15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 12:23

Le lancement du ballon stratosphérique a eu lieu le dimanche 14 octobre à 17 h 31, heure française, supervisé par un centre de contrôle (mission control) basé à Roswell dans l'état américain du Nouveau-Mexique et retransmis en direct sur internet. Le ballon rempli d'hélium atteint l'altitude de 10 000 m en 26 minutes, à une vitesse variant de 5,2 m/s à 5,8 m/s, puis celle de 20 000 m en h 5 pour enfin atteindre les 39 000 m en un peu plus de deux heures, le vétéran Joseph Kittinger restant tout ce temps en contact radio avec Felix Baumgartner.

 

Après que Kittinger a énoncé un à un les nombreux points de la check-list, Baumgartner se lance dans une chute libre de 4 minutes et 19 secondes et 36 529 mètres, devenant le premier homme à dépasser le mur du son sans propulsion et atteignant la vitesse maximale de 1 342 km/h au bout de (45,5 ± 0,5) secondes, avant d'ouvrir son parachute à 2 500 m d'altitude (et une vitesse d'équilibre alors d'environ 200 km/h) et de se poser sans encombres après une chute totale de 9 minutes et 3 secondes.

 

Comme annoncé par l'équipe Stratos et de très nombreux titres de presse, il bat les records du saut le plus haut du monde à 39 045 mètres d'altitude et de chute libre avec 36 529 mètres, il a également dépassé le mur du son durant sa chute ; plus précisément il aurait atteint 1,24 fois la vitesse du son d'après les résultats officiels. En effet, cette vitesse maximale de 1 342 km/h ayant été atteinte à une très haute altitude et donc à une température très basse, la vitesse du son y est bien inférieure à celle au sol (environ 1 224 km/h), de l'ordre de 1 000 km/h « seulement ».

 

Felix-Baumgartner.jpg

©Jay Nemeth / www.redbullcontentpool.com / AFP

 

Sources :

Felix Baumgartner - Wikipedia [Fr]

La-croix.com

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 15:35

Les deux satellites Echo ont été construits par la NASA dans le cadre de la première expérimentation de satellites de communications. Chaque engin était un satellite ballon passif, dont la surface métallisée permettait la réflexion des ondes hertziennes. Deux points à la surface de la terre pouvaient ainsi être mis en relation via un rebond sur le satellite.

 

 

Echo 1A

Suite à la perte de Echo 1 (échec du lanceur Delta, le 13 mai 1960), Echo 1A (souvent appelé Echo 1) fut lancé et placé en orbite basse le 12 août 1960. Ce ballon de 100 pieds de diamètre (30,1 mètres) avait une enveloppe en Mylar (ou PET) métallisé d'une épaisseur de 0,127 mm. Il permit la transmission intercontinentale de communications téléphoniques, radio et télévisées. Depuis le sol, Echo 1A apparaissait plus brillant que la plupart des étoiles. Il rentra et se consuma dans l'atmosphère le 24 mai 1968.

 

 

ECHO-1-le-premier-satellite-de-communications-actif.jpg

 

 

Echo 2

Echo 2 était un ballon en Mylar métallisé de 41,1 mètres de diamètre dont le système de gonflage était amélioré de manière à rendre la surface plus lisse et plus sphérique. Il fut mis en orbite le 25 janvier 1964 par un lanceur Thor Agena. Il fut utilisé à des fins de communications, ainsi que pour l'étude de la dynamique des engins spatiaux et la géodésie. La NASA abandonna les systèmes de communications passifs après Echo 2. Le ballon rentra dans l'atmosphère le 7 juin 1969.

 

 

Echo-2.jpg

 

 

Utilisation militaire

Le programme Echo fournit des points de référence permettant la localisation précise de la ville de Moscou, rendue nécessaire par le développement de missiles balistiques intercontinentaux.

 

 

Source : Wikipédia - Echo (satellite) [Fr]

 

Voir aussi :

Telstar 1, le premier satellite de communications actif, lancé en 1962.

PAGEOS, un projet de ballon similaire, lancé en 1966.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 14:19

La sonde Helios 2 lancée en 1976 par la nasa, est la deuxième sonde du programme allemand de sondes Helios. Elles ont été placées en orbite autour du Soleil afin d'observer celui-ci. Leur nom se réfère à Hélios, personnification du Soleil dans la mythologie grecque.

 

C'est encore aujourd'hui l'objet le plus rapide fait par l'homme, atteignant une vitesse de pointe de 252 292 km/h, soit 70220 m/s, grâce à la force d'attraction du soleil, soit plus que deux fois la vitesse de la terre autour du soleil.

 

A titre de comparaison, si on compare à la vitesse de la lumière (299 792 458 m/s) cela équivaut à seulement 1/4269ème.

 

 

Helios---Sonde-spatiale.jpg

Prototype des sondes Helios

 

 

Sources :

Wikipedia - Helios 2 [Fr]

Wikipedia - Helios_(spacecraft) [EN]

Solarsystem.nas...2&Display=ReadMore [EN]

 

Voir aussi : Wikipédia - L'assistance gravitationnelle ou appui gravitationnel

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 19:07

Tout l'or et le platine que l'on peut trouver sur Terre est venu de l'espace, lors d'une pluie de météorites ; ces dernières ont percuté notre planète il y a 4 milliards d'années de cela. Les mêmes scientifiques à l'origine de cette découverte affirment qu'il y a assez de ces métaux précieux dans le sol pour recouvrir toute la Terre d'une couche de 4 mètres d'épaisseur (à vos pelles !). A l'époque, la Terre était en formation et le fer fondu a rejoint le centre, emportant de grands volumes de métaux précieux avec lui. C'est alors que la Terre n'avait plus d'or ni de platine en surface : une pluie de météores a bombardé notre Terre durant 200 millions d'années.

La quantité fut de 20 milliards de milliards de tonnes de météorites. On a trouvé des échantillons au Groenland qui se font formée avec la Terre toute naissante. On a déduit que les roches modernes proviennent des météorites, dont l'or et le platine. Toute notre économie fondée sur ces métaux précieux doit donc au hasard d'un évènement cataclysmique...

 

 

Source : Sur-la-toile.com

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 20:30

Imaginez un diamant qui fasse cinq fois la taille de la Terre... Ce n'est pas un rêve de joaillier, mais la trouvaille bien réelle d'une équipe de chercheurs, qui a découvert une nouvelle planète qui n'est en fait qu'un gigantesque diamant.


Le carbone présent sur la planète en orbite autour d'une étoile à neutrons, aurait crystallisé pour se transformer en diamant, révèlent les chercheurs dans leur étude, parue dans le journal scientifique Science.


Et ce n'est pas la seule originalité de cette planète, qui fait donc environ cinq fois la taille de la Terre, rapporte le site Space. Son histoire est aussi très curieuse.


L'étoile à neutrons autour de laquelle elle orbite est une pulsar milliseconde, un type d'étoile qui a généralement un compagnon, une autre étoile, en train de mourir, qu'on appelle une naine blanche. Jusqu'à aujourd'hui, on n'avait trouvé qu'une planète en orbite dans un système de ce genre, en 1992. Mais depuis la découverte de cette pulsar milliseconde en 2009, les scientifiques étaient à la recherche de son compagnon.


Les chercheurs pensent que la planète de diamant était ce compagnon, cette naine blanche. D'après eux, les deux étoiles se seraient rapprochées et le coeur de la naine blanche ne se serait pas complètement fondu dans la pulsar. Autrement dit, sa réaction à l'étoile pulsar a transformé la naine blanche en planète:

«Quand elles sont devenues très proches, l'étoile a perdu beaucoup de sa matière et s'est déplacée à sa distance de sécurité actuelle.»

Le chercheur qui dirige l'équipe explique que leur découverte est une déduction logique :

«Il est vrai que nous n'avons pas été sur la surface de la planète et que nous ne l'avons pas forrée, et d'ailleurs nous n'avons pas eu d'observations optiques de cette planète nous permettant de la voir. En fait ça repose sur notre compréhension de l'évolution des étoiles, et aussi sur la densité de son matériau.»


A 4.000 années lumières de nous, la planète est trop loin pour qu'on puisse envisager de l'exploiter, et en plus si on se posait sur la planète pour y creuser, «on se ferait écraser par la gravité, qui est environ 25 fois plus forte que celle sur Terre».


Les joailliers peuvent donc oublier se servir un jour de ce carbone crystallisé, d'autant plus, explique l'un des chercheurs à CNN, que «pour porter la planète diamant, il faudrait une quantité d'or plus grande que la taille de la Terre pour lui faire un anneau».

 

 

Source :  Slate.fr

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 02:17

Des scientifiques viennent de découvrir un nuage de brume, distant de 12 milliards d’années-lumière et pesant 40 milliard de fois le poids de la Terre. C'est le plus grand nuage jamais découvert dans l'espace.

 


C’est dans une galaxie située à 12 milliards d’années-lumière de la Terre que se trouve le plus éloigné et le plus gigantesque nuage d’eau jamais observé dans tout l’Univers, ont déclaré des scientifiques. D’une masse équivalente à 40 milliards de fois celle de la Terre, ce formidable nuage de brume semble nourrir un trou noir supermassif, plus communément appelé quasar.

 

Les quasars font partie des objets célestes les plus brillants et les plus énergétiques de l’Univers. Il s’agit en fait de trous noirs qui consument gravitationnellement les éléments qui les approchent en les engloutissant dans de puissants jets d’énergie.

 

Un des auteurs de l’étude qui sera publiée dans l’Astronomical Journal Letters, l’astronome Eric Murphy, explique que "en étant consommé par le trou noir, le disque de matière dégage une énergie sous forme de rayons-X et de radiations infrarouges, capable de réchauffer les éléments environnants, formant ainsi le nuage de vapeur d’eau découvert".

 

Une gigantesque quantité d'eau

D’après les observations, réalisées grâce au télescope du mont Mauna Kea d’Hawaii, la vapeur qui enveloppe ce quasar représente suffisamment d’eau pour "remplir tous les océans de la Terre plus de 140 billions de fois ". Les chercheurs révèlent également que cet inhabituel nuage de vapeur d’eau baigne d’autres gaz et d’autres particules autour du trou noir.

 

En réalité, il y a là suffisamment de gaz et de poussière pour que le quasar grossisse de six fois sa taille actuelle, soit jusqu’à atteindre 120 milliards de fois la masse de notre Soleil explique M. Murphy. "Le fait d’avoir détecté une aussi importante quantité [d’eau] dans l’univers est une indication supplémentaire selon laquelle les molécules et les éléments chimiques des galaxies étaient capables d’apparaître immédiatement après le big bang » s’enthousiasme-t-il.

 

Les astronomes espèrent maintenant découvrir quelle quantité d’eau était présente dans l’Univers dans sa prime jeunesse. En effet, cette eau aurait pu avoir un effet refroidissant capable d’affecter la formation des étoiles et l’évolution des galaxies comme notre Voie Lactée, rapporte le National Geographic.

 

 

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Modélisation d'un artiste d'un quasar similare à celui découvert par les scientifiques (Crédits : ESA/NASA)

 

 

Source : Maxisciences.com

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 02:15

Les cieux vont devenir de plus en plus sombres la nuit, en raison de la raréfaction du gaz nécessaire à la naissance des étoiles, ont prévenu des astronomes australiens, assurant toutefois que ce phénomène ne sera notable que dans quelques milliards d'années.

 

 

Environ un tiers du gaz moléculaire, nécessaire à la formation des étoiles, a été utilisé, et les cieux perdent peu à peu de leur éclat la nuit, a déclaré Robert Braun, responsable de l'astronomie et de l'espace au sein de l'agence scientifique gouvernementale australienne CSIRO.


L'équipe de Robert Braun a établi une carte des densités lumineuses des galaxies situées à environ cinq milliards d'années-lumière de la Terre et les a comparées avec "l'univers proche", pour étudier leur niveau de gaz et leur taux de création d'étoiles.

 

"Nous avons vu une baisse dans le nombre d'étoiles formées, dans un rapport supérieur à dix, et probablement plus proche de vingt, voire même de trente", a déclaré M. Braun, dont l'étude doit être publiée dans les notifications mensuelles de la Société royale d'astronomie.

 

"Or il s'est avéré que ces galaxies (anciennes: ndlr) disposaient de dix fois plus de gaz avec lequel former des étoiles, comparé à aujourd'hui. Nous ne voyons simplement pas autant de gaz avec lequel former de nouvelles étoiles", a-t-il expliqué.

 

Il y a huit milliards d'années, une force mystérieuse, appelée par les scientifiques "énergie sombre", a pris le pas sur la force de gravité, entraînant l'expansion de l'univers. 

 

 

Source : levif.rnews.be

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 02:11

De récentes recherches effectuées sur une dizaine de météorites riches en carbone ont démontré que celles-ci contenaient certains éléments constitutifs de l'ADN. Cette découverte apporte de nouvelles preuves à la théorie selon laquelle, la vie sur Terre pourrait provenir de l'espace.

 


C'est une découverte importante sur le mystère des origines de la vie sur Terre. Des chercheurs viennent tout juste de confirmer que les météorites contenaient bien des éléments constitutifs de l'ADN et que ceux-ci provenaient de l'espace. En effet depuis les années 60, les scientifiques avaient déjà observé grâce à des échantillons que ces roches pouvaient renfermer de l'ADN. Mais jusqu'ici ils n'étaient pas sûrs que celui-ci était véritablement issu de l'espace et qu'il ne découlait pas d'une contamination au contact de la vie sur Terre. Désormais, il n'y a donc plus aucun doute.

 

Pour savoir ce qu'il en était, les chercheurs ont en fait analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone et dont neuf ont été retrouvées en Antarctique. Ils ont alors constaté la présence de nucléobases, notamment de l'adénine et de la guanine, qui sont des éléments clés de l'ADN. Mieux encore : ils ont découvert pour la première fois, dans deux de ces météorites, des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues", rapporte l'AFP. Des éléments qui apportent la preuve que cet ADN provient de l'espace et non d'une contamination terrestre, alors qu'aucun de ces nucléotides analogues n'a été retrouvés à proximité de l'impact des deux météorites.

 

Selon cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS), les éléments constitutifs de l'ADN auraient ainsi atteint la Terre par l'intermédiaire de météorites et dans une plus grande quantité et diversité que les scientifiques estimaient jusqu'alors. "Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques", soulignent les auteurs cité par l'AFP. Ainsi, cette découverte fournit de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle la vie sur Terre aurait débuté il y a quelques milliards d'années, à partir d'éléments venus de l'espace. 

 

 

Source : Maxisciences.com

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 12:42

On vient d'assister à la fois à des évènements très chaotiques dans les bourses mondiales et dans Londres. Normalement, cette saison est pourtant très calme pour les journalistes. Alors on pointe du doigt les politiques, les jeunes en mal de reconnaissance, ou les financiers trop avides ; des choses bien « terre-à-terre ». Et si la cause de cette récente folie était à regarder dans les étoiles ?

Oh, nous ne parlons pas d'Astrologie, que Jupiter dans son mercure nous en préserve ! Ni même d'une théorie du complot d'extra-terrestres envahisseurs et très discrets. Non, nous sommes pas loin toutefois d'un scénario de SF : on parle d'une étoile en particulier, la plus proche de nous, soit le soleil. On veut surtout évoquer ses «hoquets», soit les éruptions solaires et plus spécifiquement les éjections de masse coronale. Les astronomes ont repéré tout récemment trois épisodes. Certains scientifiques ont averti que les derniers étaient capables de provoquer des perturbations dans notre alimentation en électricité ainsi que de magnifiques aurores boréales.

Certains d'entre eux
pensent également que ces perturbations géomagnétiques seraient capables d'avoir un impact sur les humains, de changer l'humeur par exemple (de manière négative). Ce n'est pas une hypothèse farfelue, car des études ont trouvé des preuves grâce aux admissions en hôpitaux pour dépression qui étaient plus nombreuses lors de ces phénomènes ; il y a plus de tentatives de mettre fin à ses jours également. Une étude de 2003 avait déjà trouvé que ces « orages magnétiques » pourraient bien affecter les marchés boursiers : les traders deviendraient plus pessimistes d'un coup, en masse.


Bien sûr, ce n'est peut-être qu'une simple coïncidence...

Qu'on se rassure dans l'immédiat : depuis les derniers soubresauts records, le soleil est redevenu « silencieux ». Les astronomes prévoient que d'autres manifestations vont toutefois avoir lieu dans les mois à venir ; un très gros pic d'activité est prévu pour 2013 (sortez couvert).

 

 

Source : Sur-la-toile.com

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19 mai 2011 4 19 /05 /mai /2011 11:50

L'astronome David Benett de l'université de Notre Dame a réalisé une publication où il décrit la découverte d'une nouvelle classe de planètes : des corps de la taille de Jupiter environ, sombres et isolés, car flottant dans l'espace, sans orbiter autour d'une étoile. L'équipe croit que ce genre de planète est « éjecté » de systèmes planétaires en développement.

 

L'étude révèle que des systèmes planétaires deviennent instables et expulsent des planètes. Elle révèle aussi que, statistiquement, le cas ne serait pas rare, au contraire. Il y aurait a priori deux fois plus de « corps planétaires flottants » que d'étoiles. Il pourrait donc y avoir autant de ce type de planètes que de planètes « classiques » comme la Terre. 


Comme ces corps sont sombres, ils sont très difficiles à détecter. Ces planètes ne seraient pas indignes d'intérêt : elles pourraient tout à fait être assez chaudes pour abriter la Vie, par effet de serre en cas de grande présence d'hydrogène.

 

Source : Sur-la-toile.com

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