La partie du cerveau qui est dédiée à exprimer le sentiment de danger (émotions et anxiété) devient sur-réactive chez les citadins lorsqu'ils se retrouvent stressés. Il s'agit plus particulièrement de deux régions impliquées ainsi dans la régulation de l'émotion et l'anxiété. Cette différence pourrait expliquer la prévalence des maladies mentales dans les villes. En effet, d'autres recherches avaient montré que les gens qui vivent dans les villes ont 21 % de risques en plus d'avoir des problèmes d'anxiété et 39 % concernant les troubles de l'humeur. De plus, l'incidence de la schizophrénie en ville est double par rapport aux enfants nés à la campagne.
On a cette fois demandé à une cinquantaine de volontaires sains d'effectuer des tâches arithmétiques difficiles (et qui avaient pour but de rendre anxieux au sujet du résultat) tout en observant leurs cerveaux sous scanner. L'amygdale et le cortex cingulate étaient davantage irrigués chez les volontaires issus des villes (l'amygdale est un peu le capteur de danger du cerveau et est liée à l'anxiété et la dépression et le cortex cingulate est responsable du contrôle des émotions et pour réagir avec l'adversité environnementale).
Ces régions du cerveau sont peut-être sensibles au stress vécu lors du développement. En 2050, 70 % des gens vivront dans des zones urbaines.
Source : Sur-la-toile.com