L'expression « mur vitrifié » (ou « fort vitrifié ») désigne des vestiges archéologiques présentant des caractéristiques impliquant une chauffe à très haute température et datant d'une période comprise entre 800 et 200 ans av. J.-C.
Il s'agit le plus souvent de construction composées de blocs de grès, de granite ou d'autres roches métamorphiques, soudés entre eux par un mortier noirâtre, verdâtre ou rougeâtre, ressemblant à une coulée de lave refroidie. Pour fondre de tels murs de granite, une température supérieure à 1 100 et 1 300 °C est nécessaire et doit être combinée à un procédé de combustion lente.
Des vestiges d'enceintes vitrifiées ont été découverts dans toute l'Europe du Nord (Îles britanniques, France, pays scandinaves, Allemagne, Hongrie) mais aussi en Europe du Sud (Portugal).
Diverses théories ont été proposées pour expliquer la formation des murs vitrifiés mais aucune n'est satisfaisante.
Pierre vitrifiée de Sainte-Suzanne (Mayenne), fouilles 2006.
Au pied des remparts de la cité fortifiée de Sainte-Suzanne dans la Mayenne, cette partie de mur a été découverte en 2006, côté sud, par l'équipe d'Anne Bocquet, archéologue départementale.
Source : Wikipedia [Fr]