Au Japon coexistent deux attitudes, également répandues, envers la sexualité : le sexe « caché » d’une part, de l’autre le sexe « impudique » et les fantasmes débridés.
Le sexe « caché »
Contrairement à la plupart des civilisations où le sexe est un tabou d’ordre religieux, au Japon, l’interdit est plutôt social que moral. Les relations amoureuses sont souvent cachées. Ainsi, une fille dira à ses parents qu’elle va voir une amie lorsqu’elle a rendez-vous avec son copain. Les jeunes japonais tentent de casser les règles de la bienséance d’antan, et l’on voit, dans les rues du Japon d’aujourd’hui, les couples se promenant main dans la main.
Grosse évolution, quand on sait que sous l’ère Edo, l’épouse devait marcher dix mètres derrière son époux… Par contre, un baiser en public reste tabou, (c’était autrefois synonyme d’engagement au mariage). Ce manque de communication autour du sexe et de l’amour engendre des problèmes : d’après un sondage du planning familial et du ministère de la santé, près de 32% des couples mariés reconnaissent avoir une « vie sexuelle nulle » et 19% n’auraient pas eu de relations sexuelles depuis plus d’un an.
En fait, les relations sexuelles entre époux sont axées sur la procréation, et non sur le plaisir, et l’épouse est vue d’avantage comme une mère que comme une amante. Le mariage, lorsque il est arrangé par la famille ou l’entreprise, est plus un accord de vie à deux qu’un engagement amoureux. Malgré des règles de fidélité strictes (elles valent surtout pour la femme), l’homme a tendance à chercher hors de la maison des satisfactions d’ordre social et sexuel. Il n’en conçoit pas de culpabilité et il est de bon ton que l’épouse demeure indifférente.
Le "deep kiss", c'est le nom japonais du "french kiss" américain.
La position des japonais à l’égard des organes génitaux peut également sembler paradoxale. Si les scènes sexuelles sont très réalistes dans les manga, il est interdit de montrer les organes sexuels en action et les pilosités. Les japonais usent donc d’artifices : phallus en ombres chinoises, monstres tentaculaires, fruits aux formes suggestives, recours à des métaphores typiquement japonaises, comme le saignement du nez, qui signifie une excitation sexuelle.
Un soapland(ソープランド, sōpurando?) est, au Japon, une maison close, en général de luxe, à l'intérieur duquel les clients peuvent se livrer à des massages érotiques ou encore à des activités sexuelles avec des prostituées appelées « companions » (de l'anglais companion qui signifie « petite amie »).
Ces établissements sont officiellement répertoriés comme des bains réservés aux membres d'un club. Plus rare, l'équivalent féminin des soapland existe néanmoins.
Il existe plusieurs sortes de soapland au sein de complexes qui en abritent un nombre varié. Les complexes les plus réputés sont situés dans le quartier de Susukino à Sapporo ainsi qu'à Tōkyō dans les quartiers de Yoshiwara et Kabukicho, à Kawasaki, à Gifu, à Ogoto (Shiga) et à Fukuhara (quartier de Kōbe) mais il existe une quantité d'autres emplacements répartis sur le territoire du Japon, en particulier dans les stations thermales (onsen).
Le prix d'une séance de sōpurando varie selon l'emplacement, l'heure et le temps que dure la séance.
Origine
Les soapland ont vu le jour lorsque la prostitution sur la voie publique est devenue illégale au Japon (loi anti-prostitution du 1er avril 1957) obligeant les lupanars qui peuplaient le quartier de Yoshiwara à se reconvertir hypocritement en maisons de bains. Il s'agissait initialement de sortes de bains publics, connus sous le nom de toruko-buro (littéralement « bain turc » ou encore « hammam»).
En 1984, un dignitaire turc, attiré par les enseignes rutilantes, pénètre dans ce qu'il pensait être un bain turc. Le mot « turc », associé à de la prostitution, ne manqua pas de créer des tensions diplomatiques entre le Japon et la Turquie. À la suite d'une campagne menée par l'écrivain Nusret Sancakli pour dénoncer l'usage de ce terme s'appliquant à un lupanar, une consultation nationale est lancée et le nom de soapland adopté le 19 décembre 1984.
Rituel
Le client est dévêtu par sa companion, qui lui demande en retour de la déshabiller. Le rituel commence en général par des préliminaires dans les douches luxueuses des chambres, où la companion caresse son client et lui induit du savon sur tout le corps, y compris les parties intimes. Dans les soaplands modestes, le prix du savonnage (nyoyoku ryu) n'est pas obligatoirement payant, contrairement aux soaplands de luxe.
Puis la companion invite son client à s'asseoir sur un petit tabouret en plastique nommé sukebe-isu (étymologiquement « siège pervers » ou, plus simplement isu). Ce tabouret, en général de couleur jaune, est fendu en son milieu pour donner accès aux zones érogènes dudit client. Après ces premières préliminaires, le couple prend un bain, en général un jacuzzi pour les soaplands de grand luxe, au cours duquel la companion masturbe notamment le pénis de son client.
Après ce premier rituel, le client s'allonge sur un matelas gonflable en matière plastique (afin qu'il ne soit pas taché lors de l'étape suivante, dénommée le mato play). La companion enduit généreusement son corps ainsi que celui de son client d'une lotion lubrifiante, s'agissant dans la plupart des cas du nori puis s'allonge sur le corps du client. Elle entame alors des mouvements de va-et-vient longitudinaux en faisant glisser la totalité de son corps sur celui de l'homme. Ce rituel est appelé awa odori(泡踊り, littéralement « danse bulleuse »). Le client peut alors choisir une fellation ou un rapport sexuel à même le matelas. Le plus souvent, une fois le rituel du matelas terminé, le client et la prostituée se rincent et s'installent sur un lit pour le rapport sexuel s'ils le désirent. Les massages réalisés relèvent très souvent du nuru massage, un massage érotique pratiqué avec un gel à base d'algue nori enduit sur le corps du client.
Les Japonais disent du soapland qu'il est le roi des fuzoku pour la variété et le raffinement sensuel des techniques utilisées par les awa-hime (reines).
Les soapland sont actuellement en perte de vitesse en raison de la concurrence que leur font les Deribarii herusu qui proposent des soaplands à domicile sous le nom de delivery soap.
Cantonnée traditionnellement au rôle d’épouse et de mère, la femme japonaise commence, tout doucement et malgré la réticence des familles, à se rapprocher du modèle occidental. Son niveau d’éducation augmente. Cependant, aujourd’hui, il est rare qu’une fille poursuive de longues études choisies dans l’optique d’une carrière professionnelle ambitieuse. Les études sont bien souvent envisagées soit comme l’occasion de s’amuser et de rencontrer des amies, soit comme le moyen de faire « un bon mariage » en rencontrant, sur le lieu de travail obtenu après le diplôme, des hommes cultivés et ayant un salaire intéressant. La grande majorité des filles se dirige vers des cursus courts, en « gestion de la maison », lettres et sciences humaines, comptabilité, secrétariat ou santé. Elles y sont incitées par tout le système éducatif, qui reflète, dès le primaire, la tradition de séparation des sexes : les filles suivent des cours d’arts ménagers ; la jupe de l’uniforme est obligatoire, été comme hiver ; dans les écoles mixtes, l’appel des présences en classe se fait sur des registres séparés et commence toujours par les garçons.
Jusqu’à une époque très récente, les femmes s’arrêtaient de travailler après le mariage ou après la naissance du premier enfant. Avec l’arrivée de la crise économique, les ménages ont tout intérêt à ce que la femme travaille. Même ainsi, la japonaise travaille le plus souvent à temps partiel ou en intérim. La loi de 1987 sur l’égalité des sexes sur le marché du travail n’a pas empêché qu’une continue de toucher entre 30 et 50% de moins qu’un homme, et que lorsqu’elle est enceinte, on la pousse à démissionner.
Peu de femme obtiennent des postes à haute responsabilité, dans quelques domaines que ce soit. Plusieurs exceptions notables sont à retenir : le monde des affaires (des femmes sont à la tête notamment de grands groupes de cosmétiques) et de la politique (cinq ministres femmes).
Sachant que, plus qu’ailleurs, au Japon, les femmes demeurent responsables des taches domestiques et de l’éducation des enfants, il n’est pas étonnant qu’elles soient de plus en plus nombreuses à n’avoir plus envie de se marier, privilégiant leur carrière et préférant rester célibataires, ou au moins sans enfant.
Au Japon, c’est plutôt les filles qui draguent, même si cela paraît contradictoire avec l’image de la femme japonaise timide et en retrait, attitude qui relève plus de la convenance que de la vraie timidité.
Guide pour draguer l’homme japonais de vos rêves :
De nombreux japonais pensent que les occidentales sont plus sexy que les japonaises mais qu’elles préfèrent les occidentaux aux japonais.
Pour être populaire auprès des japonais, affirmez-vous, montrez clairement ce que vous voulez, sans être trop directe.
Si vous rencontrez un japonais qui vous plaît, vous devrez engager la conversation, car même après que vous ayez été présentés, il ne vous parlera pas de lui-même.
Quand vous parlez, laissez des « blancs », afin qu’il puisse réfléchir et répondre. Si vous parlez trop, ça l’intimidera.
S’il parle peu, cela peut être le signe qu’il est attiré par vous. N’hésitez pas à paraître confuse et maladroite pour montrer qu’il vous plaît.
Lorsqu’un second rendez-vous est convenu, le japonais voudra prendre en main la situation. Il veut passer pour un héros auprès de sa compagne. Essayez de vous trouver dans des situations nécessitant qu’il vous protège.
Laissez l’homme parler de lui-même. Les japonais sont habitués aux femmes qui les encouragent à parler de leur travail et de leurs loisirs.
Roucouler et battre des mains comme une fillette est optionnel (même si les japonais aiment beaucoup les femmes enfants), mais montrez de l’intérêt pour sa vie.
Très rare en public, le fait qu’un japonais vous touche est un signe de son intérêt pour vous. S’il initie le contact en vous tenant la main ou en vous serrant dans ses bras, c’est particulièrement signifiant : les japonais ne touchent pas les autres généralement.
Embrasser est tabou en public : Essayez de l’emmener à l’écart.
Un baiser dès le premier soir ne dépasse pas les limites de la correction, mais il devra être chaste et rapide. Votre rendez-vous vous baisera peut-être la main avant de vous embrasser. Pas de baiser langoureux, il risquerait de ne plus vous respecter.
Ne vous inquiétez pas s’il ne se passe rien de plus pendant plusieurs semaines mais n’hésitez pas à demander où en sont vos relations.
Certains voudront coucher avec vous dès le premier soir (attention au respect) ou dans les premières semaines, alors que d’autres seront très réservés. Vous pouvez dans ce dernier cas prendre les choses en main.
C’est une tradition typiquement japonaise remontant à l’ère Heian. Dans les collèges et lycées, les élèves portent des uniformes.
Le 1er octobre, ils troquent l’uniforme d’été pour celui d’hiver (le 1er juin ils font l’inverse). La tradition est respectée également dans les entreprises et administrations où les employés portent des uniformes. Chez les salary men, on passe de la chemisette à manches courtes à la chemise à longues manches. Au Japon, où l’on est très stricts en matière de règlements, on sait aussi faire preuve de bon sens. Ainsi, la date pour le Koromogae peut être ajustée en fonction des régions ou en cas de températures éloignées des normales saisonnières.
L’évènement otaku du mois, c’est bien entendu cet énorme Gundam de 18m qui vient d’être assemblé sur l’île artificielle d’Odaiba à Tokyo, pour le 30ème anniversaire de la licenceMobile Suit Gundam. Ce qu’il y a de bien avec les Japonais quand ils se lancent dans un projet, c’est qu’ils y vont à fond. Explications, Photos et Vidéos dans la suite :
Gundam Odaiba says : « MERRY XMAS LOLZ» (photo by Danny Choo)
Qu’on soit fan de robots ou pas, lorsque l’on entre dans le monde hikikomori-esque des mangas et de la japanimation, on croise forcément un jour où l’autre ce nom de code associé à un mecha blanc aux épaules carrées, au torse bleu et au bouc rouge. Gundam, aka le premierReal Robotà avoir vu ses traits s’animer dans une série télévisée au Japon. 30 ans plus tard donc, Gundam modèle original RX-78 de 1979 est immortalisé à l’échelle 1:1, via une statue à la finition digne d’une maquette de qualité certifiée High Grade par le Sergent Keroro(qui je vous le rappelle,adore monter des maquettes de Gundamentre deux tentatives d’invasion de notre planète).
Gundam Odaiba says : « FEARZ» (photo by Danny Choo)
Car Gundam Odaiba n’est pas une simple statue de pierre ou de carton pâte prête à brûler le 14 Juillet prochain. Non, au Japon, les robots c’est sacré. Quand on sait que les chercheurs sont actuellement en train d’étudier les technologies et modèles de robots qui seront peut-être (sûrement) capables de s’occuper des personnes âgées actuelles et futures du pays, on peut éventuellement se dire qu’ils prennent ça très au sérieux. Alors tant qu’à faire, Gundam Odaiba sera en partie mobile, s’illuminera la nuit, fera entendre ses mécanismes et montrera même un peu de fumée, genre « NO STEP, ça chauffe un mecha» .
Cet objet de culte est en place pour 2 mois minimum. Si vous êtes au Japon, c’est donc surl’île artificielle d’Odaibaqu’il faudra se rendre pour l’admirer IRL. Et je ne serai pas surpris de voir une pétition d’otakus voir le jour pour réclamer que le plus réaliste des Gundam taille réelle reste assemblé définitivement ici.
Le franponais est un mot composé de "français" et "japonais", par analogie au mot franglais. Il désigne l'utilisation malencontreuse de mots français par les Japonais.
A l’origine,G. Lucaset son équipe s’étaient fortement inspirés des costumes de samuraïs pour réaliser et imaginer celui deDark Vador(Star Wars).
Aujourd’hui, unecompagnie de création de poupées traditionnelles s’est “amusée” à réinterpréter les éléments de design caractéristiques de Dark Vador pour les réimplanter dans un costume de samouraï ”traditionnel”…
Voici le résultat de ce bel hommage :
Vous pouvezaller icipour en savoir plus (en anglais) sur cette grosse poupée hors de prix (entre 1.200€ pour le casque simple ou 2.200€ pour la tenue complète).
Ou encoreiciou làpour des photos en plus haute résolution.
Pour information, cette poupée est en fait une “gogatsu ningyô” (poupée de mai) que les familles ayant des garçons exposent dans la maison aux alentours dujour des enfantsen hommage et prolongation d’une tradition defamilles de samuraïsqui offraient (carrément) des éléments d’armure à leurs enfants mâles ce jour là.
Voici également une petite collection degogatsu ningyôtraditionnelles (descendre un peu dans la page puis jusqu’en bas).
Le 2 mars 2009, un corps céleste de 40 mètres de diamètre a "frôlé" la Terre en passant à 64 000 km de la planète, une distance quasi nulle à l'échelle cosmique. Ce phénomène relance le débat sur les risques qui pèsent sur l'humanité. Car les scientifiques en sont persuadés : un jour ou l'autre, un corps céleste tombera sur nous, tuant des milliers de personnes ou annihilant toute vie sur la planète. Retour en images sur un scénario catastrophe, largement popularisé par Hollywood.
900 objets volants "dangereux"
Les astronomes ont dénombré 900 objets volants potentiellement "dangereux" dont le diamètre est compris entre 1 et 10 km. La plupart de ces corps se trouvent dans la ceinture d'astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, qui contient des objets pouvant mesurer jusqu'à 1 000 km de diamètre et dont la chute sur Terre éliminerait toute vie pour des millions d'années ! Actuellement, 70 "objets" pourraient nous rendre visite au cours du prochain siècle. S'ils sont tous d'une taille inférieure à 1 km, la chute d'un seul d'entre eux risquerait d'avoir des conséquences irrémédiables pour la planète. Ainsi, Apophis, un astéroïde de 400 mètres, pourrait percuter la Terre en 2036. La collision est quasi-impossible (la probabilité est de 1 pour 1 000) mais si elle avait lieu, elle libèrerait une puissance équivalente à 10 000 mégatonnes de TNT, soit toutes les armes nucléaires de la planète !
Des cicatrices impressionnantes
Au cours de son histoire, notre planète a été soumise à un bombardement intense de météorites géantes. Plus de 140 cratères d'impacts ont ainsi été identifiés sur notre planète. Mais les chutes de météorites n'ont pas toutes les mêmes conséquences sur l'environnement. Elles peuvent former des "trous" comme sur la photo de gauche, montrant le cratère de Barringer, situé dans le désert de l'Arizona, aux Etats-Unis. C'est une météorite de 300 000 tonnes et 45 m de diamètre, tombée il y a 50 000 ans, qui a provoqué ce cratère de 1,2 km de diamètre et 180 m de profondeur. Mais il arrive que des météorites provoquent l'érection de montagnes. Sur la photo de droite, on peut distinguer le site de Gosses Bluff, en Australie. Il fait 24 km de diamètre et a été provoquée par l'impact d'une météorite d'1 km tombée il y a 142 millions d'années. Celle-ci a pénétré la Terre sur 5 km de profondeur à la vitesse de 100 000 km/h, le sol chauffé se soulevant alors pour produire une couronne de montagnes !
L'homme existe-t-il grâce à une météorite ?
L'existence de l'homme a-t-elle été permise ou accélérée grâce à la chute d'une météorite ? C'est une des thèses, défendue par de nombreux scientifiques, qui expliquerait les conditions de l'apparition de l'espèce humaine. Il y a 65 millions d'années, une météorite a percuté le Mexique, dans la péninsule du Yucatan. Mesurant 10 km de diamètre, elle aurait provoqué l'extinction des dinosaures, le choc projetant un immense nuage de poussière dans le ciel et empêchant le soleil de réchauffer la Terre. L'air devenu froid aurait ainsi précipité la disparition des sauriens. Sans cette météorite, les scientifiques pensent que les dinosaures seraient sans doute encore vivants et l'homme inexistant ! (Vue d'artiste de la météorite de Chicxulub qui s'est écrasée dans la péninsule du Yucatan).
La plus grosse explosion de l'ère humaine
Il n'est pas nécessaire de remonter à des millions d'années pour observer les dégâts causés par la chute d'une météorite. Ainsi, la plus grosse explosion connue de l'ère humaine a eu lieu il y a un siècle, le 30 juin 1908, dans la région sibérienne de la Toungouska. La collision d'un astéroïde de 40 mètres de diamètre a libéré une énergie équivalente à plusieurs centaines de fois la bombe d'Hiroshima ! L’explosion détruisit une forêt entière sur plus de 20 km, abattant 60 millions d'arbres, le souffle occasionnant des dégâts sur plus de 100 km. L'onde de choc fut enregistrée en Europe occidentale et aux États-Unis et un nuage de poussières fut entraîné jusqu'en Espagne par la circulation atmosphérique !
Des risques graves pour la santé
Si la chute d'une météorite peut provoquer des dégâts importants sur l'environnement, elle peut aussi avoir de sérieuses conséquences sur la santé humaine. Ainsi, en septembre 2007, une météorite de 2 mètres de diamètre s'est écrasée sur un plateau du Pérou, créant un cratère de 20 mètres de large et 6 mètres de profondeur ! Le caillou a percuté la Terre à 36 000 km/h, la violence de l'impact échauffant le sol et libérant des vapeurs soufrées. Pendant plusieurs jours, sous l'effet de ces gaz toxiques, plusieurs centaines de riverains se sont plaints de maux de têtes et de vomissements.
Deux types de météorites
Si la quasi-totalité des météorites disparait dans l'atmosphère, le processus de désintégration dépend de la composition de l'astéroïde. S'il est pierreux, l'objet se "dissoudra" automatiquement en entrant dans la stratosphère. A l'inverse, s'il est composé de fer, il se décomposera moins facilement en fragments et sera susceptible de causer plus de dégâts en cas de collision. Ce sont ces météorites qui sont la cause des énormes cratères d'impacts visibles à la surface terrestre. Heureusement, elles ne représentent que 7% des objets célestes !
La fin de la vie toutes les 33 millions d'années
Quelles sont les chances pour qu'une météorite de 10 km heurte la Terre ? Elles ne sont pas très élevées : on estime que cela se produit une fois tous les 33 millions d'années environ. Mais les dégâts seraient considérables, car le choc pourrait provoquer l'extinction de la plupart des espèces vivantes.
Vous vous rappelez de “Video Killed the Radio Star” ?
C’est un morceau de 1979 par les Buggles qui expliquait en chanson que la télé en général allait tuer les radios.
C'était le premier clip à être diffusé sur MTV ! Selon la chaîne, ce choix musical est dû au hasard…
En 1981, il y a eu un “Ladies and gentlemen, rock and roll” prononcé par John Lack, puis le jingle de MTV (sur fond d’alunissage d’Apollo 11), et enfin le clip.