5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:50

Une étude australienne fait le point sur les risques de malformation après une procréation médicalement assistée. Alors qu'il est de 5,8% pour une grossesse "classique", il monte à 7,2% pour une fécondation in vitro et à 9,9% pour une FIV avec micro-injection d'un spermatozoïde (ICSI).

 

 

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Chaque année, plus de 3,7 millions d'enfants naissent dans le monde après une procréation médicalement assistée. Depuis la naissance du premier "bébé éprouvette", Louise Brown, en 1978, la technique s'est donc largement répandue. Mais en dépit de ses succès, elle comporte des risques pour l'enfant à naître. Notamment celui de malformation. C'est à l'étude statistique de ce danger que s'est attachée une étude australienne publiée samedi dans le New England Journal of Medicine. Et quelle que soit la technique utilisée, le constat est le même : les bébés conçus à l'aide de techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) présentent plus de risques d'avoir des malformations à la naissance.

 

Pour cette étude conduite par le Robinson Institute de l'Université australienne d'Adelaïde, des chercheurs ont comparé le suivi de 6163 procréations artificielles à un ensemble de 308.974 grossesses, intervenues entre janvier 1986 et décembre 2002 dans l'Etat de South Australia. "Le risque non corrigé de défaut à la naissance pour les grossesses après AMP s'élève à 8,3%, contre 5,8% pour les grossesses sans technique de procréation artificielle" explique le Pr Michael Davies du Robinson Institute.

 

 

"L'importance d'en parler entre patients et médecins"

Toutefois, ce taux de malformations ne sera pas le même selon la méthode utilisée. Elles sont de plusieurs ordres : fécondation in vitro (FIV) "classique" ou de type ICSI (micro-injection directe d'un spermatozoïde dans l'ovocyte) ou encore après "induction d'ovulation". Le Pr Michael Davies souligne : "Nous avons trouvé des différences significatives en termes de risques entre les traitements disponibles". Le chercheur précise que des recherches complémentaires vont être engagées pour comprendre ce décalage.

 

Ainsi d'après l'étude, le risque de malformation s'élève à 7,2% pour la FIV classique et à 9,9% pour la FIV avec ICSI. "Un élément dont on ne parle pas souvent en clinique est, je le suspecte, le risque d'avoir un enfant anormal. Cette étude souligne l'importance de parler de cela entre patients et médecins", souligne Michael Davies. "Ils doivent parler de ce risque au moment de choisir un traitement", souligne-t-il.

 

 

Source : Lci.tf1.fr

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commentaires

M
Une experience de OUFFFF en PMA français. Je vous jure, je n’aurai jamais pu immaginer ça ! On était déjà parents d’un enfant de 5 ans lors de cette décision d’avoir le deuxième. Mais quelquechose n’aller pas. On essaye un mois, deux mois, six mois. Rien ! On a changé la nutrission, tout hyper équilibré. Aucun effet, déjà un an des tentatives. Et ok, voilà que notre couple va consulter chez un spécialiste à Paris. Après avoir fait tous ces analyses de fertilité pour avoir la conclusion médicale. Non seulement les attentes pour chaque analyse sont longues et affreuses, mais le pire est d’apprendre votre infertilité...Son existence génante. <br /> Le problème n’était pas aussi grave que ça au début. Les examinations ont montré une anomalie du spermogramme. Mesdammes, quel drame on a vécu après la conclusion du médecin. Mon mari était tellement triste. Il se sentait coupable et oppressé. J’ai eu la peinne de le soulager.<br /> Comme solution le gynéco nous a recommander une insémination artificielle. Au début mon mari n’a pas voulu recourrir à la procréation médicale. Peut etre à cause du résultat des analyses. En tous cas il m’a dit qu’on doit prendre notre temps à refléchir. On a essayé l’adoption. Mais notre candidature a été vite rejeté, parce que nous avons déjà un enfant. Je ne comprends pas ce refus, il me semble que pour l’enfant c’est plus facile d’integrer dans la famille s’il n’est pas seul. Ben, la décision est définitive. <br /> Le sujet du deuxième bb était du genre tabou. Pendant plus ou moin trois mois après le refus de la commission d’agrement. Pourtant je n'arrive pas à abbandoner cette idée. Souvent l'envie d'enfant est trop fort est inoubliable. Au fait, qu'est ce qui me sépare de ma seconde maternité? Une simple IAC?Ben alors je m'y lance. Je cassais les oreilles à mon chéri, heureusement pas trop longtepms. Car en réalité notre envie d'enfant est mutuel. <br /> On a recontacté notre médecin spécialiste en expliquant que oui, bon on est pret pour IAC. Donc il nous a mis au protocol. On a passé la procédure sans souci. Cela pouvait etre une belle expérience, mais ça a mal tourné à la fin.<br /> Voila, le jour de pds 1 arrive. Je pars dans la clinique pleinne d'espoire. Le delai d'attente presque fini. L’infirmière m’a pris du sang pour l’analyse de HGC. Le test était positif, ma grossesse fut confirmée. Je me sentais tellement contente. Je sentais une nouvelle vie grandir en moi. C'est magique de resentir le liaison entre toi et ton tout petit bébé. Et les séances d’echo ont été des moments magnifiques.<br /> Mais la 8 semaine de grossesse le coeur du bb s’est arreté... On ne sait pas pourquoi. J’ai le choc. Je sais plus ce qui se passe. J‘ai l’impression d’avoir perdu ma propre vie... Euh, le gynécologue a refuser de faire tout de suite le curetage. Donc il me prescrit le cytotec. 2 par voie vaginal et encore un le jour suivant. J’ai saigné et j’ai eu des contractions mais pas trop fortes. <br /> Ce n’est pas sorti. Donc on augmente le dosage. Et le médecin m’a prévenu des douleurs attroces. Comme si les précedents ne me suffisaient pas. Le premier jour c’était vraiment vraiment horrible ! J’ai saigné énormement. Mais le jour suivant après que j’ai finit le dosage préscrit le cauchemar est arrivé. Vers le soir je me suis senti très mal, plus que jamais pendant tout ce temps. Les douleurs m’ont litérallement coubré. Je me suis allongé par terre. Heureusement que tout est arrivé à la maison et que mon mari était là. J’ai perdu conscience. <br /> Je me suis reveillé en urgence. Des saignement ont été trop forts et il n’y avait autre solution qu’une opération urgente. Sinon j’aurais perdu trop de sang. Après cet accident je ne peut plus porter l’enfant. Oui j’ai mes ovocytes, mais ça ne sert à rien. Puis que chez nous c’est possible de traiter l’infertilité causé par l’absence des ovocytes. Mais en ce qui concerne l’infertilité où la femme ne peut pas porter l’embryon il n’y a aucune rimède.<br /> Lorsque je me suis rendu compte de tout ce qui c’est passé j’ai eu un choc. J’ai pu mourir ! Et ma famille ? Ahhhh.... C’est horrible ce qui peut arriver en pma français. <br /> Et que dois-je faire maintenant ? Aller dans une des cliniques étrangers ? Et franchement je m’en fou que les cliniques étrangres évoquent des polémiques chez nous. Souvent ils ont des traitements beaucoup plus éfficaces!
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