1 mai 2009
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15:48
Le président Barack Obama, furieux, a ordonné une enquête sur une malencontreuse opération photo qui a réveillé la terreur du 11 Septembre à New York et dont un responsable de son administration pourrait payer le prix.
Le survol à basse altitude de New York pendant environ une demi-heure lundi par un Boeing présidentiel escorté de deux chasseurs continuait à faire des vagues mardi, et Louis Caldera, directeur du bureau militaire à la Maison Blanche, dont relève la flotte présidentielle, paraissait en sursis.
Panique et colère
En cas de démission ou de renvoi, il serait le premier haut responsable installé à être poussé vers la sortie sous M. Obama. Censé servir à une opération photo avec l'appareil présidentiel dans le ciel de New York, ce survol non loin du site des deux tours du World Trade Center et de la Statue de la Liberté a provoqué un mouvement de panique et d'évacuations.
Il a aussi suscité la colère du maire de New York Michael Bloomberg, et de M. Obama lui-même. M. Obama ne se trouvait pas à bord de l'avion blanc et bleu, l'un de ceux qu'il utilise habituellement pour son transport, et ignorait tout de l'opération jusqu'à ce que l'affaire éclate.
Enquête
"C'était une erreur, comme cela a été dit. C'est quelque chose que nous avons appris en même temps que vous tous, et cela ne se reproduira pas", a dit M. Obama. Ce dernier a ordonné à son chef de cabinet adjoint Jim Messina de mener une enquête pour "comprendre comment cette décision a été prise et veiller à ce que cela ne se reproduise pas", a dit le porte-parole du président, Robert Gibbs.
"Nous prendrons des mesures à partir de là", a-t-il ajouté. Interrogé à plusieurs reprises sur la nécessité d'une démission ou d'un renvoi de M. Caldera, M. Gibbs a dit vouloir laisser l'enquête se dérouler. Mais il a souligné que M. Caldera avait assumé l'entière responsabilité de l'affaire. (belga)
Le survol à basse altitude de New York pendant environ une demi-heure lundi par un Boeing présidentiel escorté de deux chasseurs continuait à faire des vagues mardi, et Louis Caldera, directeur du bureau militaire à la Maison Blanche, dont relève la flotte présidentielle, paraissait en sursis.
Panique et colère
En cas de démission ou de renvoi, il serait le premier haut responsable installé à être poussé vers la sortie sous M. Obama. Censé servir à une opération photo avec l'appareil présidentiel dans le ciel de New York, ce survol non loin du site des deux tours du World Trade Center et de la Statue de la Liberté a provoqué un mouvement de panique et d'évacuations.
Il a aussi suscité la colère du maire de New York Michael Bloomberg, et de M. Obama lui-même. M. Obama ne se trouvait pas à bord de l'avion blanc et bleu, l'un de ceux qu'il utilise habituellement pour son transport, et ignorait tout de l'opération jusqu'à ce que l'affaire éclate.
Enquête
"C'était une erreur, comme cela a été dit. C'est quelque chose que nous avons appris en même temps que vous tous, et cela ne se reproduira pas", a dit M. Obama. Ce dernier a ordonné à son chef de cabinet adjoint Jim Messina de mener une enquête pour "comprendre comment cette décision a été prise et veiller à ce que cela ne se reproduise pas", a dit le porte-parole du président, Robert Gibbs.
"Nous prendrons des mesures à partir de là", a-t-il ajouté. Interrogé à plusieurs reprises sur la nécessité d'une démission ou d'un renvoi de M. Caldera, M. Gibbs a dit vouloir laisser l'enquête se dérouler. Mais il a souligné que M. Caldera avait assumé l'entière responsabilité de l'affaire. (belga)
