22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 21:36

Le plastique des bouteilles libère des perturbateurs endocriniens dans l'eau minérale. Ils pourraient avoir des effets sur la santé, y compris à faibles doses.

L'eau minérale des bouteilles en plastique contient deux fois plus d'hormones (féminines ou masculines) que celle stockée dans des bouteilles en verre ou l'eau du robinet. Autrement dit, le plastique libère dans l'eau ce que l'on appelle des perturbateurs endocriniens. Leurs effets à très faible dose sont encore très mal connus, mais ils sont soupçonnés de modifier chez l'homme le développement et les fonctions sexuelles et reproduc­trices. L'étude conduite par deux chercheurs allemands est publiée dans la revue Environmental Science and Pollution Research.

Martin Wagner et Jörg Oehlman, de l'université Goethe, basée à Francfort, ont sélectionné vingt emballages en plastique d'eaux minérales vendues en Allemagne. Ils ont tous en commun de contenir du polyéthylène téréphthalate (PET). Ce plastique est présent également dans les bouteilles en plastique de boissons gazeuses, d'huile de cuisine et il tapisse aussi l'aluminium recouvrant l'intérieur des briques de boissons de plusieurs marques. Le PET assure à la fois «la transpa­rence du plastique, sa résistance aux chocs, son faible poids et son imperméabilité à l'eau, aux gaz et aux arômes».

«Le travail des deux toxico­logues allemands est sérieux et intéressant», souligne d'emblée René Habert, professeur à l'université Paris-VII, qui dirige l'unité gamétogenèse et génotoxicité (CEA-CNRS). Pour mettre en évidence l'activité hormonale du plastique, Martin Wagner et Jörg Oehlman ont utilisé des levures génétiquement modifiées et des petits escargots d'eau douce, deux modèles de laboratoire classiques pour ce type d'étude. Les levures réalisées à partir d'OGM ont la particularité de changer de couleur en présence d'infimes quantités d'hormones. Chez les petits mollusques, c'est leur reproduction et leur multiplication qui peuvent varier considérablement en fonction des hormones présentes dans l'eau.

Le comportement des levures et des mollusques après un long séjour de près de deux mois dans l'eau n'est pas le même dans les vingt bouteilles en plastique de différents types et les bouteilles témoin en verre. Pas du tout, même. Dans douze d'entre elles, les chercheurs ont noté dans l'eau des bouteilles en plastique une activité hormonale deux fois plus élevée sur les levures. Les mollusques, qui se reproduisent par parthénogenèse (sans mâle), ont eu deux fois plus de petits escargots dans les bouteilles en plastiques à cause des hormones féminines. Ils ont noté aussi deux choses intéressantes : l'eau ayant séjourné dans les briques est plus polluée par ces perturbateurs. En revanche, l'eau des bouteilles en plastique réutilisables - conçues pour être plongées dans l'eau bouillante pour être désinfectées, pratique courante en Allemagne - est moins polluée que les autres dès la deuxième utilisation.

 

Secret industriel

Sans surprise, l'étude a déclenché une levée de boucliers des industriels des plastiques alimentaires. Le BFR, l'organisme allemand chargé de l'évaluation du risque, a publié un communiqué pour préciser que les résultats de cette étude ne permettent pas de conclure à un risque pour la santé. Ce n'était d'ailleurs pas le but des deux chercheurs allemands : ils voulaient seulement mettre en évidence la présence d'hormones dans les bouteilles en plastique. L'origine des perturbateurs endocriniens reste pour eux inexpliquée. Provienent-ils du PET, d'un cocktail de plusieurs molécules du plastique ou de l'antimoine, un minéral utilisé dans la catalyse de plastiques et connu pour être un perturbateur endocrinien ?

«Il y a un défaut d'informations sur les emballages alimentaires. On n'arrive pas à connaître leur composition», relève René Habert qui a récemment montré l'effet toxique d'un phtalate contenu dans le plastique sur des cultures de cellules de testicules. Secret industriel oblige, les toxicologues ont toutes les peines du monde à obtenir la composition précise des produits, comme le déplore aussi Gilles Husson, président de l'Association scientifique européenne pour l'eau et la santé.

Aujourd'hui, le marché de l'eau minérale est aussi contesté pour des raisons environnementales. Il faut sept litres d'eau pour fabriquer une bouteille en plastique et leur commercialisation nécessite des kilomètres de déplacement alors qu'une eau de qualité coule de nos robinets.

 

Source : Le Figaro

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 13:41
Peu de personnes sont au courant qu’une boite de sardines ne contient pas que de la sardine et même, pour certaines d’entre elles, pas de sardines du tout ! En effet dans une boite on peut trouver l’une des 21 espèces de poissons utilisées à la place.




En France, théoriquement, on trouve dans ce type de conserve de la sardina pilchardus c’est-à-dire de la sardine, ce qui n’est pas le cas dans d’autres pays d’Europe ou du monde et bientôt en France. Il faudra donc devenir vigilant et lire impérativement la composition de la conserve pour savoir s’il s’agit de sardines ou non, car toutes les boites commercialisées doivent mentionner le nom scientifique du poisson utilisé.

Si l’on voit un autre nom que sardina pilchardus il s’agit d’un autre poisson que les sardines. On peut alors avoir l’une des 21 espèces utilisées pour faire ce type de conserves, comme le hareng, l’anchois, ou bien encore la dernière espèce en date ajoutée strangomera bentincki originaire du Chili. Cette nouvelle espèce a été autorisée à la suite du nouveau règlement de la commission du 23 décembre 2008 « modifiant le règlement du Conseil portant fixation de normes communes de commercialisation pour les conserves de sardines et des dénominations commerciales applicables aux conserves de sardines et aux conserves de produits du type sardines ».

Il ne faut donc plus se fier à l’appellation « conserves de sardines » si l’on veut manger uniquement de la sardine. Dans ce cas, il faut acheter la conserve composée de sardina pilchardus, ou bien encore acheter des sardines fraîches.

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30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 12:51
Avec IPREDATOR, The Pirate Bay va proposer aux internautes du monde entier de faire transiter toutes leurs communications via un réseau virtuel privé (VPN) qui interdira toute surveillance et tout filtrage des contenus téléchargés et partagés par les utilisateurs.




Les administrateurs de The Pirate Bay avaient présenté l'été dernier un projet de cryptage du web sous le nom de Projet IPETEE (Transparent end-to-end encryption for the internets). L'idée était alors d'implémenter un cryptage des communications de bout en bout de la chaîne de communication, de celui qui envoie un paquet à celui qui le reçoit et le déchiffre. Le chiffrage devait être réalisé au niveau du protocole réseau, de façon à ce qu'il couvre tous les types de communications : emails, web, P2P, streaming, messagerie instantanée...


Sans attendre la sortie de IPETEE, The Pirate Bay a dévoilé cette semaine IPREDATOR, un service de réseau virtuel privé anonyme créé en réaction à l'adoption en Suède d'une loi basée sur la directive européenne IPRED (Intellectual Property Rights Enforcement Directive), qui vise à renforcer les sanctions contre le piratage. La loi permet aux industries culturelles, comme en France, de collecter elles-mêmes les adresses IP des internautes suspectés d'infractions au droit d'auteur.


Avec IPREDATOR, The Pirate Bay propose aux internautes du monde entier de faire transiter toutes leurs communications via un réseau virtuel privé (VPN), qui ne stockera aucune donnée de connexions. Si les ayants droit ou les autorités de police interceptent une adresse IP, ce sera celle du VPN, et il n'y aura pas la possibilité de remonter jusqu'à l'utilisateur. Et surtout, il sera impossible de savoir ce qui se passe au sein du VPN, et de savoir qui télécharge quoi. Dans le cas de la loi Création et Internet et de la riposte graduée, le service permet donc à ceux qui souhaitent continuer à télécharger librement de le faire sans exposer les oeuvres qu'ils partagent, y compris aux yeux des FAI qui ne savent pas ce que font leurs abonnés au sein d'un VPN.

 

Avantage supplémentaire, le VPN interdit tout filtrage. Toutes les communications sont encapsulées, de sorte qu'il est impossible de savoir ce qui est du P2P, du streaming, de la navigation sur Internet ou du jeu en ligne. Les FAI seraient obligés d'interdire le VNP, ce qui semble très improbable.

Le service, qui coûtera 5 euros par mois, est actuellement en phase de bêta-test privé. Il pourrait être ouvert au 1er avril, ce qui n'est pas une farce.

 

Source : Numerama.com

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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 11:45


 

 

 

Si vous vous êtes toujours demandé comment les radeaux de sauvetage d’un Airbus fonctionnent, voilà une occasion miraculeuse, surtout pour les 155 passagers et membres d’équipage qui remercient leur As des As de pilote de les avoir fait amerrir sur la rivière Hudson sans bobo.

Jorge Mozo, un pilote d’Airbus A340, dit que le pilote est un génie, avant de bientôt devenir héros national, à la fois pour avoir pris la décision d’amerrir sur la rivière Hudson, plus calme que l’océan tout proche, et pour ses talents de pilotage.

Il a eu un peu de chance, mais son amerrissage est brillant”, dit le pilote.


Après avoir apparemment rencontré un vol d’oiseaux, les deux moteurs de l’appareil ont été coupés, le système électrique probablement en mode d’urgence et l’ordinateur de bord sans jus. On ne connaît pas le nom du pilote mais il gagne le trophée des Cojones en Or de l’année! [Twitter - excite.fr]

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4 novembre 2008 2 04 /11 /novembre /2008 14:49

nos_enfants_nous_accuseront

Dans un petit village français au pied des Cévennes, le maire a décidé de faire face, a décidé de réagir en faisant passer la cantine scolaire en Bio. Ici comme ailleurs la population est confrontée aux angoisses contre la pollution industrielle, aux dangers de la pollution agro chimique. Ici commence un combat contre une logique qui pourrait devenir irréversible, un combat pour que demain nos enfants ne nous accusent pas.
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 19:49
L'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a appelé mardi la Chine à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire.

La découverte récente de la substance chimique à Hong Kong dans des oeufs produits en Chine fait craindre qu'elle ne soit présente dans de nombreux aliments, comme la viande ou le poisson, a indiqué Zhang Zhongjun, un responsable de la FAO en Chine. Selon ce dernier, le ministre chinois de l'Agriculture a lancé une enquête pour déterminer si de la mélamine avait été ajoutée à la nourriture pour les animaux, ce qui expliquerait sa présence dans la chaîne alimentaire.

"Mais nous ne connaissons pas les détails de cette enquête, nous voulons qu'ils nous communiquent immédiatement les résultats de leurs découvertes", a-t-il dit. "Si la nourriture s'avère contaminée, alors la possibilité (que des porcs, des poulets, des poissons et du bétail soient contaminés) existe", a-t-il ajouté. Pour M. Zhang, certains producteurs peuvent avoir eu le même but que ceux qui ont coupé le lait avec de la mélamine, ce qui permet de faire croire à un taux élevé de protéines.

Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d'autres sont tombés malades le mois dernier. Des oeufs frelatés à la mélamine ont été trouvés en septembre à Dalian, dans le nord-est de la Chine, dans des lots de l'un des plus gros producteurs du pays, Hanwei, a indiqué un responsable local lundi. Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte des oeufs frelatés à la mélamine de la même marque dans l'ancienne colonie britannique.

Selon le Guangzhou Daily, des oeufs de la marque Hanwei ont été retirés des rayons de plusieurs magasins de grands distributeurs dans le sud de la Chine. La société Hanwei n'était pas joignable mardi. Selon la presse chinoise, ses bureaux à Pékin ont nié la découverte d'oeufs contaminés dans la capitale. (belga)

Source : http://www.7sur7.be
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 17:04
Après Europe 1, TF1, c'est au tour de l’agence de presse américaine Bloomberg d'annoncer la mort de Steve Jobs par erreur. Que se passe-t-il dans la presse ? Des vrais-faux scoops avec des sujets importants ?



Après la mort anticipé de Pascal Sevran, et la mort anticipée du Petit Louis, c'est au tour de Steve Jobs de se retrouver mort selon Bloomberg. Cette affaire peut faire rire, et heureusement les spéculations de la presse n'ont pas eu d'impact direct à la bourse.

Pourquoi la presse fait des annonces prématurées ? L'information qui se rationalise, les moyens de communications qui s'accélèrent, la concurrence des blogs y sont pour quelque chose. Le monde veut une information toujours plus rapide, instantanée. Les médias ont une telle pression qu'ils prennent le risque de publier.

Toute le monde sait que les médias ont en banque des articles rédigés d'avance, et publiés lorsque l'évènement se produit. La plupart des articles ne sont pas fait pour être publiés immédiatement.

Et la publicité dans tout cela ? N'est ce pas une technique de marketing consistant à faire du bruit pour mieux améliorer les revenus publicitaires. Combien cela a-t-il rapporté à Bloomberg ? Des milliers de liens vers leurs sites, la une de la presse, du net, et une excuse simple de la direction. Au final, on peut imaginer que tout le monde est content, sauf le public...

Les médias ont le devoir de vérifier les informations. Les médias du net permettent de communiquer une information à un maximum de personnes en un minimum de temps. Aujourd'hui tout et un peu n'importe quoi est diffusé sans en vérifier la source.

Ne doit-on pas faire confiance à la presse ? A qui le tour de faire un cafouillage ?

Source : Gawker.com

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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 22:15

Voici quelques extraits d’articles du “Canard Enchainé” parus durant le mois de mai à propos de la contamination de denrées alimentaires par de l’huile… de moteur. Lesquels produits sont en grande partie encore en rayon parce qu’”il n’y a aucun danger sur la santé” et “aucun impact sur le goût” d’après le service de répression des fraudes.

Ces articles démontrent - une fois de plus - que dans notre belle société moderne, la santé humaine est sacrifiée sur l’autel des profits.

Il faut faire circuler ces infos le plus largement possible. D’après le Canard Enchaîné de cette semaine, l’ANIA (Association Nationale des Industries Alimentaires) attend d’éventuelles reprises des informations par la presse pour commencer à réagir… Et si on les aidait ?

Une liste non exhaustive (et pour cause) des produits contaminés par de l’huile de moteur, fournie par le même Canard enchaîné, est donnée dans la note de bas de page.

 

[Le Canard enchainé, 14 mai 2008] Achetées en Ukraine, 40000 tonnes d’huile de tournesol coupée au lubrifiant pour moteur ont été distribuées en Europe. Et les produits concernés n’ont pas du tous disparu des rayons français.

Depuis le 5 mai, de mayonnaise, des plats cuisinés, de la vinaigrette industrielle, des conserves à l’huile, etc… préparées avec de l’huile de moteur sont en vente dans les grandes surfaces. Et ce avec la bénédiction des pouvoirs publics et de la Commission européenne. Bien sur, le consommateur n’a pas été informé…

Officiellement, tout commence le 21 avril dernier, quand le groupe Saipol, numéro un français de la transformation des oléagineux et accessoirement propriétaire de Lesieur, prévient la Répression des Fraudes que son usine de Sète, où est raffinée de l’huile de tournesol brute, il y a un sérieux pépin. Une grosse rasade d’huile achetée en Ukraine est farcie à l’”huile de moteur“, huile minérale dérivée d’hydrocarbure. Et pas qu’un peu : d’après nos informations, sur 2800 tonnes d’huile apparemment irréprochable, livrées en France, 19 tonnes auraient mieux fait d’aller graisser des rouages et des pistons que des gosiers. Deux jours plus tard, la France informe officiellement ses voisins européens : cette cargaison fait partie d’un énorme lot de 40000 tonnes, qui a atterri non seulement en France, mais aussi aux Pays-Bas, en Italie et en Espagne. Et c’est tout le lot qui a été trafiqué ! De quoi, pour les escrocs, se faire du beurre : sachant que la tonne d’huile de tournesol brute est vendue 1800 euros et que d’après les confidences d’un fonctionnaire de la Commission européenne, ce sont en tout pas moins de 280 tonnes d’huile de moteur qui ont été introduites en douce dans les containers, les margoulins d’Ukraine ont empoché un bénéfice de 504000 dollars (moins ce qu’ils ont déboursé pour l’huile bidon, certes, mais celle ci coûte des clopinettes).

A partir du 26 avril, la Commission européenne et la répression des fraudes rendent publique l’alerte. Officiellement, l’huile de tournesol frelatée mise en bouteilles et les plats préparés à partir de cette mixture ont tous été retirés des rayons et “n’ont pas atteint le consommateur“. Fort bien, mais, au fait combien de lots ont été retirés en tout ? Questionnée par “Le Canard”, la DGGCRF, autrement dit, la Répression des fraudes, explique que “compte tenu du nombre d’entreprises concernées, il est impossible d’en connaître le nombre exact“. Chez Carrefour Promodès, enseigne qui possède la moité des grandes surfaces alimentaires en France, on admet du bout des lèvres avoir retiré pas moins de… 200 produits concernés !

Bref, tout baigne. Sauf qu’il reste un léger problème : Saipol, la maison mère de Lesieur (laquelle marque a fait répondre au Canard par son agence de com’ qu’elle n’était “en rien concernée“), a reçu sa cargaison d’huile frelatée fin février. Et n’y a vu que du feu. Jusqu’à ce qu’un mois plus tard un industriel du nord de l’Europe, destinataire du même lot, l’informe après analyse que quelque chose clochait dans l’huile de tournesol ukrainienne . Et ce n’est qu’un mois plus tard que Lesieur a enfin sonné l’alerte auprès de la Répression de fraudes. La question qui se pose est cruciale : combien de produits assaisonnés à l’huile frelatée ont été conditionnés et commercialisés entre-temps ? Saipol reconnait avoir raffiné l’huile en question pour la vendre ensuite à une trentaine de clients de l’industrie agroalimentaire1 , dont il refuse de citer les noms. Mystère et salade verte. […]

Mais il y a plus sérieux : contrairement à ce qu’ont d’abord assuré la Commission européenne et les pouvoirs publiques français, tous les produits additionnés d’huile contaminés n’ont pas été retirés des rayons. En effet, le 2 mai, la Commission européenne s’est fendue en catimini d’une recommandation autorisant la vente de tous les aliments contenant moins de 10% d’huile de tournesol frelatée. […]

Comme l’admet la DGCCRF dans une note adressée au Canard, le 7 mai, “en l’absence de toxicité aiguë”, tant pis pour les mayonnaises et autres petits plats déjà vendus. “Aucun rappel” n’a été effectué .[…]

Bref, il va s’en dire que les entreprises vont se cacher derrière les recommandations du service public. Pour une affaire qui sort dans la presse, combien sont inconnues ? Comment faire confiance aux agro-industries actuelles qui préfèrent nous empoisonner plutôt que de perdre de l’argent ? Pour l’intérêt de notre santé, nous savons ce qu’il nous reste à faire… cessons de consommer ces produits et parlons-en autour de nous.

 

 

Source : Leplancherdesvaches.net

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