31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 20:32

Pays faissant partie de la Francophonie :

carte-francophonie-2008

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Sources :

http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/francophonie/oif-carte.shtml

 

 

Pays oû on parle le Français :

Zone Francophone

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Langue marternelle, administrative, de culture, et de minorités francophones (du haut en bas, selon la légende)

 

 

Source :

Francophonie [Wikipedia Fr] (liste des pays, pourcentage etc...)

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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 11:58

L'Alliance des huit nations est une coalition de huit pays (Empire austro-hongrois, France, Empire allemand, Royaume d'Italie, Empire du Japon, Empire de Russie, Royaume-Uni et États-Unis), coalisées durant la colonisation de la Chine, qui y écrasèrent la révolte des Boxers en 1900.

 

Le contingent militaire américain était appelé « China Relief Expedition ».

 

À la fin de la campagne, le gouvernement impérial a été forcé de signer l'inégalitaire Protocole des boxers de 1901.

 

 

Déroulement de la Révolte des Boxers

La naissance du mouvement des Boxers 

 

Les Boxers est le nom donné par les Occidentaux à la secte du Yìhéquán, « Les Poings de la justice et de la concorde », plus tard appelée Yìhétuán, « Milice de la justice et de la concorde » car pour faire face aux forces de police des concessions étrangères elle entrainait ses adhérents aux arts martiaux, à la boxe chinoise tout particulièrement, et à des pratiques mystiques leur permettant — croyaient-ils — d'être invulnérables aux balles. Leur but initial était la lutte contre la dynastie mandchoue des Qing.

 

Le mouvement des Boxers, qui s'inscrit aussi dans la tradition des sociétés secrètes en Chine, est créé au début des années 1890 et semble sortir tout droit du passé de la Chine : il descend sans doute de la rébellion des Huit Trigrammes, ayant eu lieu en 1813, dû au désespoir de la masse paysanne touchée par la crise économique survenue après l'augmentation de la population.

 

La composition de ce mouvement est populaire, les membres de ce groupe étant essentiellement des ouvriers agricoles, mais au fur et à mesure s'ajoutent des bateliers, des porteurs, des artisans ruinés... Les Boxers proviennent presque uniquement de la classe basse de la société chinoise. Leur position dans leurs actions est donc plus radicale, par leur statut dans la société. De plus ce mouvement fait partie de ces sectes à caractère fortement xénophobe.

 

 

Le début d'un conflit ouvert 

Le meurtre de deux missionnaires allemands en novembre 1897 dans le Shandong, par une société secrète chinoise, fut l'un des éléments déclencheurs de la crise. Li Ping-heng, le gouverneur de la province, qui soutenait secrètement le mouvement par anti-christianisme, fut remplacé à la demande des occidentaux. Yu-Hsien, nouveau gouverneur du Shandong, s'avéra cependant soutenir également les actions contre les occidentaux et les chrétiens.

 

Cet événement amena la prise du port de Tsingtao (aujourd'hui : Qingdao) par l'Allemagne, afin de concurrencer Hong Kong et d'établir une base pour son escadre d'Asie (Ostasiengeschwader), et provoqua l'octroi de concessions par la Chine qui fut rapidement suivi par les Russes avec Port-Arthur (aujourd'hui Lüshun), les Français (avec Fort-Bayard, aujourd'hui Zhanjiang) et les Britanniques (avec Port-Edward, aujourd'hui : Wehai), poussant un peu plus les feux nationalistes et xénophobes parmi la population.

 

La révolte pouvait aussi être la conséquence d'une haine anti-réformiste. En effet l'arrivée des européens était également marquée par la naissance d'une nouvelle intelligentsia et un profond bouleversement politique. Ainsi après la défaite contre le Japon, de nombreux intellectuels avaient pris conscience du fait que le pays n'a pu se doter d'une politique de modernisation adéquate face à la montée en puissance du Japon. Les tentatives de réformes, soutenues par l'empereur Guangxu, avaient cependant été écrasées dans l'œuf avec la fin de la Réforme des Cent Jours. Le coup d'État de l'impératrice Cixi (selon l'orthographe française de l'époque: Tseu-Hi), avec la complicité de Yuan Shikai, commandant de la Nouvelle Armée, avait abouti à la mise aux arrêts de l'empereur et à une campagne d'épuration contraignant notamment Kang Youwei, dont le frère avait été exécuté, à l'exil.

 

Les Boxers sortirent de l'ombre en mars 1898, prêchant ouvertement dans les rues sous le slogan « Renversons les Qing, détruisons les étrangers ». Après un dernier accrochage avec les troupes impériales en octobre 1899, l'activité des Boxers se concentra contre les missionnaires et leurs convertis, considérés comme des agents à la solde des « diables étrangers ». Les Boxers détruisirent des lignes télégraphiques et des voies ferrées, mirent à sac les églises catholiques, tuant des missionnaires et des religieuses, et massacrant des Chinois convertis.

 

La cour impériale était divisée au sujet des Boxers. Yu-Hsien, renvoyé de son poste au Shandong sous la pression des occidentaux et remplacé par Yuan Shikai, se rendit à la cour et convainquit plusieurs membres de l'entourage de l'impératrice douairière Cixi, dont le Prince Duan, le Prince Chuang et le général Kang-i, d'apporter leur soutien au mouvement. La faction la plus conservatrice du système impérial Qing décida d'utiliser les Boxers comme une arme contre les puissances étrangères, malgré la vive opposition de Yu Lu, vice-roi du Shandong, et de Yuan Shikai.

 

En janvier 1900, un édit de l'impératrice reconnut les sociétés secrètes. A partir de mai 1900, la cour impériale organisa des groupes de Boxers en milices à Pékin. Les princes Duan et Chuang, et le général Kang-i, furent officiellement nommés à la tête des groupes de Boxers présents dans la capitale.

 

Le 7 juin 1900, des troupes de Boxers commencèrent à arriver en masse à Pékin. La sécurité de la capitale était désormais assurée par le Prince Duan et les forces armées impériales n'intervinrent donc pas pour les arrêter. Dans les jours suivants, près de 450 hommes de troupes occidentaux pénétrèrent dans la capitale chinoise pour protéger les délégations étrangères. La révolte atteignit son paroxysme : les insurgés étaient désormais soutenus ouvertement par des éléments de l'armée et changèrent leur slogan en « Soutenons les Qing, détruisons les étrangers ».

 

 

Le siège des légations occidentales de Pékin 

L'enchaînement des événements 

  •   le 2 juin, l'hostilité de la population et des Boxers est telle que l'on est obligé de mettre en place un périmètre de sécurité autour des légations ;
  •   le 10 juin 1900, le ministre japonais Sugiyama est assassiné ;
  •   le 17 juin, les troupes impériales chinoises se joignent ouvertement aux Boxers pour attaquer les légations ;
  •   le 20 juin 1900, l'assassinat du baron allemand von Ketteler cristallise l'ouverture du conflit ; le siège des légations commence.

 

 

L'atmosphère du siège 

L'atmosphère est très angoissante pour les assiégés, ils sont face à des milliers de Chinois haineux hurlant Cha ! Cha ! Cho ! Cho  « Tue ! Tue ! Brûle ! Brûle ! ». D'autant plus que les membres des légations connaissent le sort réservé aux prisonniers : ainsi le triste destin qui est celui du professeur américain Francis Hubert James, se faisant capturer sur le chemin pour rejoindre la légation britannique. Il est torturé pendant trois jours, décapité, et sa tête finit par être exposée sur l'une des portes de la cité.

 

La faim est aussi source de crainte, puisqu'à la fin du siège, les réfugiés chinois se nourrissent de racines, de feuilles et de l'écorce des arbres. Pour les soldats, c'est la peur d'un débordement qui signifierait la fin, la peur du manque de munitions face à ces Boxers persuadés que les balles sont sans effet sur eux ; par ailleurs, ils n'ont aucune nouvelle de la colonne du général Seymour, qui, lui-même en difficulté à Tien-Tsin, ne se hâte pas, sur la foi de fausses informations selon lesquelles l'ensemble des légations auraient été massacrées. Pour finir, la peur croît avec la chaleur, l'atmosphère lourde provoquée par l'humidité, l'odeur des cadavres, et la vision des nombreux incendies.

 

Le siège des légations de Pékin donne lieu à de multiples légendes. À Londres, on projette de faire célébrer, à la cathédrale Saint-Paul un service à la mémoire des assiégés, qui selon une dépêche provenant de Shanghai auraient tous été massacrés. De multiples dessins décrivaient des moments de lutte acharnée, alors qu'il n'en était rien sur le terrain.

En ce qui concerne la diffusion des événements, la Gazette de Pékin les retransmettait quotidiennement, mais les informations en étaient falsifiées.

 

 

L'Alliance des huit nations 

Article détaillé : Alliance des huit nations.

 

  •   Libération du Quartier des légations : le 20 juin 1900, le conflit entre la cour impériale et les puissances étrangères est ouvert, par l'assassinat du baron allemand von Ketteler. Dès le 10 juin cependant, un corps expéditionnaire avait été constitué, sous le commandement du vice-amiral britannique Lord Seymour, à la tête d'une petite armée de 2 100 hommes environ. Face à une forte opposition, il est contraint de se replier sur Tien-Tsin le 22 juin ; là, les Alliés résistent, sans avoir un sentiment d'urgence, car ils croient, sur de faux rapports, que tous les habitants des légations ont été massacrés. L'annonce par un messager de la survie de la colonie, et de l'urgence à leur porter secours, constitue une forte surprise. Ce n'est que le 4 ou 5 août que les Alliés peuvent se remettre en marche avec l'armée de 20 000 hommes rassemblée en hâte pour aller secourir les légations assiégées. Formée pour moitié de troupes japonaises, elle comprend des troupes issues de l'ensemble des huit nations alliées pour l'occasion (Empire du Japon, Empire allemand, Autriche-Hongrie, États-Unis, France, Royaume d'Italie, Royaume-Uni, Empire de Russie), cette force importante permet à son commandant, le général britannique Sir Alfred Gaselee, de marcher sur Pékin. Il libère la ville le 14 août, non sans avoir dû livrer plusieurs batailles majeures contre les forces chinoises : à Peitsang le 5 août, à Yang Tsun le 6 août, et enfin à Tongzhou le 12 août. Les légations sont libérées après l'épisode dit des 55 jours de Pékin.

 

  •   Massacres par les Occidentaux : Après la libération des légations, les militaires, les colons, aveuglés par la présence de corps mutilés, empaillés, de têtes placées en pyramide, et les innombrables cadavres de chinois chrétiens souillant les eaux des puits, et en état de décomposition dans les fossés, commettent les pires atrocités. Ils tuent les personnes accusées d'être Boxers par milliers, ils pillent, violent, et se font photographier sur le trône impérial.
    Un mois après la chute de la capitale impériale, l'effectif allié atteint les 100 000 hommes, dont 15 000 Français et 18 000 Allemands. Le comte allemand Alfred von Waldersee prend la direction des opérations à la mi-octobre, et organisera plusieurs opérations de « nettoyage » dans la région au cours des mois suivants. D’octobre 1900 au printemps 1901, les troupes allemandes montent plusieurs dizaines d’expéditions punitives dans l’arrière-pays durant lesquelles une violence exemplaire et unique par son ampleur se déploie. Assassinats, viols, pillages, destructions de biens frappent sans discrimination de statut, de sexe ou d'âge. Cette terreur commanditée par l’empereur Guillaume II lui-même a pour but ouvertement revendiqué d’imposer le respect aux Chinois et de prévenir toute autre révolte.

 

  •   Signature du Protocole de paix : Les conséquences de ce drame sur la Chine peuvent être présentées comme l'agonie d'un vieux monde. Toute la population a soutenu ce mouvement, et lorsque l'impératrice douairière fuit son refuge de la cité interdite, elle garde toujours la faveur populaire. Elle fuit en s'habillant en paysanne, suivie de ses sujets dans trois chariots, en devant traverser la « porte de la victoire ». Elle se réfugie à Sianfu, la capitale du Shensi le 28 octobre 1900. Le 1er février 1901, les autorités chinoises acceptent de dissoudre la Société des Boxers. Afin d'apaiser les puissances étrangères, l'impératrice Cixi donne l'ordre aux troupes impériales de participer à la répression des Boxers. L'Alliance propose un protocole de paix humiliant, signé à Pékin le 7 septembre 1901.

 

  • Les principales clauses prévoyaient : le paiement d'une indemnité de 67,5 millions de livres sterling pendant 39 ans, deux « missions de repentance », l'une envers l'Allemagne à cause du meurtre du baron von Ketteler, et l'autre envers le Japon à cause du meurtre du ministre Sugiyama, l'exécution ou le bannissement d'un certain nombre de « responsables » chinois, l'interdiction d'importer des armes, la destruction des forts de Taku, l'expansion des légations, et l'occupation militaire d'un certain nombre de zones.

 

 

BoxerTroops.jpg

 

 

Sources :

Alliance des huit nations [Wikipedia Fr]

Revolte des Boxers [Wikipedia Fr]

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 17:43

 La Guerre russo-japonaise s'est déroulée du 8 février 1904 au 5 septembre 1905. Elle oppose l'Empire russe à l'Empire du Japon.

 

Sur le plan militaire, ce conflit préfigure les guerres du xxe siècle par sa durée (1 an et demi), par les forces engagées (sans doute plus de 2 millions d'hommes au total) et les pertes (156 000 morts, 280 000 blessés, 77 000 prisonniers) ainsi que par l'emploi des techniques les plus modernes de l'art de la guerre (logistique, lignes de communications et renseignements ; opérations combinées terrestres et maritimes ; durée de préparation des engagements). 

 

Sur le plan politique, l'affrontement trouve son origine dans une triple interaction :

  •   l'opposition directe des deux impérialismes japonais et russe. Ce dernier a pour objectif stratégique d'obtenir un accès permanent à l'océan Pacifique.

 

  •   la démarche propre de l'Empire japonais consistant :
    •   d'abord à préserver son indépendance et ses intérêts face aux impérialismes européens de plus en plus présents dans la région depuis la seconde moitié du xixe siècle
    •   ensuite à s'affirmer et à se faire reconnaitre en tant que puissance régionale à part entière, c'est-à-dire comme un acteur développant sa propre stratégie impériale et coloniale, notamment à l'égard de la Corée, à l'égal et à l'identique des autres.

 

 

Origines :

La présence russe dans l'Extrême-Orient sibérien

La Russie impériale poursuit son expansion continentale au-delà du lac Baïkal dans l'extrême-orient sibérien en atteignant le détroit de Béring en 1648. Cependant, cette expansion est en partie stoppée en 1689 par le traité de Nertchinsk qui est signé avec la Chine de la dynastie des Qing. Ce traité fixe la frontière entre les deux pays sur les monts Stanovoï et le fleuve Argoun. De 1689 à 1725, la Russie prend possession de la presqu'île du Kamtchatka et maîtrise alors tous les rivages continentaux de la mer d'Okhotsk. Cependant, l'extension maximale des glaces océaniques hivernales bloque ses rivages durant plusieurs mois chaque année et ne permet donc pas à la Russie d'avoir un accès libre en permanence à l'Océan Pacifique.

 

Pour réaliser cet objectif stratégique traditionnel de sa diplomatie, la Russie doit impérativement disposer d'un accès à la mer du Japon, accès qui lui est refusé durant deux siècles par le Traité de Nertchinsk qui a sanctuarisé le bassin du fleuve Amour. Dès le milieu du xviiie siècle, la poussée russe reprend dans toute cette zone : installation d'avant-postes militaires, de colons et commerçants, de négociants et trappeurs, etc. dans une région faiblement contrôlée par la Chine, en périphérie du principal territoire mandchou. Cette période (1re moitié du xixe siècle) correspond aussi au début de l'affaiblissement de la Chine des Qing.

 

La Russie réalise son objectif d'obtenir un accès à la mer du Japon (et donc de disposer d'une façade maritime en mer libre sur l'océan Pacifique) par le traité d'Aigun (1858) et la 1re Convention de Pékin (1860) conclus avec la Chine. Parallèlement, la Russie négocie avec le Japon au sujet des Îles Kouriles et de Sakhaline en concluant les traités de Shimoda (1855) et de Saint-Pétersbourg (1875), la Russie obtenant ainsi le contrôle de Sakhaline et le Japon celui des îles Kouriles.

 

La présence européenne en Extrême-Orient au début du XIXe siècle

L’expansion européenne en Asie s'est d'abord exercée en direction :

La présence européenne en Extrême-Orient se résumait donc essentiellement au début du xixe siècle aux :

  •   Portugais à Macao depuis 1513, (et dans quelques autres ports chinois dont Canton),
  •   Hollandais cantonnés strictement à l’île de Dejima à partir de 1641, au Japon, depuis le début du xviie siècle.

 

Le Japon après 1854

À la fin du xixe siècle, la pénétration rapide des puissances européennes en Asie et dans le Pacifique est perçue comme une menace par les Japonais. Toutes les principales puissances européennes sont présentes dans l'Extrême-Orient, la plus dynamique étant l'Angleterre, tandis que Néerlandais et Portugais se contentent de gérer leurs colonies. Les Espagnols sont bientôt évincés des Philippines par les Américains, les Anglais obtiendront bientôt une concession à Hong-Kong et les Allemands une concession à Tsing-tao ; les Français ont pris solidement pied en Indochine. Il reste les Russes qui ne veulent pas se laisser distancer.

 

La faiblesse de la Chine des Qing

Avec la dynastie des Qing (1644-1911),

« Jamais l'empire chinois n'a été si vaste, si prospère, si peuplé [...] : c'est la pax sinica, de 1683 à 1830 environ. Puis la corruption, les eunuques, les sociétés secrètes, les étrangers (Anglais, Français, Russes d'abord - Allemands, Japonais, ensuite) minent les assises de la dynastie. Le Traité de Nankin (ouverture de cinq ports et cession de Hong-Kong au Royaume-Uni, 1842) inaugure l'ère des Traités inégaux. »

Mais surtout, la guerre civile dite des Taiping en raison de sa durée (1851-1864) et surtout de l'ampleur des pertes (une vingtaine de millions de morts) affaiblit considérablement l'Empire. Enfin, « Deux guerres perdues, contre la France (1883-1885) et le Japon (1894-1895), la défaite des Boxers » (1899-1901) montrent la véritable situation de faiblesse de la Chine de la fin des Qing.

 

Contexte

Le contexte général de cette guerre est une course de vitesse entre deux empires pour le contrôle de la Mandchourie (région chinoise) et de la Corée, État indépendant en pleine décadence.

 

La construction du Transsibérien jusqu'à Vladivostok va permettre à l'armée impériale russe d'acheminer rapidement des troupes en Mandchourie, de disposer d'un port ouvert en permanence sur le Pacifique et de peser immédiatement sur la Chine et la Corée afin d'obtenir avantages et concessions. À partir des années 1880, les Japonais veulent éviter à tout prix que la Corée tombe sous la domination d'une puissance européenne ou de la Chine. Le traité de Tianjin (18 avril 1885) signé entre la Chine et le Japon garantit une indépendance relative de la Corée.

 

En effet, en même temps qu'il devenait un État moderne, le Japon était amené à une politique d'expansion. Des raisons économiques allaient pousser le Japon à convoiter la Corée, riche de minerai de fer et terre du riz. Le Japon obtient donc le droit de faire du commerce en Corée en 1876 et, depuis le traité de Tianjin, d'y intervenir.

 

Le prétexte de l'intervention japonaise sera trouvé lors de troubles survenus en Corée en 1894. Les Japonais occupent Séoul, provoquant la déclaration de guerre de la Chine au Japon, le 1er août 1894.

 

En 1894 et 1895, cette guerre se déroule entre la Chine et le Japon au sujet précisément du contrôle de la Corée. Le déroulement de la guerre choque les opinions européennes par sa cruauté. Le traité de Shimonoseki (17 avril 1895) consacre la victoire japonaise. Ce traité réitère la garantie de l'"indépendance" coréenne mais octroie aussi au Japon la presqu'île du Liaodong (qui comprend Port-Arthur), territoire chinois au sud de la Mandchourie.

 

Les Russes, mécontents de cette avancée de l'influence japonaise, font alors pression sur le Japon pour qu'il rétrocède ce gain territorial par l'accord de la triple intervention mené conjointement par l'Empire allemand, la France et la Russie. Les autres puissances comme la Grande Bretagne ou les États-Unis, auprès desquelles le Japon cherche un soutien, recommandent la prudence à Tōkyō. Finalement, le Japon doit non seulement céder, en recevant des indemnités, mais constate dans les mois et années qui suivent une augmentation constante de la présence russe tant en Corée qu'en Mandchourie (construction du « Transmandchourien » d'Irkoustk à Vladivostok (1896), concession d'exploitation de la péninsule de Liaodang accordée par la Chine à la Russie (1898), protectorat de la Mandchourie obtenue par la Russie après l'écrasement de la révolte des Boxers chinois (1900), écrasement auquel les Japonais avaient aussi fortement contribué.

 

Pour faire face à ce qu'ils considèrent comme une dangereuse menace, le Japon décide de multiplier par 4 à 5 son budget militaire afin de doubler ses effectifs et de faire de sa flotte la première de la zone asiatique du Pacifique. Les officiers de la marine japonaise étaient déjà formés par la Grande Bretagne, et sur le plan diplomatique, le Japon obtient le 30 janvier 1902 le soutien de l'Angleterre. En octobre 1903, les Russes exigent des Chinois de nouveaux avantages pour respecter les termes d'un accord conclu le 8 avril 1902 entre Saint-Pétersbourg et Pékin. La suspension, en avril 1903, de l'engagement pris par la Russie dans le cadre de cet accord d'évacuer ses troupes par étapes de Mandchourie met le feu aux poudres.

 

Conséquences 

C'est la première fois depuis l'abandon du siège de Vienne par les Turcs en 1683 (deuxième guerre austro-ottomane, 1683-1697), dans le cadre d'un conflit où la partie qui n'est pas issue de la civilisation occidentale ouvre les hostilités, que cet affrontement débouche sur une défaite militaire sans appel de la puissance occidentale ; défaite ayant des conséquences stratégiques de grande ampleur pour tous les acteurs de l'événement.

 

Ce conflit, excentré et exotique par rapport aux rivalités directes entre nations européennes, s'avère gros de conséquences pour l'avenir :

 

  •   l'entrée simultanée des États-Unis et du Japon comme grandes puissances en Asie, dans la perspective de leur rivalité ultérieure,
  •   les premiers signes de vacillement de la Russie tsariste,
  •   le constat de la faiblesse de l'appareil militaire russe dans la perspective des alliances européennes, en particulier de l'alliance franco-russe,
  •   le Japon de « race jaune » comme première nation « non blanche » à entrer dans le cercle des grandes puissances dites modernes (pour employer le vocabulaire de l'époque)
  •   le Japon se percevant dorénavant comme faisant partie des grandes puissances et la seule qui soit « non blanche ». Ceci lui permettra d'utiliser à son avantage le ressentiment des peuples colonisés d'Asie tout en développant sa propre politique coloniale et impérialiste. Sa victoire encouragea les nationalistes asiatiques qui suscitèrent des troubles en Inde (1906-1907) et en Indochine (1908). Elle permit au Japon d'étendre son protectorat en Corée qu'il annexe en 1910.

 

D'autre part, sa politique d'investissements en Chine commença à inquiéter les États-Unis.

 

Mission militaire française auprès de l'armée japonaise pendant la guerre russo-japonaise

Au titre d'officiers étrangers observateurs, le gouvernement français détache en Mandchourie, pendant la guerre russo-japonaise, le colonel Corvisart et le capitaine Charles-Émile Bertin auprès de l'armée japonaise en campagne pour suivre les opérations militaires pendant la période du 1er avril 1904 jusqu'à la conclusion de la paix. Le capitaine Charles Bertin ne rentre en France que le 22 janvier 1906.

 


Sources :

Guerre russo-japonaise [Wikipedia Fr]

La France et le Japon - Une page d'histoire trop méconnue 

 

Guerre sino-japonaise (1894-1895) [Wikipedia Fr]

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 16:27

L'indépendance de l'Inde (et du Pakistan) a eu lieu en 1947. Dans leur empire des Indes, les Britanniques avaient modernisé le pays, mais ils étaient les maîtres de l'administration. Les élites indiennes souvent éduquées à l'anglaise, demandaient une participation à la direction du pays. À partir de 1920, ils y arrivent progressivement par des campagnes de désobéissance civile animées par Gandhi et le parti du Congrès. L'indépendance se traduit par la division du pays entre l'Inde et le Pakistan où se concentre par transfert de population, la très forte minorité musulmane. 


 

La revendication pour l'indépendance


En 1885, le parti du Congrès est fondé à Bombay. Ce n'est qu'en 1906, que celui-ci réclame l'autonomie pour l'Inde (qui resterait dans l'empire), donc la création d'assemblées élues et une plus forte participation des Indiens au gouvernement local. La forte minorité musulmane craigrant d'être submergée par la majorité hindouiste fonde en 1906 la Ligue musulmane, chargée de défendre les intérêts de cette minorité.

 

Pendant la Première Guerre mondiale, près de 1,3 millions d'Indiens combattent en Europe et au Proche-Orient (100 000 sont tués). Les Indiens espèrent, qu'en contrepartie, les Britanniques leur accorderaient plus de place dans le gouvernement local. Mais le 13 avril 1919, à Amristar (au Pendjab), l'armée britannique tue près de 380 personnes. Les manifestants participaient à «  un jour sans activité », pratique politique lancée par Gandhi pour protester contre le durcissement de la politique britannique. Le fossé est creusé entre colonisés et colonisateurs. Cependant, en décembre 1919, le gouvernement britannique accorde le Government of India Act, qui met en place la représentation des communautés indiennes dans les assemblées locales et centrales, la participation des Indiens dans les gouvernements des états. Mais les Britanniques conservaient les finances et le pouvoir exécutif.

 

Mécontents, une partie des membres du parti du Congrès réclament, dès la fin des années 1920, l'indépendance totale de l'Inde. Gandhi multiplie les appels à la désobéissance civile (pas de participation aux assemblées et aux gouvernement locaux, boycott des produits britanniques, refus de payer certains impôts en particulier celui sur le sel). Les dirigeants et de nombreux militants du parti du Congrès sont souvent arrêtés et condamnés à des peines de prison (pour Gandhi en 1922-1924, puis en 1930-1931, puis en 1932-1934). Le mouvement de désobéissance civile prend de l'ampleur. Il y a aussi des attentats contre les Britanniques. En 1934, pour élargir son influence le parti du Congrès adopte un programme social et devient le parti socialiste du Congrès panindien.

 

En 1935, devant les difficultés rencontrées en Inde et la sympathie manifestée partout dans le monde pour le mouvement pacifique de désobéissance, les Britanniques accordent un nouveau Government of India Act. Désormais, l'Inde (sans la Birmanie), devient une fédération de onze provinces ayant chacune un gouvernement autonome, des assemblées élues au suffrage censitaire sont mises en place. Le parti du Congrès remporte d'un manière écrasante les élections de 1937 ; ce qui renforce l'inquiétude des musulmans.

 

 

L'indépendance de l'Inde et ses conséquences

 

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Inde fournit plus de 2 millions de soldats à l'armée britannique. Cependant, le parti du Congrès refuse de collaborer avec les Britanniques tant qu'il n'obtiendrait pas l'engagement que l'indépendance serait accordée. En 1942, alors que les troupes japonaises menacent l'Inde depuis la Birmanie qu'ils viennent de conquérir, le Congrès lance la campagne Quit India. Par la non-violence ils tentent d' empêcher la participation de l'Inde à la guerre. Les dirigeants du Congrès dont Jawaharlal Nehru et Gandhi sont emprisonnés pendant quelques mois. A Berlin, Chandra Bose, l'ancien président du parti du Congrès, constitue un gouvernement de l'Inde libre qui pense s'installer dans les territoires que les Japonais contrôleraient.


En 1945, pour sauver leurs intérêts économiques et maintenir les liens culturels, les Britanniques se décident à accorder l'indépendance à l'Inde. Se pose alors le problème de la forme de cette indépendance. Les musulmans ne veulent pas vivre avec les hindouistes. Ils réclament un État particulier le Pakistan. Mais dans beaucoup de régions hindouistes et musulmans cohabitent, et que faire des Sikhs ? Il y a des affrontements sanglants entre les deux communautés. La Ligue musulmane refuse de participer aux élections à l'assemblée constituante, affirmant ainsi son opposition à son intégration dans le nouvel État. En juillet le parlement britannique vote l'Indian Independance Act. L'Inde et le Pakistan formeront deux états distincts, dont les frontières sont floues au Pendjab et au Bengale. Le Pakistan est coupé en deux morceaux séparés par des milliers de kilomètres. Le 15 août l'indépendance est proclamée.

 

La création de deux états indépendants déclenchent des massacres entre les communautés. Il y aura des centaines de milliers de victimes. Pour y échapper, entre 1947 et 1950, plus de sept millions de musulmans quittent l'Inde et dix millions d'hindouistes quittent les régions devenant pakistanaises. Le 30 janvier 1948, Gandhi, qui avait tenté d'éviter la division de l'Inde est assassiné par un fanatique hindou.

 

 

Partition_of_India.PNG

L'éclatement des Indes britanniques en 1947

 

Sources : Independance_de_l'Inde

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 16:17

Les colonies asiatiques ont étés les premières à connaître l'indépendance grâce à des leaders tels que Jawaharlal Nehru et Mohandas Gandhi en Inde, Ho Chi Minh au Viêt Nam ou encore Sukarno et Hatta en Indonésie qui autoproclamèrent leurs pays respectifs indépendants en 1945, prenant les Empires coloniaux au dépourvu au sortir de la Seconde Guerre mondiale.


Les américains comprenant la situation (et pour éviter d'éventuelles tensions comme les Pays-Bas avec l'Indonésie ou encore la France avec ses colonies indochinoises), décidèrent de donner l'indépendance aux Philippines en 1946 ; ce fut le premier pays officiellement indépendant d'Asie.


Le Royaume-Uni suivra en 1947 en déclarant l'indépendance du Pakistan et de l'Inde (bien que les comptoirs portugais et français ne seront pas indépendants avant les années 1950 et 1960). Suite à cela, des tensions ethno-religieuses assaillent les deux pays. Le Royaume-Uni qui rendit également le Sri Lanka et la Birmanie (1948) puis la Malaisie (1957), Singapour (1965), le Brunei (1984) et enfin Hong-Kong (1997).


Les Pays-Bas abandonnèrent l'Indonésie en 1949 suite à une guérilla condamnée par l'ONU qui se prolongera en conflit ethnique post-colonial.


Quand à la France et au Portugal, ce n'est que tardivement qu'elles laissèrent leurs colonies. Pour la France, après une guerre contre l'Indochine qui l'épuise, elle donne l'indépendance au Laos, au Cambodge et au Viêt Nam en 1954 (ce dernier se divise en deux partie, Viêt Nam du Sud et Viêt Nam du Nord, et les plongent dans une guerre pour récupérer la Cochinchine).

 

Le Portugal, quand à lui, rendra son dernier comptoir qu'est Macao en 1999.

 

 

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Dessin politique français célèbre des années 1890. Le gâteau représentant la « Chine » : elle est divisée entre le Royaume-Uni, l'Allemagne, la Russie et le Japon ; la France étant l'arbitre.

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 13:18

La Trêve de Noël est un terme utilisé pour décrire plusieurs et brefs cessez-le-feu non officiels qui ont eu lieu pendant le temps de Noël et le Réveillon de Noël entre les troupes allemandesbritanniques et françaises dans les tranchées lors de la Première Guerre mondiale, en particulier celles entre les troupes britanniques et allemandes stationnées le long du front de l'Ouest en 1914, et dans une moindre mesure en 1915. En 1915, il y eut une trêve de Noël similaire entre les troupes allemandes et françaises. En 1915 et 1916, une trêve eut aussi lieu à Pâques sur le front de l'Est.

 

 

Situation

La Première Guerre mondiale implique la plupart des grandes puissances, la Triple Entente contre les Empires centraux. Le août 1914, la Grande-Bretagne déclare la guerre à l'Allemagne suite à l'ultimatum contre la Belgique, pays dont elle garantit la neutralité. Les troupes allemandes avancent jusqu'à 70 km de Paris en passant par le territoire belge et l'ouest de la France. Du 6 au 12 septembre 1914, lors de la première bataille de la Marne, les français et les britanniques réussissent à forcer une retraite allemande en exploitant une lacune entre la 1re et la 2e armée, mettant fin à l'avance allemande en France. L'armée allemande retraite au nord de la rivière Aisne et se fortifie, instituant les débuts d'un front statique à l'Ouest qui durera trois ans. Suite à cet échec, les forces en opposition tenteront de se déborder dans une course vers la mer, et étendront rapidement des réseaux de tranchées de la mer du Nord à la frontière suisse.

 

La trêve

Les soldats du front occidental étaient épuisés et choqués par l'étendue des pertes humaines qu'ils avaient subies depuis le mois d'août. Au petit matin du 25 décembre, les Français et les Britanniques qui tenaient les tranchées autour de la ville belge d'Ypres entendirent des chants de Noël (Stille nacht) venir des positions ennemies, puis découvrirent que des arbres de Noël étaient placés le long des tranchées allemandes. Lentement, des colonnes de soldats allemands sortirent de leurs tranchées et avancèrent jusqu'au milieu du no man's land, où ils appelèrent les Britanniques à venir les rejoindre. Les deux camps se rencontrèrent au milieu d'un paysage dévasté par les obus, échangèrent des cadeaux, discutèrent et jouèrent au football le lendemain matin. Un chanteur d'opéra, le ténor Kirshhoff, à ce moment officier d'ordonnance, chanta pour les militaires un chant de Noël. Les soldats français ont applaudi jusqu'à ce qu'il revienne chanter.

 

Ce genre de trêve fut courant là où les troupes britanniques et allemandes se faisaient face, et la « fraternisation » (il s'agit plus d'une trêve de fait qu'une fraternisation volontaire) se poursuivit encore par endroits (notamment on prévient l'autre camp de se protéger des bombardements d'artillerie ou on pratique des trêves pour pouvoir enterrer ses morts) pendant une semaine jusqu'à ce que les autorités militaires y mettent un frein.

 

Il n'y eut cependant pas de trêve dans les secteurs où seuls des Français et des Allemands s'affrontaient.

 

Conséquences

Malgré la destruction des photos prises lors de cet événement, certaines arrivèrent à Londres et firent la une de nombreux journaux, dont celle du Daily Mirror, portant le titre An historic group: British and German soldiers photographed together le 8 janvier 1915. Aucun média allemand ou français ne relate cette trêve.

 

L'État-major fait donner l'artillerie pour disperser les groupes fraternisant les jours suivants et fait déplacer les Unités « contaminées » sur les zones de combat les plus dures. Sur le front de l'Est, les conséquences sont plus graves : la répression des fraternisations du côté russe entraîne des mutineries et concourt à la décomposition du front russe. Lors de l'insurrection de Petrograd en 1917, les soldats fraternisent avec les ouvriers, ce qui va dans le sens de la bolchevisation de l'armée.

 

 

Sources :

Trève_de_Noël [Wikipedia Fr]

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 01:55

Iles-outre-mer-des-etats-europeens.jpg

(Cliquer sur l'image pour agrandir)

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 01:46

Malaisie (1941)

Articles détaillés : Bataille de Malaisie et Bataille de Singapour.

 

 

L'invasion de la Malaisie débuta le même jour que le bombardement de Pearl Harbor, le 8 décembre 1941 (le 7 selon l'autre fuseau). L'armée Shōwa y affronta une coalition de soldats malais, britanniques, indiens et australiens. Les forces alliées furent vaincues en moins de deux mois, subissant près de 50 000 pertes. Nombre de combattants se réfugièrent à Singapour qui fut prise en deux semaines. Les Britanniques capitulant le 15 février 1942, 80 000 soldats anglais, indiens, canadiens et australiens rendirent les armes. En guise de représailles, car la reddition étant une provocation pour elle, l'armée Shōwa commit le massacre de Sook Ching, tuant près de 20 000 civils.

 

 

Birmanie

Article détaillé : Campagne de Birmanie.

 

 

La Birmanie fut envahie en janvier 1942. La capture de la capitale Rangoon fut complétée le 7 mars, les alliés se réfugiant dès lors dans le nord du pays, espérant faire la jonction avec les forces chinoises. Le 10 mai, la Thaïlande, alliée du Japon franchit la frontière birmane dans le but de rétablir l'ancien territoire du royaume d'Ayutthaya, capturant Kengtung et refoulant les chinois au Yunnan.


Le point tournant survint en août 1943, avec la création du Commandement de l'Asie du Sud-Est, regroupant les alliés sous les ordres de Louis Mountbatten. Dès lors, la coalition sino-américaine, comprenant notamment la Force X et l'unité Galahad, envisage de reprendre la Haute Birmanie, alors que la 14e armée britannique lorge du côté de la Birmanie centrale et des villes de Meiktila et Mandalay, l'objectif ultime étant la capitale Rangoon.


Après la déroute de l'opération U-Go, l'armée impériale japonaise ne sera plus en mesure de défendre ses conquêtes birmanes et sa résistance s'effondrera au printemps 1945.



 

Philippines (1941)

Articles détaillés : Bataille des Philippines (1941-1942)Bataille de la mer des PhilippinesBataille du golfe de Leyte et Marche de la mort de Bataan.

 

 

Après une série de raids aériens lancés peu après l'invasion de la Malaisie et le bombardement de Pearl Harbor, les forces impériales débarquèrent aux Philippines le 10 décembre 1941 et amorcèrent des combats avec les alliés philippins et américains, entrainant les batailles de Bataan et de Corregidor. Les troupes alliées furent toutefois rapidement débordées au point où leur commandant, Douglas MacArthur, choisit de fuir en Australie en mars.


Le 9 avril, l'occupation de la péninsule de Bataan était complétée avec la reddition de 75 000 soldats alliés qui furent soumis à la marche de la mort de Bataan. Cette marche forcée qui dura du 9 avril au 1er mai, entraîna la mort de plus de 20 000 hommes 13. Les derniers défenseurs, cernés à Corregidor, rendirent finalement les armes le 8 mai après une bataille acharnée.


L'occupation shōwa complétée, les forces de résistance se lancèrent dans une guérilla qui dura jusqu'en octobre 1944, date à laquelle elles rejoignirent les troupes américaines et australiennes débarquées à Leyte.

 

 

Indes orientales néerlandaises

Article détaillé : Campagne des Indes orientales néerlandaises.

 

 

L'attaque sur les Indes orientales néerlandaises, à cheval entre l'Asie du sud-est et l'Océanie, avait pour objectif de s'emparer des importantes ressources naturelles de la colonie.

 

 

Océanie

Articles détaillés : Campagne des îles SalomonCampagne de Nouvelle-GuinéeBataille de Saipan et Bataille de Guam.

 

 

Dans le cadre de leur offensive, les troupes japonaises poussèrent leur avance jusqu'en Océanie,leurs attaques visant notamment à couper les voies de communication des forces alliées.

 

 

Infléchissement de la politique japonaise dans les pays occupés


La Conférence de la Grande Asie orientale, les 5 et 6 novembre
 1943, réunit des représentants de tous les gouvernements alliés du Japon. Ce fut l'un des principaux outils de propagande de ce changement de politique, qui mettait en avant la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale comme un concept de réorganisation de l'Asie de l'Est sur une base d'auto-suffisance. Cette adaptation du discours politique japonais vint cependant trop tard dans le conflit pour avoir de réels effets.


Face aux difficultés militaires, le Japon tenta d'infléchir sa politique en promouvant la coopération avec les pays occupés, et en suscitant des gouvernements collaborateurs et indépendantistes dans certaines colonies occidentales, jusque-là sous administration militaire japonaise.

 


Coup d'arrêt à l'expansionnisme du Japon

Articles détaillés : Bataille d'OkinawaBataille d'Iwo JimaBombardements atomiques de Hiroshima et NagasakiInvasion soviétique de la Mandchourie et Actes de capitulation du Japon.

 

 

En 1945, le Japon était repoussé sur tous les fronts, en Chine, aux Philippines, en Birmanie, en Océanie, tandis que les troupes des États-Unis débarquaient sur son sol. Le 15 août1945, l'Empereur Hirohito annonça la capitulation du pays. La signature des actes officiels de reddition eut lieu le 2 septembre. Le Japon dut rétrocéder la Mandchourie, la Corée etTaïwan, et subir une période d'occupation alliée.

 

 

Japanese_Empire2-fr.png

 

 

Sources :

Expansionnisme_du_Japon_Shöwa [Wikipedia Fr]

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:57

Cet article retrace l'histoire du Japon impérial pendant la première partie de l'ère Shōwa (entre 1926 et 1945) et en décrit l'expansionnisme sur la zone de la « Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale ». Mis en œuvre dès l'ère Meiji et poursuivi durant l'ère Taishō, l'expansionnisme japonais s'intensifia durant l'ère Shōwa, jusqu'à aboutir à une guerre ouverte dans l'ensemble de l'Asie. La défaite militaire du Japon en 1945 vint mettre un terme à son expansionnisme militaire.

 

 

Fondements idéologiques

Articles détaillés : Trésor impérial du JaponEmpereur du Japon et Shintoïsme.

 

 

Partageant les mêmes vues ultranationalistes que Kita et Shūmei ŌkawaNisshō Inoue, élabora pour sa part une synthèse d’ultranationalisme et de bouddhisme. Avec la Ketsumeidan, il fut l’instigateur en 1932 d’une série d'assassinats politiques dont celui du premier ministre Tsuyoshi Inukai ouvrant la voie à la mainmise des militaires sur la vie politique. 

 

 

Ulcérés par le traitement accordé à leur nation par les puissances occidentales lors du traité de Versailles et opposés au Traité naval de Washington et au Traité naval de Londres, de nombreux politiciens et militaires japonais comme Ikki KitaSadao Araki et Fumimaro Konoe réactualisèrent la doctrine du hakkō ichi'u (les huit coins du monde sous un seul toit) et mirent en place une idéologie fondée sur la supériorité de la race nipponne et son droit à dominer l'Asie. Cette idéologie raciste présentait le Japon comme le centre du monde et prenait assise sur l'institution impériale et l'empereur, considéré comme le descendant de la déesse Amaterasu Omikami.

 

À compter du mois d'août 1940, coïncidant avec le 2600e anniversaire de la fondation mythique de la nation, le concept du hakkō ichi'u fut officiellement adopté par le gouvernement Konoe comme devant conduire à l'établissement d'un «nouvel ordre en Asie orientale»3. Des pamphlets reprenant ces principes, comme le Kokutai no hongi (Les Fondements de la politique nationale), furent distribués gratuitement dans la population et les écoles.

 

La propagande, présente depuis le début de l'ère Shōwa, atteignit son paroxysme avec l'intensification de la «guerre sainte» (seisen) du Japon contre la Chine et son entrée en guerre contre l'Occident. Chaque soldat déployé sur le front portait sur lui un exemplaire de poche du Senjinkun dont la phrase introductive était : «Le champ de bataille est l'endroit où l'Armée impériale, obéissant au Commandement impérial, démontre sa vraie nature, conquérant lorsqu'elle attaque, remportant la victoire lorsqu'elle engage le combat, afin de mener la Voie impériale aussi loin que possible, de façon à ce que l'ennemi contemple avec admiration les augustes vertus de Sa Majesté.»

 

L'étranger devint dès lors un kichiku (bête), un être inférieur qui ne pouvait qu'être méprisé. Ce mépris favorisa la violence à l'encontre des populations civiles des pays conquis et des prisonniers, conduisant dans certains cas jusqu'au cannibalisme.

 

Le peuple japonais étant considéré génétiquement supérieur, plusieurs mesures eugénistes furent mises en place par les gouvernements successifs du régime shōwa dans le but de maintenir cette supériorité. Le gouvernement de Fumimaro Konoe promulga ainsi une Loi nationale sur l'Eugénisme qui ordonnait la stérilisation des handicapés mentaux ou des "déviants" et interdisait l'utilisation des moyens contraceptifs. Le gouvernement de Naruhiko Higashikuni instaura quant à lui l'une des dernières mesures eugénistes du régime. Le 19 août 1945, le ministère de l'Intérieur ordonna la création d'un service de prostitution afin "d'endiguer la frénésie démente des troupes d'occupation ainsi que de préserver et de conserver la pureté de notre race."  Des clubs de ce type furent rapidement mis en place par Yoshio Kodama et Ryoichi Sasakawa.

 

 

Taïwan (1895) et Corée (1910)

Articles détaillés : Guerre sino-japonaise (1894-1895)Histoire de l'île de Taïwan et Histoire de la Corée sous occupation japonaise

 

 

Taïwan et la Corée furent incorporées à l'Empire dès l'ère Meiji, le sort de la première étant une conséquence de la première guerre sino-japonaise.

 

Cette annexion fut suivi d'une phase d'assimilation sociale et culturelle coïncidant avec le début de l'ère Shōwa. Ainsi, l'enseignement des langues autochtones étant interdit, les citoyens furent contraints de renoncer à leur nom d'origine.

 

Une partie des Coréens fut déportée vers l'archipel nippon afin de travailler dans les usines japonaises (voir Zainichi), et des Coréennes furent utilisées comme « femmes de réconfort » par l'armée impériale japonaise. Les Coréens émigrés au Japon furent également victimes de répressions, le séisme de Kanto, qui toucha Tokyo en 1923, étant notamment le prétexte à des représailles et des massacres contre cette population.

 

 

Chine

 

Après sa victoire sur la Chine et l'annexion de Taïwan, le Japon Meiji s'imposa parmi les puissances étrangères qui asseyaient à l'époque leur domination politique et économique sur la Chine. L'Empire du Japon tint un rôle important dans la répression de la révolte des Boxers et fut l'une des nations concernées par le Protocole de paix Boxer. Après la guerre russo-japonaise, le Japon s'empara de l'ancienne concession russe dans le Guandong. Le Japon obtint également des concessions à Tianjin et à Hankou.

 

En 1914, entré en guerre aux côtés des Alliés lors de la Première Guerre mondiale, le Japon occupa les concessions de l'Empire allemand dans le Shandong. En 1915, le gouvernement japonais de Shigenobu Ōkuma présenta au président chinois Yuan Shikai une liste de Vingt et une demandes visant à accroître le poids économique et politique du Japon en Chine, et à faire de la Chine une forme de protectorat. La proposition fut initialement refusée par la Chine, mais le Japon présenta ensuite une version abrégée de treize demandes, assorties d'un ultimatum, que le pouvoir chinois finit par accepter. Les pays occidentaux, et notamment les États-Unis, s'inquiétèrent des visées du Japon en Chine et de ses méthodes diplomatiques : un compromis finit par être trouvé avec les États-Unis concernant le Shandong, où le Japon souhaitait pérenniser sa présence : les visées japonaises sur la province furent accompagnées en 1918 par un accord secret avec le gouvernement chinois, puis entérinées en 1919 à la conférence de paix de Paris et incluses dans le traité de Versailles. Cette validation des visées japonaises déclencha en Chine une réaction nationaliste connue sous le nom de mouvement du 4 Mai. Le gouvernement chinois finit par refuser en juin de signer le traité de Versailles.

 

Durant la période des seigneurs de la guerre, le Japon tira avantage du désordre politique en Chine et appuya certaines factions, comme la clique du Fengtian de Zhang Zuolin.

 

 

Invasion de la Mandchourie (1931)

 

Articles détaillés : Conquête de la Mandchourie par le Japon et Mandchoukouo.

 

 

Entre 1926 et 1945, le Japon poursuivit sa politique expansionniste initiée avec l'annexion de la Corée en 1910. Ainsi en 1931, l'armée du Kantogun s'empara de la Mandchourie chinoise. Dès lors, cette région devint un nouvel état sous protection impériale, nommé Mandchoukouo, officiellement gouverné par l'ancien empereur chinois Pu Yi. Le gouvernement japonais y implanta notamment l'unité 731 et mit en place la Kōa-in, qui, avec la collaboration de la Kempeitai, asservit dans des travaux forcés plusieurs millions de civils chinois.

 

 

Seconde Guerre sino-japonaise

Articles détaillés : Guerre de Shanghai (1932)Guerre sino-japonaise (1937-1945) et Gouvernements collaborateurs chinois.

 

 

L'invasion de la Chine continentale fut autorisée par l'empereur Shōwa en juillet 1937. Dès le mois d'août, ce dernier autorisa la suspension des dispositions des conventions internationales sur la protection des prisonniers de guerre auxquelles était partie le Japon comme la Convention de La Haye

 

Des heurts eurent lieu en 1932 et 1936, entre les troupes japonaises et chinoises, à Shanghai, autour de la Grande Muraille et en Mongolie-intérieure. Un traité de paix, signé en 1933, instaura une zone démilitarisée s'étendant de Tianjin à Pékin. Fin 1935, le gouvernement du Hebei proclama son autonomie et entama une politique de collaboration avec les Japonais, permettant à l'Empire de mettre la région sous sa tutelle. En 1936, le Japon commença à soutenir les autonomistes mongols, qui créèrent le gouvernement du Mengjiang.

 

Les troupes de l'armée impériale remontèrent tout d'abord le Chang Jiang, s'assurant la maîtrise de Shanghaï en bombardant la ville, puis de Nankin où elles se livrèrent à un terrible carnage (massacre de Nankin) et enfin de Wuhan au printemps 1939, après y avoir utilisé à maintes reprises les armes chimiques.

 

Après des succès initiaux, l'armée japonaise se vit imposer une vive résistance de la part de l'armée nationaliste de Tchang Kaï-chek et, dans une moindre mesure par les troupes communistes de Mao Zedong. Confrontée à un territoire trop vaste et incapable de capitaliser sur ses gains, l'armée japonaise se trouva dès lors enlisée et, en dépit de l'utilisation de moyens souvent extrêmes notamment à WuhanGuangzhou et Changde (armes chimiques et bactériologiques) ne parvinrent pas à réduire la résistance chinoise. A partir de la fin 1941, l'armée impériale se livra dans le nord de la Chine à une politique de répression de grande ampleur connue sous le nom de Politique des Trois Tout, qui aurait causé la mort d'environ 2,7 millions de civils chinois. Ce n'est qu'avec l'Opération Ichi-Go, lancée en 1944, que les troupes de Hirohito purent connaître un succès relativement durable en prenant une partie des terres sous contrôle de la République de Chine.

 

En mars 1940, les deux gouvernements collaborationnistes mis en place à Pékin en 1937 et à Nankin en 1938 furent fusionnés à Nankin sous le nom de Gouvernement de la République de Chine, avec à sa tête l'ancien premier ministre nationaliste Wang Jingwei. Ce gouvernement ne détenait en pratique aucune réelle autonomie et servait essentiellement à des fins de propagande pour démontrer l'efficacité de la Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale. Il conclut des ententes avec le Japon et le Mandchoukouo et signa le Pacte anti-Komintern en 1941.

 

 

Indochine française (1940)

Article détaillé : Invasion japonaise de l'Indochine.

 

 

L'insistance du Quartier-général impérial, désireux de stationner des troupes en Indochine dans le but de prendre à revers les forces nationalistes chinoises, amena le gouvernement de Hanoi à adopter une politique de collaboration avec l'Empire japonais. Le piétinement des pourparlers amorcés dès le mois d'août 1940 entre le gouvernement colonial français et l'état-major entraîna l'occupation brutale de Lang Son et de Dong Dang. Les combats se poursuivirent en dépit d'une entente de collaboration conclue le 22 septembre, et conduisirent au bombardement de Haiphong. Au total, plus de 800 soldats français périrent au cours des combats. Le 26 septembre, le Quartier-général impérial mit finalement terme au conflit. Le gouvernement de Vichy passa en 1941 des accords avec le Japon qui faisaient bénéficier celui-ci de la clause de la nation favorisée et aboutissaient à une intégration de l'Indochine à la sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale.

 

Inquiets de l'avancée des forces Shōwa en Extrême-Orient, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Hollande imposèrent au Japon à l'été 1941 un embargo sur les produits pétroliers, après avoir signifié un ultimatum officiel demandant le retrait de ces forces de l'Indochine et de la Chine (à l'exclusion du Mandchoukouo). En réaction à cet embargo, Hirohito autorisa le bombardement de Pearl Harbor et le déclenchement de la guerre de la grande Asie orientale.

 

 

Alliance avec la Thaïlande (1941)

Articles détaillés : Histoire de la ThaïlandeGuerre franco-thaïlandaise et Invasion japonaise de la Thaïlande.

 

 

Désireux de venger l'affront qui avait été fait au royaume de Siam en 1893 et 1904 lors des traités territoriaux imposés par la France, le gouvernement du premier ministre Plaek Pibulsonggram profita de l'invasion de la France par l'Allemagne et se lança en 1941 dans une série d'attaques contre l'Indochine française, fidèle à Vichy. Les forces navales des deux états s'affrontèrent notamment lors de la bataille de Koh Chang. Aucun des deux camps n'étant en mesure de s'imposer, le litige fut finalement tranché par le Japon, déjà présent dans le nord du territoire et qui avait offert ses services de médiation. Ce dernier, désireux de se ménager un allié en Asie, trancha en faveur de la Thaïlande et lui octroya des territoires du Laos et du Cambodge.

 

Dès lors, la Thaïlande bascula progressivement dans le camp nippon, ce qui entraina des représailles commerciales de la Grande-Bretagne et des États-Unis qui imposèrent en avril 1941 un embargo sur le pétrole.

 

La Thaïlande tarda cependant à donner au Japon l'autorisation de faire transiter ses forces armées par son territoire, ce qui était nécessaire à l'attaque contre la Malaisie. Le 8 décembre 1941, le Japon décida de passer outre et, afin de pouvoir attaquer la Malaisie, envahit le territoire thaïlandais. Après de brefs heurts entre les troupes thaïlandaises et japonaises, Phibunsongkhram permit aux forces Shōwa de stationner sur son territoire. Convaincu par l'avance des Japonais en Malaisie, il conclut le 21 une alliance militaire qui mena à la déclaration de guerre contre les alliés du 25 janvier 1942.

 

L'armée Shōwa implanta plusieurs dizaines de camps de prisonniers en sol thaïlandais, ces hommes étaient tenus de travailler à la construction de la voie ferrée devant faire le lien entre Bangkok et Rangoon. Au total environ 200 000 civils et 60 000 prisonniers de guerre ont travaillé à ces chantiers. Le taux de mortalité surpassait de loin la moyenne constatée dans les autres camps japonais, qui s'élevait à 27%12. Environ 100 000 civils et 16 000 prisonniers de guerre y ont trouvé la mort. Une version édulcorée de leur sort a été présenté dans Le Pont de la rivière Kwaï.

 

En août 1944, le gouvernement de Phibunsongkhram fut renversé et le régent, Pridi Phanomyong, en profita pour se rapprocher progressivement des alliés et encourager le mouvement de libération Seri Thai dont fut issu le nouveau premier ministre Kuang Abhaiwongse.

 

 

Entrée dans le conflit mondial

Article détaillé : Guerre en Asie et dans le Pacifique.

 

 

En décembre 1941, l'Empire du Japon, allié depuis septembre 1940 à l'Allemagne nazie et au Royaume d'Italie dans le cadre de l'Axe Rome-Berlin-Tokyo, déclencha la guerre contre les possessions occidentales en Asie et en Océanie.

 

 

Pearl Harbor

Article détaillé : Attaque sur Pearl Harbor.

 

 

L'attaque contre la flotte des États-Unis à Pearl Harbor est l'épisode le plus connu du déclenchement des hostilités. Plusieurs autres attaques eurent néanmoins lieu le même jour, dans le cadre d'une offensive multiple et de grande envergure.

 

 

La suite ici

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:32

Le Japon, en tant qu’allié du Royaume-Uni, déclare la guerre à l’Allemagne le 23 août 1914, mais sa participation au conflit se limite à l’occupation des colonies allemandes de l’océan Pacifique (îles Marshall, Carolines et Mariannes) et des concessions allemandes de Chine (Shandong).

 

De plus, le Royaume-Uni demande l’aide du Japon. Le croiseur Akashi et huit destroyers sont envoyés à Malte, chiffre qui est porté par la suite à 17 navires, sans compter les navires à commandement mixte. Cette flotte d’escorte et de soutien protège les convois alliés en Méditerranée et permet aux troupes alliées d’être acheminées d’Égypte vers Salonique et Marseille, pour prendre part à la grande offensive de 1918. Le destroyer Matsu a sauvé plus de 3 000 soldats et membres d’équipage du navire de transport Transylvania, torpillé au large des côtes françaises. En tout, le Japon a escorté 788 bateaux en Méditerranée, dont 700 000 hommes de troupes du Commonwealth britannique.

 

 Il profite du conflit pour renforcer ses positions face aux grandes puissances européennes en Asie.

 

 

Empire colonial Allemand :

 

EmpireColonialAllemand.png

 

 

Sources : 

Première_Guerre_mondiale [Wikipedia Fr]

Siège_de_Tsingtao [Wikipedia Fr]

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