1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 17:25

La Grotte de Psychro, Grotte ou antre du Dikté, est une grotte de Crète, en Grèce. Située dans le nome de Lasithi, à 1025 mètres d'altitude, elle est considérée comme le lieu de naissance de Zeus. Selon Hésiode, Rhéa mit au monde Zeus dans une caverne du mont Égée, près de Lyttos. Lors de fouilles à la fin du XIXe siècle, le site fut identifié comme celui décrit par Hésiode.

 

 

Mythologie

La grotte du Dikté est connue dans la mythologie grecque comme le lieu où Amalthée, nourrit Zeus, caché dans cette grotte par sa mère Rhéa pour le protéger contre son père Chronos.

 

Archéologie

La grotte fut découverte en 1886 par des paysans, et fouillée la même année par Joseph Hazzidakis et Halbherr. En 1894, Arthur Evans se procure auprès des paysans locaux de nombreux objets votifs, des figurines humaines et animales et des armes en bronze provenant peut-être de la grotte. En 1895, il se rend à la grotte où il découvre d'autres objets similaires et une tablette votive en bronze portant des inscriptions. En avril 1896, un paysan découvre un fragment de table à libations en stéatite dont Demargne trouva un second fragment en 1897. La grotte fut finalement fouillée à l'été 1900 par la British School.

 

La grotte est composée de deux parties, la première glissant vers la seconde, plus profonde. La grotte commença sans doute à être fréquentée au Minoen moyen. Les poteries retrouvées dans la partie haute confirment cette hypothèse, et l'absence de poterie de Kamarès dans la partie basse laisse penser que la partie basse ne fut accessible que bien plus tard. La grotte de Psychro connut son apogée au minoen récent et cessa d'être fréquentée à la période géométrique.

 

Source : Grotte de Psychro - Wikipedia [Fr]

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 13:55

Une croyance populaire veut qu'il y ait un effet de la Lune sur les naissances, avec notamment plus d'accouchements les jours de pleine lune, ou de nouvelle lune. Cette croyance est notamment répandue chez les personnels des maternités. Les études statistiques montrent que cette légende persistante n'est pas fondée. La première trace écrite se retrouve dans le discours d'Aristophane dans son discours du Banquet de Platon.

Cycle menstruel et cycle lunaire

Le cycle lunaire est d'environ 29 jours et demi.

La durée du cycle menstruel est souvent de 28 jours pour les femmes des pays occidentaux, mais cela ne constitue qu'une moyenne commode (28 jours = 4 semaines) et ne représente ni la moyenne, ni la valeur la plus probable dans le monde (En Inde par exemple la moyenne (avec écart-type) a été mesurée à 31,2 ± 3,2 jours en 1974 et à 31,8 ± 6,7 jours dans une étude de 1992.

La proximité de la durée de ces deux cycles est probablement l'une des origines de la croyance en l'influence de la Lune sur les naissances.

Chez les singes anthropoïdes la durée du cycle est plus longue : de 32 à 35 jours.

 

Études scientifiques statistiques

En 1986, P. Guillon et al analysèrent 5 927 978 naissances en France de 1968 à 1974. Ils trouvent deux rythmes différents, un hebdomadaire avec un minimum de naissance le dimanche et un maximum le mardi, et un annuel avec un maximum en mai et un minimum en septembre-octobre. Ils trouvent par ailleurs une légère corrélation avec le mois lunaire, avec un maximum durant le dernier quartier et la nouvelle lune (et non la pleine lune) par rapport à l'autre moitié du cycle, avec une moyenne de 2321,69 naissances par jour contre 2315,97. Ils jugent cette différence statistiquement significative. Cette dernière conclusion a été contredite par le démographe Laurent Toulemon pour qui cette étude présente une erreur classique de statistique dans son analyse.

En 1994, Caton et Wheatley, en analysant 45 millions de naissances sur 12 ans, observent une variation apparemment sinusoïdale (avec des dispersions importantes) du nombre de naissance en fonction du jour lunaire. En étendant l'étude en 2001 à 70 millions de naissances aux États-Unis sur vingt ans, Dan Caton n'observe pas de pic ou de variation sinusoïdale convaincante en fonction des phases de la Lune, ni de la distance Terre-Lune. Il note une dispersion plus importante qu'attendue, qu'il attribue au fait qu'il n'a pas pris en compte les variations systématiques saisonnières ou hebdomadaires. Il conclut que la variation sinusoïdale observée dans son étude précédente n'était probablement qu'une anomalie aléatoire.

Le directeur de recherche à l'IRD Frédéric Sandron a analysé les 4 613 875 naissances en France de 1985 à 1990, soit en moyenne 2106 par jour. Il montre qu'une fois corrigé le biais d'excès de naissances des jours ouvrables (lié au déclenchement artificiel des accouchements), il y a eu en moyenne 2109 naissances lors des 75 jours de pleine lune de la période. Les 0.14% de différence avec la moyenne globale n'étant pas statistiquement significatifs, il en conclut que « sur la période 1985-1990, il n'y a pas eu en France plus de naissance les jours et nuits de pleine lune que les autres jours ».

En 2005, Jill M. Arliss, Erin N. Kaplan, Shelley L. Galvin ont analysé les 564 039 naissances en Caroline du Nord de 1997 à 2001. Ils n'ont trouvé aucune corrélation significative entre les phases lunaires et les jours de naissance, non plus qu'avec le taux de césariennes ou de naissances multiples : « As expected, this pervasive myth is not evidence based » .

 

Source : Effet de la Lune sur les naissances - Wikipedia [Fr]]

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 13:20

L'Église Sainte-Marie-de-Sion est une célèbre église située dans la ville d'Aksoum en Éthiopie.

Selon la tradition, elle abrite l'Arche d'alliance qui aurait été volée par le roi Ménélik Ier.

La tradition fait des rois éthiopiens des descendants du roi Salomon. Selon la légende, la reine de Saba serait retournée enceinte dans son royaume et son fils, Ménélik 1er, premier empereur d’Éthiopie, serait le fils de Salomon. La légende précise que le jeune prince fut éduqué à Jérusalem pour s’imprégner de la sagesse de son père et aurait rapporté de là en Éthiopie les Tables de la Loi.

 

 

 

Chapelle-de-l-Arche-d-Alliance.jpg

Chapelle de l'Arche d'Alliance, dans l'enclos de l'Église Sainte-Marie-de-Sion à Aksoum.

 

Source : Wikipedia [Fr]

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 18:50

Le téléphone sonne dans mon bureau. C’est une des réceptionnistes de l’école qui m’explique qu’il y a un visiteur en bas qui a besoin d’accéder au réseau WiFi de l’école. iPad en main, je me rends à l’accueil où je trouve une femme d’une vingtaine d’années, assise avec son MacBook sur les genoux.

Je souris et me présente en m’asseyant à côté d’elle. Elle me tend son MacBook silencieusement et son regard veut tout dire. Répare mon ordi, le geek, et dépêche toi. On me prend assez souvent pour un technicien pour que je reconnaisse l’expression.

Je lui dis : « Je dois faire ça vite, je donne un cours dans 5 minutes. »
« Vous enseignez ? »
« C’est mon boulot, oui, je m’occupe du réseau de l’école en plus. »

Elle me réévalue instantanément. Au lieu d’être un geek-puceau-tapoteur-de-clavier-associal anonyme, elle me voit maintenant comme un collègue. Pour les gens comme elle, les techniciens sont un mal nécessaire. Elle se contenterait bien de les ignorer et de se foutre d’eux dans leur dos, mais elle sait que quand elle aura un problème avec sa présentation PowerPoint, elle aura besoin d’un technicien, donc elle maintient le niveau de politesse minimal, quand bien même elle considère qu’ils sont trop geek pour interagir avec.

Je regarde le MacBook. À l’époque, je n’avais aucune expérience avec OSX. Comme Jobs n’est pas complètement stupide, le symbole WiFi habituel est bien visible dans le coin supérieur droit de l’écran. Ça m’a pris quelques secondes pour connecter l’ordinateur au réseau.

Je rends le MacBook à la femme qui lance Safari. « l’Internet ne marche pas. » dit-elle dédaigneusement.

J’ai entendu cette phrase tellement souvent, par des étudiants ou des profs, que j’ai une réaction toute prête. Normalement, je sors mon téléphone, fais semblant de taper quelques chiffres, et, en le portant à mon oreille, je dis « Oui, passez moi le bureau du président des États-Unis… NON NE ME METTEZ PAS EN ATTENTE, c’est une urgence… Allô, monsieur le président ? J’ai de bien mauvaises nouvelles, j’en ai peur. On vient de m’apprendre que l’Internet ne marche pas. »

 

Je ne pense pas que la jeune femme apprécie le sarcasme, donc j’attrape le MacBook pour paramétrer le proxy. Je n’ai aucune idée de comment ça se règle sous OSX. Le proxy est là pour s’assurer que les étudiants et les enseignants ne puissent pas accéder à du porno sur le réseau de l’école. Ça permet aussi de filtrer la violence, l’extrémisme, les jurons, les réseaux sociaux, l’alcool, la drogue, le hacking, les jeux et le streaming vidéo. Ironiquement, si vous deviez chercher sur Google « paramètres proxy OSX », les premiers résultats seraient tous bloqués parce que « proxy » est un mot filtré.

Je lui demande avec espoir si elle sait où on peut paramétrer le proxy.

Je n’obtiens pas de réponse. J’aurai aussi bien pu lui demander « Pouvez-vous me dire comment réticuler des splines en utilisant un système de décodage hexagonal pour construire un GUI en VisualBasic et traquer une adresse IP ? »

Ça me prend environ 10 secondes de trouver et remplir les paramètres du proxy. Je lui rends son MacBook, et elle ferme puis rouvre Safari au lieu de juste rafraîchir la page. « Merci ». Tant de gratitude, ça fait chaud au cœur.

Je suis sur le point de partir quand elle m’arrête. « PowerPoint ne marche pas. »

Bon, ça ne vaut sûrement pas un appel au président des États-Unis. Je suis sûr qu’il s’intéresse aux affaires technologiques, mais la disparition du leader mondial de la présentation assistée par ordinateur serait certainement un soulagement pour lui. Au moins, la NSA arrêterait de pondre des diapositives mal foutues.

 

Je me rassieds et reprends possession du MacBook. Les slides qu’elle regardait contenaient une vidéo Youtube embarquée, et comme je l’ai mentionné, le streaming vidéo est bloqué. J’essaye de lui expliquer, ce à quoi elle rétorque que ça n’a aucune importance, vu que la vidéo est dans son PowerPoint, et qu’elle tourne depuis sa clé USB. Je n’essaye pas d’argumenter, j’ai mieux à faire de mon temps. À la place, je fais comme d’habitude quand j’aide des gens : je fais en sorte que ça marche. Grâce à la connexion 3G de mon iPad, je mets en place un hot-spot et je télécharge la vidéo Youtube en utilisant un site de téléchargement de vidéos populaire, puis j’intègre la vidéo, maintenant présente sur l’ordinateur, dans sa présentation.

Pendant que je travaille sur sa présentation, la femme me demande « Qu’est-ce que vous enseignez ? »
« L’informatique »
« Ah… Je suppose que la plupart des gamins s’y connaissent mieux en informatique que les profs, de nos jours… »

Si vous enseignez l’informatique, c’est une phrase que vous avez entendue un million, un milliard, epsilon zéro fois, aleph fois. Ok, j’exagère un peu, mais vous l’avez sûrement beaucoup entendue. Il y a des variantes de cette phrase, qui vantent toutes les grandes capacités technologiques des gamins d’aujourd’hui. Ma préférée vient des parents : « Oh Kevin aura sûrement de très bonnes notes en informatique, il passe son temps sur l’ordinateur à la maison ». On dirait que les parents s’imaginent qu’en passant des heures sur Facebook et Youtube tous les soirs, on peut acquérir, via une sorte d’osmose cybernétique, des connaissances en PHP, HTML, JavaScript et Haskell.

Normalement, quand quelqu’un sort ce genre d’énormité, je me contente d’acquiescer et de sourire. Mais là, impossible de laisser passer. « Non, les gamins ne savent pas utiliser les ordinateurs. » (et vous non plus j’aurai pu rajouter).

Elle a l’air surprise par mon démenti de ce qui est généralement considéré comme un truisme. Après tout, les ados ne sont-ils pas des « digital natives » ? Ils ont des ordinateurs portables, et des tablettes, et des consoles, et des smartphones… Ils sont forcément la partie de la population la plus à l’aise avec la technologie ! La cloche sonne et j’ai vraiment un cours à donner, donc je n’ai pas le temps de lui expliquer ma théorie sur le pourquoi de l’incapacité des gamins à utiliser les ordinateurs. Elle lira peut-être mon blog.

En vérité, les gamins ne savent pas utiliser les ordinateurs de manière générale, et il en est de même pour la majorité des adultes que je connais. Il y a très peu d’individus que je considère comme experts en technologie à l’école. Il s’agit en gros des gens qui ont entre 30 et 55 ans et qui ont possédé un ordinateur durant la majeure partie de leur vie d’adultes. Bien sûr, il y a des exceptions parmi les profs et les étudiants. Il y a toujours quelques gamins dans la masse qui se sont frottés à la programmation ou au développement web, ou qui savent démonter un ordinateur, remplacer la carte mère et réinstaller leur système d’exploitation. Il y a souvent quelques profs, souvent de maths ou de sciences, en dehors de la tranche d’âge que j’ai cité qui sont férus d’informatique et qui ne sont battus par leurs ordinateurs portables que parce qu’ils n’ont pas d’accès administrateur, mais ce sont des cas isolés.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, je suppose que je devrais définir ce que j’entends par « ne savent pas utiliser un ordinateur ». En étant administrateur réseau et prof, je suis souvent en première ligne quand un enseignant ou un élève a des problèmes avec un ordinateur ou autre équipement. Comme mon technicien en chef aime à dire : « Le problème se situe généralement au niveau de l’interface chaise-clavier« . Voici quelques exemples des problèmes que je rencontre assez régulièrement.

Un lycéen m’apporte son ordinateur portable et m’explique qu’il est très lent et n’arrête pas de s’éteindre. Le portable crie littéralement, les ventilateurs tournent à fond et il est brûlant. Je lance le gestionnaire de tâches, et je vois que le processeur tourne à 100% alors que le seul programme lancé est µTorrent (qui, au passage, est en train de partager environ 200 fichiers). Je regarde la liste des processus en train de tourner, et j’en trouve plein, qui monopolisent le processeur et la RAM. Je ne peux pas en couper un seul. Je demande « Quel antivirus tu utilises ? » et me fait répondre qu’il n’aime pas utiliser un antivirus parce qu’il a entendu que ça ralentirait son ordinateur. Je lui rend son portable et lui dit qu’il est vérolé. Il me demande quoi faire, je suggère de réinstaller Windows. Il me regarde sans comprendre. Il ne sait pas utiliser un ordinateur

Une gamine lève la main pendant une leçon. « Mon ordinateur ne veut pas démarrer », dit-elle avec l’air désespéré de celle qui a tout tenté. Je m’approche et allume le moniteur, qui laisse apparaître l’écran de connexion de Windows. Elle ne sait pas utiliser un ordinateur.

Une enseignante m’apporte son ordinateur portable de l’école. « Cette saleté ne veut pas se connecter à Internet ! » rage-t-elle, comme si c’était ma faute. « J’avais des tonnes de boulot à faire hier soir, et impossible de me connecter. Même mon mari a essayé, et il est doué avec les ordinateurs. » Je lui prends l’ordinateur coupable des mains, enclenche le bouton poussoir sur le côté de l’ordinateur qui contrôle le WiFi, et lui rends le portable. Ni elle ni son mari ne savent utiliser un ordinateur.

Un gamin frappe à mon bureau pour se plaindre qu’il ne peut pas se connecter. « Tu as oublié ton mot de passe ? » Il affirme que non. « Tu as quoi comme message d’erreur ? » Il hausse les épaules. Je le regarde taper son nom d’utilisateur et son mot de passe. Un message apparaît, mais le gamin clique sur OK tellement vite que je n’ai rien le temps de lire. Il recommence 3 fois, comme si l’ordinateur allait soudainement changer d’avis et le laisser se connecter. Au 3ème essai j’ai le temps de saisir une partie du message. Je me penche derrière l’ordinateur et rebranche le câble réseau. Il ne sait pas utiliser un ordinateur.

Une prof m’apporte son tout nouvel iPhone, qui remplace le précédent, cassé. Elle a perdu tous ses contacts, ce qui l’ennuie beaucoup. Je lui demande s’il lui est déjà arrivé de connecter son iPhone à son ordinateur, mais elle n’en a aucune idée. Je lui demande d’apporter son ordinateur en plus de l’iPhone. Quand elle s’exécute le lendemain, je restaure son téléphone depuis la sauvegarde qui se trouve sur son ordinateur. Elle retrouve ses contacts et ses photos. Elle est contente. Elle ne sait pas utiliser un ordinateur.

Un prof appelle mon bureau pour se plaindre que son ordinateur « n’a pas d’internet ». Je me rend dans sa classe. Il me dit que l’internet était là hier, mais qu’aujourd’hui il a disparu. Son bureau est une magnifique mosaïque d’icônes Microsoft Office en vrac. J’essaye rapidement de lui expliquer qu’il ne faut pas stocker ses fichiers sur le bureau parce qu’ils ne sont pas sauvegardés par le serveur, mais il s’en moque, il veut juste qu’on lui rende son internet. J’ouvre le menu démarrer, je clique sur Internet Explorer, qui se lance avec sa page d’accueil. Il m’explique que l’Internet était sur son bureau, mais que maintenant il n’y est plus. Je ferme IE, survole le bureau et fini par trouver le petit ‘e’ bleu perdu au milieu des icônes Excel et PowerPoint. Je lui montre. Il me désigne un autre endroit sur l’écran, m’indiquant que c’est là qu’il se trouvait. Je remets l’icône à son ancien emplacement. Il est content. Il ne sait pas utiliser un ordinateur.

Un gamin lève la main. Il me dit qu’il a un virus sur son ordinateur. Je regarde son écran. Dans son navigateur, on peut voir une fenêtre de dialogue de Windows XP l’avertissant que son PC est infecté et lui offrant un assortiment d’outils anti-malware. Sa machine tourne sous Windows 7. Je ferme l’onglet. Il ne sait pas utiliser un ordinateur.

Ne pas savoir utiliser un ordinateur est acceptable si vous avez plus de 25 ans. Certaines personnes en sont même bizarrement fières. Par contre, la croyance populaire comme quoi toute personne de moins de 18 est un magicien de l’informatique est tout simplement fausse. Ils savent utiliser certains logiciels, particulièrement des applications web. Ils savent utiliser Facebook et Twitter. Ils peuvent utiliser YouTube et Pinterest. Ils savent même utiliser Word et PowerPoint et Excel. Par contre, demandez-leur de réinstaller un système d’exploitation et ils sont perdus. Demandez-leur de changer leur disque dur ou leur mémoire vive et ils font une crise d’angoisse. Demandez-leur ce que veut dire https et pourquoi c’est important, et ils vous regarderont comme si vous leur aviez parlé Klingon.

Ils cliquent sur « OK » sans lire les messages des boîtes de dialogue. Ils choisissent des mots de passe comme « azerty1234″. Ils éteignent l’ordinateur en appuyant sur le bouton power jusqu’à ce que l’écran devienne noir. Ils quittent une pièce en laissant leurs comptes connectés. Si un programme met du temps à réagir, ils cliquent sur le même bouton jusqu’à le faire crasher.

Comment a-t-on pu en arriver là ? Comment une génération peut-elle avoir accès à autant de technologie et savoir aussi mal s’en servir ?

 

les Parents

Je me suis planté, et je suis sûr que c’est également le cas de beaucoup d’entre vous. Quand nous avons acheté une XBox, ça a été Techno-Papa à la rescousse. J’ai joyeusement dépatouillé la jungle de câbles et créé des profils pour tout le monde. Quand le MacBook de mon fils a été infecté par le virus FlashBack, TechnoPapa est venu à sa rescousse. J’ai regardé quelques guides en ligne, puis j’ai maltraité le terminal jusqu’à m’être débarrassé des indésirables. Quand nous avons acheté un Raspberry Pi familial, TechnoPapa est venu à la rescousse. J’ai tout mis en place, paramétré, installé, puis j’ai attendu fièrement, me demandant pourquoi personne ne voulait s’en servir à part moi. Durant toute leur vie, j’ai fait les choses pour eux. J’ai monté le nouveau matériel, installé les nouveaux logiciels, et servi de réparateur à chaque problème. Résultat ? J’ai une famille d’illettrés technologiques.

 

L’école

Quand il est devenu évident que les ordinateurs allaient avoir de l’importance, le gouvernement du Royaume-Uni a reconnu qu’il pourrait être intéressant d’enseigner l’informatique à l’école. Étant une bande d’illettrés technologiques, les politiciens et leurs conseillers se sont tournés vers l’industrie pour demander ce qu’il fallait inclure à ce nouveau programme. A cette époque, la seule industrie, c’était Microsoft et son monopole. <sarcasme> Microsoft a énormément réfléchi à ce qui devrait être inclus dans le programme, et après mûre réflexion, ils ont indiqué que les étudiants devraient apprendre à utiliser les suites bureautiques. </sarcasme> C’est ainsi que le programme est né. <sarcasme> Naturellement, les écoles ont longtemps cherché quelle suite bureautique utiliser pour l’enseignement, et ont fini par se décider pour Microsoft Office. </sarcasme>. C’est pourquoi, depuis 2000, les écoles offrent des compétences Microsoft à leurs étudiants. (des compétences Adobe ont été introduites un peu plus tard).

Mais le programme n’est pas notre seule erreur. L’infrastructure réseau des écoles du Royaume-Uni est tout autant à blâmer. Nous avons imité les réseaux d’entreprises, empêchant les étudiants et les professeurs d’accéder aux paramètres système, à la ligne de commande, et en réclamant des droits d’administration pour faire à peu près n’importe quoi. Ils sont assis devant un ordinateur à usage général et n’ont pas la possibilité de faire de l’informatique générale. On les laisse accéder à quelques applications, et c’est tout. Les ordinateurs ont accès à Internet à travers des serveurs proxy qui filtrent à peu près tout ce qui est moins mièvre que Wikipédia, et la plupart des écoles ajoutent une couche de filtrage supplémentaire, pour finir avec uniquement une liste de « sites acceptables ».

 

Windows et OSX

Mon premier ordinateur était un ESCOM P100 avec Windows 3.1. Mon deuxième était un Packard Bell avec Windows 95. Mon troisième était un « sur mesure » avec Windows XP. Mon quatrième était un portable Acer avec Windows 7. Maintenant, j’utilise un MacBook Pro avec OSX (ou Ubuntu parfois, en fonction de mon humeur et de mon niveau de paranoïa). Windows 7 a tout changé pour moi. Pour la première fois, j’ai installé un système d’exploitation et je n’ai absolument rien eu à configurer. Même un prof de sport aurait pu y arriver.

Windows 7 (je déteste Windows 8, mais c’est une autre histoire) et Mac OSX sont de très bons systèmes d’exploitation. Ils sont faciles à utiliser, ne demandent presque pas de configuration, incluent ou fournissent un accès facile à tous les pilotes dont on pourrait avoir besoin… en résumé, « ils fonctionnent ». C’est fantastique que tout le monde, du plus petit des enfants au plus vieux des grand-parents, puisse maintenant utiliser un ordinateur avec absolument aucune connaissance technique, mais c’est aussi une catastrophe. Avant, ça n’était pas comme ça. Utiliser un système d’exploitation était dur. Quand il y avait un problème, il fallait se remonter les manches et mettre les mains dans le cambouis pour tout réparer. Vous appreniez à gérer les systèmes de fichiers, les clés de registres et les pilotes pour votre matériel. Ca n’est plus le cas.

Je suppose qu’un jour on dira la même chose pour la conduite. Il y aura toujours des geeks des voitures qui construiront des voitures en kit et passeront leurs journées à mesurer leurs compétences de conducteur pendant que nous, nous nous laisserions tranquillement balader par Google dans des petites bulles.

 

Les téléphones portables

Le mobile a tué la compétence technique. Nous transportons tous des ordinateurs qui prétendent qu’ils sont des téléphones portables ou des tablettes. La majorité des gens ne pensent même par à leur smartphone comme à un ordinateur. C’est un appareil qui permet d’aller rapidement sur Google. C’est un appareil qui nous permet de prendre des photos et de les poster sur Facebook. C’est un appareil qui nous permet de jouer à des jeux et de poster nos scores sur Twitter. C’est un appareil qui bloque complètement ses fichiers système (ou nous les cache). C’est un appareil sur lequel on peut uniquement installer des applications via un store régulé. C’est un appareil dont on ne peut pas modifier ou remplacer le matériel, et qui sera obsolète d’ici un an ou deux. C’est un appareil qui est à peu près aussi proche de l’ordinateur généraliste que ce jouet Fisher Price que j’avais à 3 ans.

Jouet téléphone en plastique

Voilà où on en est. Illustrons mon propos avec quelques statistiques. S’il y a 20 ans, 5% d’entre nous avaient un ordinateur chez eux, on pouvait garantir que 95% de ces possesseurs d’ordinateurs étaient des « lettrés informatiques ». Maintenant, admettons qu’actuellement 95% d’entre nous possèdent un ordinateur, je suppose que 5% des possesseurs sont des « lettrés informatiques ».

C’est effrayant, et je suis sûr que les vraies statistiques sont plus effrayantes encore. C’est quelque chose dont nous devrions tous nous soucier.

 

Pourquoi ?

La technologie affecte beaucoup plus nos vies qu’auparavant. Nos ordinateurs nous donnent accès à la nourriture que nous mangeons et aux vêtements que nous portons. Nos ordinateurs nous permettent de travailler, de nous sociabiliser et de nous divertir. Nos ordinateurs nous donnent accès à nos banques, nos services. Nos ordinateurs permettent à des criminels de nous atteindre, de nous voler nos données, notre argent, nos identités. Nos ordinateurs sont maintenant utilisés par nos gouvernements pour surveiller nos communications, nos comportements, nos secrets. Cory Doctorow le formule mieux que moi quand il dit :

Il n’y a pas d’avions, juste des ordinateurs qui volent. Il n’y a pas de voitures, juste des ordinateurs dans lesquels on s’assied. Il n’y a pas d’aides auditives, juste des ordinateurs que nous mettons dans nos oreilles.


Le « Summer of Surveillance » m’inquiète.

Le lundi après qu’on ait commencé à parler des révélations de Snowden, je suis allé à l’école et la plupart de mes collègues et étudiants n’avaient pas entendu parler du scandale ou s’ils étaient au courant s’en moquaient. Alors que je m’occupais de supprimer mes comptes en ligne et de sécuriser mes machines, mes amis m’ont traité de paranoïaque, et ont enchaîné les blagues sur les chapeaux en aluminium. Ma famille a haussé les épaules et cité le célèbre « si t’as rien à cacher, t’as rien à craindre ». Et là, sorti de nulle part, voilà que Cameron annonce que les FAI vont commencer à filtrer Internet. Ce qui est présenté comme un « filtre à porno » filtrera en réalité bien plus que du porno, selon les recherches de l’Open Rights Group. Comme si ça ne suffisait pas, la conseillère en chef de Cameron sur ce sujet s’est fait hacker son site et a prouvé l’étendue de son illettrisme technique.

C’est aujourd’hui que se créent les politiciens, les fonctionnaires, les officiers de police, les profs, les journalistes et les patrons de demain. Ces gens ne savent pas utiliser les ordinateurs, et pourtant ils vont créer des lois concernant les ordinateurs, faire appliquer des lois concernant les ordinateurs, apprendre aux jeunes à utiliser les ordinateurs, parler des ordinateurs dans les médias et faire du lobbying à propos des ordinateurs. Pensez-vous que cette situation soit acceptable ? David Cameron me dit que le filtrage d’Internet est une bonne chose. William Hague me dit que je n’ai rien à craindre du GCHQ (service de renseignements électronique du gouvernement britannique). J’ai une question pour ces gens :

Sans consulter Wikipédia, sauriez-vous me dire la différence entre Internet, le World Wide Web, un navigateur et un moteur de recherche ?

Si vous n’en êtes pas capable, alors vous n’avez aucun droit de prendre des décisions qui affectent ces technologies. Essayez. Vos amis connaissent la différence ? Et vous ?

 

Tout arranger

Les parents

Arrêtez de mâcher le travail de vos enfants. Vous passez des heures et des heures à leur apprendre à aller au pot quand ils sont enfants parce que savoir utiliser des toilettes est une compétente indispensable dans la société moderne. Vous devez faire la même chose avec la technologie. Achetez-leur un ordinateur, mais si les choses tournent mal, laissez-les le réparer. Achetez-leur un smartphone, donnez leur 10€ de budget sur la logithèque et laissez-les découvrir pourquoi le système de logithèque fermée est une mauvaise chose. Quand nous apprenons à nos enfants à faire du vélo, à un moment il faut enlever les roulettes. Une idée : quand ils atteignent onze ans, donnez leur un fichier texte avec 10.000 clés WPA2 et dites leur que la vraie est cachée dans le lot. Vous allez voir qu’il ne leur faudra pas longtemps pour découvrir Python ou Bash.

 

Les écoles

Au Royaume-Uni, on s’approche d’une solution. J’ai une relation amour/haine avec le gouvernement, mais j’aime sincèrement ce qu’il est en train de faire avec l’enseignement de l’informatique. Il faut juste s’assurer que les académies jouent le jeu et ne profitent pas des réformes pour économiser de l’argent.

On pourrait faire plus. On ferait mieux d’apprendre aux gamins à ne pas installer de malware que de bloquer les machines pour que ça soit physiquement impossible. On ferait mieux d’apprendre aux gamins à naviguer de façon sécurisée que de filtrer leur internet. Google et Facebook donnent aux gamins qui trouvent des failles de sécurité dans leurs systèmes de l’argent. Les gamins qui font de même avec les systèmes de leur école sont exclus. Normal ?

 

Windows et OSX

UTILISEZ LINUX. Ok, c’est pas toujours pratique, mais la plupart des distributions Linux vous apprennent à utiliser un ordinateur. Tout le monde devrait s’y frotter au moins une fois dans sa vie. Si vous n’avez pas l’intention d’utiliser Linux et que vous êtes sous OSX faites un tour dans le terminal, c’est vraiment amusant et vous aurez l’impression d’être un hacker, tout comme avec la ligne de commande ou le PowerShell de Windows.

 

Les téléphones portables

Question piège. iOS est une cause perdue, à moins de jailbreaker, et Android n’est pas tellement mieux. J’utilise Ubuntu-Touch, et ça a ses avantages. Au moins, vous avez l’impression que votre téléphone vous appartient. Ok, je ne peux pas utiliser la 3G, ça plante quand j’essaye d’appeler et mon téléphone est tellement chaud dans la poche de ma veste qu’il me sert de radiateur d’appoint, mais il y a du potentiel !

 

Conclusion

Ce n’est pas un nouveau phénomène, c’est déjà arrivé auparavant. Il y a une centaine d’années, si vous étiez assez chanceux pour posséder une voiture, vous saviez probablement comment la réparer. Les gens savaient au moins comment vérifier les niveaux d’huile, changer les pneus ou vérifier le moteur. Pendant la majeure partie de ma vie d’adulte, j’ai possédé une voiture, et elles sont un vrai mystère pour moi. Ce qui fait que je dépends des vendeurs pour me dire quelle voiture acheter, des mécaniciens pour me dire ce qui ne va pas et réparer, et avec les progrès de la technologie, je deviens même dépendant de la navigation par satellite. Je doute que mon fils de 5 ans ait besoin d’apprendre à conduire un jour. Sa voiture le fera pour lui. Quand il aura besoin de la faire réparer, il sera redirigé vers le mécanicien qui aura le plus investi dans la pub en ligne. Quand il aura envie de faire une pause repas, il sera redirigé vers le fast-food qui aura le plus investi dans la pub en ligne. Quand il aura besoin de faire le plein de cristaux de Dilithium, il sera redirigé vers la station service qui aura le plus investi dans la pub en ligne.

Je veux que les gens qui aideront à façonner notre société dans le futur comprennent les technologies qui aideront à façonner notre société dans le futur. Pour que ça arrive, nous devons inverser la tendance qui voit l’augmentation de l’illettrisme technologique. Nous devons agir ensemble, en tant que parents, en tant que profs, en tant que responsables. Construisons une génération de hackers. Qui est avec moi ?

Source : Lunatopia.fr

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 17:25

L'expression « mur vitrifié » (ou « fort vitrifié ») désigne des vestiges archéologiques présentant des caractéristiques impliquant une chauffe à très haute température et datant d'une période comprise entre 800 et 200 ans av. J.-C.

 

Il s'agit le plus souvent de construction composées de blocs de grès, de granite ou d'autres roches métamorphiques, soudés entre eux par un mortier noirâtre, verdâtre ou rougeâtre, ressemblant à une coulée de lave refroidie. Pour fondre de tels murs de granite, une température supérieure à 1 100 et 1 300 °C est nécessaire et doit être combinée à un procédé de combustion lente.

 

Des vestiges d'enceintes vitrifiées ont été découverts dans toute l'Europe du Nord (Îles britanniques, France, pays scandinaves, Allemagne, Hongrie) mais aussi en Europe du Sud (Portugal).

 

Diverses théories ont été proposées pour expliquer la formation des murs vitrifiés mais aucune n'est satisfaisante.

 

Pierre-vitrifiee-St-Suzanne.JPG

Pierre vitrifiée de Sainte-Suzanne (Mayenne), fouilles 2006.


Au pied des remparts de la cité fortifiée de Sainte-Suzanne dans la Mayenne, cette partie de mur a été découverte en 2006, côté sud, par l'équipe d'Anne Bocquet, archéologue départementale.

 

Source : Wikipedia [Fr]

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 17:07

Les alignements de Carnac sont situés sur la commune de Carnac dans le département du Morbihan en Bretagne. Il s'agit d'un site d'alignements mégalithiques exceptionnel constitué d'alignements de menhirs, de dolmens et d'allées couvertes et réparti sur plus de quatre kilomètres. Les alignements de Carnac sont les ensembles mégalithiques les plus célèbres et les plus impressionnants de cette période avec près de 4 000 pierres levées. Depuis 1991, le site est fermé au public en été et libre d'accès en hiver afin de préserver et de conserver le site. En effet, le libre accès provoquait surtout en période estivale de nombreuses dégradations des menhirs (chutes et déchaussement) et de la lande.

 

Les menhirs sont protégés au titre des monuments historiques par plusieurs listes et arrêtés successifs, les premiers en 1889. En 1996, les sites mégalithiques de Carnac sont inscrits sur la liste indicative de l'UNESCO en vue d'une candidature d'inscription au Patrimoine mondial dans la catégorie culturelle. Le site est géré par le Centre des monuments nationaux, établissement public sous tutelle du Ministère de la Culture. Cependant, à ce jour l'aire d'étude pressentie pour une candidature au Patrimoine mondial regroupe une vingtaine de communes permettant de contextualiser les sites de Carnac dans un ensemble géographique et culturel cohérent de plusieurs centaines de sites.

 

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Le géant du Manio

 

Contexte historique

Les alignements ont été érigés au Néolithique par des communautés sédentarisées entre le Ve millénaire av. J.-C. et le IIe millénaire av. J.-C.. Ces tribus, installées dans de grandes maisons en bois et en argile pratiquaient l'élevage et l'agriculture. La sédentarisation les amena à créer un culte de morts en construisant d'immenses tombeaux collectifs, des stèles géantes, des dolmens et des alignements de menhirs. Les hommes savaient manœuvrer les lourdes pierres grâce à des rondins et des cordes. De nombreuses expériences ont montré qu'avec peu d'hommes la manutention de lourdes pierres était faisable. Le grand menhir de Locmariaquer, lourd de 300 tonnes et constitué de 20 mètres de granite, est un exemple parfait de transport et de levage de pierre.

 

Composition des alignements

Le site est découpé en plusieurs ensembles de menhirs. Dans chaque alignement, les menhirs sont placés par ordre décroissant et chaque série forme un angle précis avec la précédente. En moyenne, les pierres pèsent entre 1 et 2 tonnes mais beaucoup sont nettement plus lourdes. Chaque alignement se termine sur une enceinte mégalithique plus ou moins visible.

 

On constate une certaine organisation entre la taille des blocs et la nature du terrain. En effet, la pente du terrain et la fracturation du granite sous-jacent a influé sur cette organisation. Les interruptions dans les alignements sont dus à des détériorations au cours des siècles, notamment pour la construction des bâtiments voisins aux alignements.

 

D'ouest en est, on trouve :

  • Les alignements du Ménec et ceux de Toul-Chignan.
  • Les alignements de Kermario, ceux du Manio, puis ceux de Kerlescan.
  • Les alignements du petit Ménec, qui se trouvent sur la commune de la Trinité-sur-Mer.

 

La maison des mégalithes, au Ménec, présente au public les enjeux de la restauration du monument et permet de découvrir le site dans toute son ampleur.

 

Source : Wikipedia [Fr]

Voir aussi : Les photos du site

La Roche-aux-Fées - Wikipedia [Fr]
Le dolmen de Bagneux - Wikipedia [Fr]

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 16:48

Le terme alignement de sites désigne une notion controversée : celle de lignes imaginaires reliant certains grands sites préhistoriques. Elle est différente de l’alignement mégalithique, qui est un ensemble de menhirs posés sur une ou plusieurs rangées. Il faut au moins trois menhirs pour parler d'alignement et ceux-ci peuvent compter jusqu'à plusieurs milliers de pierres comme à Carnac. Un alignement de site se caractérise par un alignement à grande échelle de monuments ou d’œuvres importantes. Les lignes ainsi tracées sont plus connues sous le nom de ley lines.

 

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La ligne Saint-Michel - Source : http://www.mythospress.co.uk

 

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Les sites consacrés à Saint-Michel et Apollon - Source : http://www.mythospress.co.uk

 

Historique

En septembre 1870, William Henry Black donnait à la British Archaeological Association, à Hereford, une conférence où il supposait qu'entre « les monuments existe un marquage fait de lignes géométriques qui couvrent l'ensemble de l'Europe occidentale ».

 

L'inventeur de la notion ou le découvreur du phénomène est Alfred Watkins en 1921. Dans son livre Early British Trackways (1922) il propose comme explication celle d'une route d'échanges, inconnue des historiens, mais réelle et utile. Il a systématisé son idée en 1925, dans The Old Straight Track. Le 30 juin 1921, Watkins traversait à cheval des collines près de Blackwardine, dans le Hereforshire quand il nota que de nombreux sentiers semblaient relier une colline à l'autre selon une ligne droite. Il examina alors une carte, et eut une soudaine intuition : les ley lines. Watkins croyait que, dans les temps anciens, quand l'Angleterre était bien plus boisée, le pays était traversée par un réseau de routes fait de lignes droites, et qui utilisait des caractéristiques marquantes du paysages comme des points de navigation, cela avant même l'époque romaine.

 

L’occultiste Dion Fortune, en 1936, dans son roman The Goat-Foot God a émis l’idée que les ley lines sont des lignes de force reliant des sites préhistoriques.

 

Il ne manque pas d'esprits originaux pour affirmer que ces alignements sont parfois des pistes d'atterrissage pour engins spatiaux de civilisations anciennes et inconnues, ou pour des OVNI.

 

David Cowan (2004) et le mouvement New Age y voit des lignes d'énergie terrestre.

 

Le film documentaire La Révélation des Pyramides affirme que les pyramides de Gizeh sont alignées avec un certain nombre d'autres sites archéologiques comme l'île de Pâques, Machu Pichu, Ollantaytambo, la civilisation de Paracas, le pays dogon et Mohenjo-daro1, s'inscrivant dans le cadre des théories pseudo-scientifiques sur la destination de la pyramide de Khéops.

Source : Wikipedia [Fr]

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27 juillet 2013 6 27 /07 /juillet /2013 15:06

Hissarlik ou Hisarlik (en turc Hisarlık, « lieu de la forteresse ») est le nom turc d'une colline située dans l'actuelle province de Çanakkale en Turquie. Il correspond à un site de fouilles archéologiques aujourd'hui reconnu sous le nom de site archéologique de Troie par l'UNESCO, qui l'a inscrit sur la liste de son patrimoine mondial en 1998. Situé dans l'ancienne Troade, à égale distance de la mer Égée et des Dardanelles (6,5 km), le site est en effet communément identifié à la Troie homérique depuis le XIXe siècle, bien que de nombreuses incertitudes demeurent.

 

Hissarlik se présente comme une colline artificielle (ou "tel") formée principalement par les décombres et les ruines enterrés résultant d'accumulations successives de plusieurs millénaires d'occupation humaine. Ce tel, de trente mètres de hauteur, a attiré un certain nombre d'archéologues amateurs dès les années 1850.

 

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L'actuel site d'Hissarlik

 

La recherche de la Troie Homérique

Les récits poétiques et leur influence culturelle

Selon les longs poèmes épiques d’Homère : L'Iliade et l'Odyssée, et celui de Virgile : L'Énéide, un roi mycénien : Agamemnon, mena une importante armée rassemblant des guerriers Achéens venant de Grèce, des iles Cyclades, du sud des Balkans et de Crète qui traversa la Mer Égée pour assiéger la cité majeure du peuple Éolien, sur la Côte-Nord occidentale d’Asie Mineure : Troie. La guerre entre les deux peuples aurait duré dix ans et les Achéens auraient eu raison des Éoliens (ou Troyens) grâce à l’ingéniosité d’Ulysse et l’arbitrage favorable des dieux grecs. Ces auteurs antiques situent l'action entre 1334 et 1135 av. J.-C. Cependant, le mathématicien grec Ératosthène, date l'événement plutôt vers 1184 av. J.-C.

 

Les Romains, qui avaient beaucoup de considération pour les Grecs des périodes classique et hellénistique, souffraient du manque de liens avec cette civilisation. C'est ainsi que serait né le mythe d'Énée, premier fondateur de Rome qui se serait enfui de Troie lorsqu'elle était assiégée par Ulysse et Agamemnon. Ils se considéraient donc comme descendants de la civilisation Éolienne. Après le déclin de l'Empire romain d'Occident, la légende et son influence tombèrent quasiment dans l'oubli.

 

Le nouvel intérêt romantique

Ce n'est qu'au milieu du XVIIIe siècle de notre ère qu'un nouvel intérêt pour la culture classique se manifesta. Les récits d'Homère et de Virgile stimulèrent quelques voyageurs au goût romantique pour le passé, à rechercher les ruines de Troie. En 1776, l’aristocrate français Choiseul-Gouffier analyse l'Iliade et suggére que les ruines de Troie pouvaient être enterrées sous un monticule proche d'un petit hameau turque (Bunarbashi), situé à dix kilomètres de la mer Égée et à treize kilomètres du détroit des Dardanelles. Cette théorie fut popularisée plus tard par son collaborateur Jean-Baptiste Lechevalier et trouva crédit parmi les hellénistes du XIXe siècle.

 

Mais en 1801, ce sont les universitaires britanniques Edward Daniel Clarke et John Martin Cripps qui analysent l'Iliade et avancèrent l'hypothèse que la cité légendaire devait se trouver sous une autre colline plus proche de la côte, que les Turcs appelaient Hissarlik. C'est ainsi qu'au fil des ans, plusieurs autres explorateurs passionnés se rendent sur place pour rechercher des traces de l'existence de la Guerre de Troie. Par exemple en 1810, Lord Byron, réalisa l’expérience de lire l’Iliade sur les lieux mêmes des événements. En 1847, Thomas Burgon publia un rapport sur des fragments de céramiques trouvés dans la zone. Grâce à ses recherches, des universitaires se montrèrent moins sceptiques, et c’est ainsi que Charles Thomas Newton, qui deviendra conservateur des antiquités grecques et romaines du British Museum, compara les découvertes de Thomas Burgon avec les céramiques trouvées en Égypte et arriva à la conclusion qu’elles dataient du XIVe siècle av. J.-C. Dès lors, Charles Newton, intéressé par les recherches sur Troie, alla jusqu’à acheter une partie de la colline à Hissarlik.

 

En 1865, le Britannique Frank Calvert vérifia alors qu'Hissarlik était une élévation artificielle, formée principalement par les décombres et les ruines enterrés qu’il avait en partie localisés au cours de quatre petites fouilles. On a revendiqué récemment, dans les revues spécialisées, l’importante contribution de Calvert dans la découverte archéologique de Troie.

 

Source : Wikipedia [Fr]

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26 juillet 2013 5 26 /07 /juillet /2013 11:25

La théorie des anciens astronautes, aussi surnommée néo-évhémérisme par le sociologue Jean-Bruno Renard, est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennes mythologies et dont l'archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l'a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d'Helena Blavatsky ou en 1962 par Robert Charroux et plus tard en 2009 par Pietro Roberto Lillo.

 

Cette théorie est considérée comme n'ayant aucun fondement par la communauté scientifique, car les éléments archéologiques prétendument inexpliqués ont le plus souvent une explication rationnelle déjà exposée par les archéologues. Par exemple, la technique de fabrication des géoglyphes de Nazca peut aujourd'hui être expliquée par des procédés strictement humains. De même, Jean-Pierre Adam, dans L'archéologie devant l'imposture, explique que la construction de la grande pyramide repose non pas sur un savoir étranger à l'espèce humaine mais bien sur les techniques de l'époque.

 

 

Théorie

La théorie repose sur les hypothèses suivantes :

  • les civilisations anciennes (égyptienne, maya, andines, etc...) n'auraient pas possédé les connaissances nécessaires pour réaliser certaines de leurs constructions ou productions ;
  • des éléments des textes anciens donneraient des indices d'une présence extraterrestre : certains personnages masqués présents sur des fresques anciennes représenteraient des astronautes, d'autres éléments représenteraient des ovnis ou des pistes d'atterrissage ;
  • les extraterrestres auraient influencé le développement des civilisations, en enseignant aux Terriens l'agriculture, l'écriture, etc..., voire en altérant l'ADN humain pour favoriser l'évolution vers une espèce plus intelligente. On rejoint ici la théorie du dessein intelligent extraterrestre, que l'on retrouve dans plusieurs mouvements religieux ou sectaires, comme le mouvement raëlien avec les Elohim, ou chez Jean Sendy ou encore Roger Vigneron, selon qui la Bible évoque le peuple des Élus (Elohim terme hébreu présent dans l'Ancien Testament, qui signifie « Ceux qui viennent des cieux ») venus sur Terre dans leurs roues de lumière (Weidorjes) ;
  • les peuplades primitives, face aux extraterrestres, auraient considéré que ceux-ci étaient des dieux.

 

Selon Erich von Däniken, le culte du cargo est un exemple contemporain de croyances religieuses issues d'une culture tribale confrontée à une civilisation technologiquement avancée.

 

Dans le cadre de cette théorie, les géoglyphes de Nazca, au Pérou, sont notamment considérés comme une piste d'atterrissage pour les extraterrestres, ou bien une sorte de message envoyé par la population locale aux extraterrestres.

 

 

Retombées

La théorie a eu un fort retentissement médiatique. Elle n'a jamais été sérieusement considérée comme une théorie scientifique par les historiens ou les archéologues, mais elle a donné lieu à de nombreuses retombées : 

  • journalistiques, notamment sur Erich von Däniken (1968), influencé par Robert Charroux (1963) ;
  • sceptiques, dans les cercles sceptiques ou zététiques, qui se sont notamment appliqués à invalider l'hypothèse selon laquelle les moyens antiques étaient insuffisants pour produire ce qu'ils ont fait ;
  • sociologiques, pour se pencher sur l'apparition de ces croyances aux extraterrestres. Le sociologue Jean-Bruno Renard a surnommé la théorie des anciens astronautes le néo-évhémérisme. En effet, le philosophe grec Évhémère (IIIe siècle av. J.-C.) expliquait la croyance dans les dieux par l'existence de personnages illustres qui auraient, par la suite, été divinisés par la population. Le néo-évhémérisme suit le même principe : les peuplades primitives, face à une technologie supérieure, auraient divinisé ces visiteurs en provenance de l'espace ;
  • sculpturales : sur un montant de la porte de Ramos, à la nouvelle cathédrale de Salamanque (XVIe et XVIIIe siècles), on reconnaît un astronaute en apesanteur, œuvre du tailleur de pierre Miguel Romero lors de la restauration de 1992.


Selon Jason Colavito, l'écrivain américain H. P. Lovecraft est à l'origine de l'expansion de la théorie des anciens astronautes dans la culture populaire tout au long du XXe siècle. Avec ses récits d'anciens dieux ou démons qui sont des extraterrestres descendus sur terre dans des temps infiniment lointains, Lovecraft aurait eu une influence déterminante sur Louis Pauwels et Jacques Bergier (1960), lesquels ont largement contribué à lancer le thème des anciens astronautes en France, influençant à leur tour Robert Charroux (1962) et, indirectement Von Däniken (1969), qui donna une dimension mondiale au phénomène.

Source : Wikipedia [Fr]

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 18:26

L'astroblème de Rochechouart-Chassenon (entre la Haute-Vienne et la Charente, France), aussi surnommé « la météorite de Rochechouart », est un ensemble de marques laissées par l’impact d’un astéroïde tombé il y a environ 200 millions d’années. De récents travaux fixeraient l'âge du cratère à 201 millions d'années le rendant contemporain de l'extinction massive du Trias-Jurassique.

 

Un astéroïde d’un kilomètre et demi de diamètre percute la Terre à une vitesse d’environ 20 kilomètres par seconde, au lieu-dit de La Judie, dans la commune de Pressignac en Charente. Il laisse un cratère d’au moins 21 kilomètres de diamètre, et ravage tout à plus de 100 kilomètres à la ronde. Des éjectas retombent à plus de 450 kilomètres de là. L’impact modifie également les roches du sous-sol sur plus de 5 kilomètres de profondeur.

 

L’érosion a complètement effacé toute trace dans le relief et seul le léger détour de la Vienne vers le sud dans la commune de Chassenon pourrait lui être attribué. Par contre, le sous-sol conserve de nombreuses roches fracturées, fondues, remuées, que l’on appelle des brèches. Ces roches particulières ont été utilisées pour la construction des monuments gallo-romains, comme les thermes de Chassenon, ainsi que des habitations et monuments dans toute la région.

 

Après avoir suggéré le 8 mai 1967 à l’Académie des sciences de Paris la possibilité d’un impact météoritique à Rochechouart, c’est en 1969 que François Kraut, géologue au Muséum national d'histoire naturelle (MNHN), fait officiellement et formellement état de l’existence du cratère d’impact dans la revue de la société Geologica Bavarica en Allemagne. Cette publication mettait fin au mystère qui entourait l’origine de ces roches et durait depuis leur première description à la fin du XVIIIe siècle.

 

L’astroblème de Rochechouart est la première structure d’impact terrestre à avoir été découverte uniquement par l’observation des effets du choc sur les roches alors qu’aucune structure topographique circulaire n’est identifiable.

 

La photo du site aujourd'hui, cliquer ici.

 

Astrobleme-rochechouart.jpg

Image de synthèse du cratère quelques années après l’impact.

 

Source : Wikipedia [Fr]

Voir aussi : Liste de cratères d'impact sur Terre - Wikipedia [Fr]

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