11 novembre 2009
3
11
/11
/novembre
/2009
16:09
La science s'intéresse à tout, même à nos habitudes dans l'intimité ! L'université de l'Indiana s'est ainsi portée volontaire pour suivre environ 2500 femmes âgées de 18 à 68 ans, et pour vérifier si l'utilisation de lubrifiant accroissait le niveau de plaisir et de satisfaction dans le cadre de notre sexualité.
Les femmes suivies utilisaient du lubrifiant à base de silicone ou d'eau. La réponse à la question centrale de l'étude est positive puisque 70 % des femmes ont répondu que le lubrifiant améliorait le plaisir et la satisfaction d'un rapport.
Les sexologues et médecins recommandent souvent aux femmes de ne pas hésiter à utiliser du lubrifiant afin d'éviter de petites déchirures (qui peuvent par ailleurs accroître la transmission de MST), mais ce conseil ne reposait sur rien de scientifique puisqu'aucune étude sérieuse n'avait encore osé le vérifier. C'est maintenant chose faite et les statistiques sont disponibles.
Published by Milem
-
dans
Etudes
31 octobre 2009
6
31
/10
/octobre
/2009
16:48
Des chercheurs ont comparé l'empreinte écologique de nos animaux domestiques à celles d'autres objets de consommation courante. Ainsi, un grand chien est comparable à un gros véhicule 4x4 qui ferait 10.000km/an, les chats se comparent à une Golf de Wolkswagen, un hamster est l'équivalent d'un téléviseur à plasma, et un poisson rouge correspond à deux téléphones cellulaires.
Les auteurs de l'étude, qui publient un livre intitulé « Time to Eat the Dog: The real guide to sustainable living », encouragent les gens à remplacer les animaux de compagnie par des animaux d'élevage, comme des lapins ou des poulets, qu'ils pourront manger par la suite.
Published by Milem
-
dans
Etudes
15 juillet 2009
3
15
/07
/juillet
/2009
19:24
Un psychologue a fait l'expérience de perdre 240 portefeuilles dans les rues d'Édimbourg. Dans certains se trouvait une photo de famille, d'un chiot, d'un bébé ou d'un couple de personnes âgées, ou une carte montrant que le propriétaire avait fait un don de charité récemment.
Les portefeuilles contenant une photo de bébé ont été les plus souvent rapportés, avec 88 % de retour, suivis de ceux ou figurait la photo du chiot (53 %), de la famille (48 %) et du couple âgé (28 %). Le don de charité arrivait tout juste au dessus du portefeuille témoin, avec 20 % contre 15 % pour ce dernier. En tout, 42 % des portefeuilles ont été récupérés.
Published by Milem
-
dans
Etudes
7 juillet 2009
2
07
/07
/juillet
/2009
14:23
La lutte contre l’obésité tend à donner mauvaise presse au moindre kilo en trop. Une étude portant sur 11.000 Canadiens montre que la « taille mannequin » n’est pas la meilleure si vous comptez faire de vieux os.
Ainsi, ce ne sont pas les personnes ayant un indice de masse corporelle « normal » (IMC 18.5 à 24.9) qui vivent le plus vieux, mais celles qui entrent dans la catégorie « surpoids » (IMC 25 à 29.9), qui ont 17 % moins de risque de mourir. Les personnes maigres (IMC 16.5 à 18.5) ont 73 % de risque de décès de plus que la normale.
Les personnes ayant un léger surpoids sont moins susceptibles de mourir d’infections et de maladies pulmonaires. Elles ont par contre un risque plus grand d’être atteints de maladies cardiovasculaires, mais ce risque peut être compensé par une médication adaptée.
Published by Milem
-
dans
Etudes
16 mai 2009
6
16
/05
/mai
/2009
23:20
Si vous croisez dans la rue un chien menaçant, il y a de bonnes chances pour que son maître le soit aussi.
Laurie Ragatz et ses collègues de l'Université de Virginie occidentale se sont intéressés à ces chiens que l'American Kennel Club classe parmi les espèces «à risque» d'attaquer des humains.
Et leur intuition s'est vérifiée: les propriétaires de ces chiens sont plus nombreux à admettre avoir commis du vandalisme, à s'être battu ou à avoir utilisé des drogues illicites.
La chercheure fait toutefois remarquer que tout ne repose pas sur la génétique du chien: la personnalité de son maître façonne aussi la sienne.
Source : Cyberpresse
Published by Milem
-
dans
Etudes
7 mai 2009
4
07
/05
/mai
/2009
08:24
Une étude japonaise, publiée dans le British Journal of Psychiatry, suggère que le lithium naturellement présent dans l’eau diminue le risque de suicide. Certaines municipalités ajoutent déjà du fluor dans l’eau de ville afin d’éviter les problèmes dentaires, on pourrait imaginer ajouter du lithium aussi. Mais la fluorisation a déjà suscité bien des inquiétudes, et quelques théories du complot, ajouter un oligo-élément qui influence l’humeur serait encore bien plus délicat…
Nous savons déjà que le lithium peut être un puissant stabilisateur de l’humeur chez les personnes bipolaires, et traiter les gens au lithium est aussi associé avec des taux de suicide plus bas.
Cependant, le lithium a aussi des effets secondaires importants et déplaisants à hautes doses, et peut être toxique. Toute proposition d’en ajouter, même en faible quantité, à l’eau de ville devrait être traitée avec prudence et être analysée en profondeur, explique Sophie Corlett.
Published by Milem
-
dans
Etudes
18 avril 2009
6
18
/04
/avril
/2009
15:56
D’après une étude de l’Université d’État de l’Ohio, les étudiants qui utilisent Facebook ont de moins bons résultats scolaires et travaillent moins que les autres. Cette corrélation n’implique pas que Facebook soit responsable de cette moins bonne performance, il est également possible que les moins bons élèves soient davantage attirés par les réseaux sociaux ou par l’internet en général.
Bref, il ne faut pas tirer de conclusions hâtives, nous rappelle Aryn Karpinski, coauteur de l’étude, mais il semble y avoir une relation. Une hypothèse serait que les étudiants qui manquent de motivation se laissent facilement séduire par la source de distraction la plus facilement disponible. En moyenne, les utilisateurs de Facebook étudient 1 h à 5 h semaine, contre 11 h à 15 h pour les autres.
Les statistiques montrent que les étudiants qui ont un emploi sont moins susceptibles d’avoir un compte Facebook, tandis que ceux qui sont dans un domaine scientifique le sont davantage que les littéraires.
Published by Milem
-
dans
Etudes
1 novembre 2008
6
01
/11
/novembre
/2008
18:15
Bien que l'on considère d'emblée les adeptes de heavy metal et de musique classique comme des gens possédant deux types de tempéraments extrêmement opposés, une récente recherche britannique tend à discréditer ces idées préconçues.
En effet, le professeur de psychologie Adrian North, qui travaille à l'Université Heriot-Watt d'Edimbourg, a mené une étude sur une période de trois ans afin de déterminer les liens existant entre les préférences musicales et les divers types de personnalités.
Pour mener à bien son investigation, qui serait l'étude mettant en relation les styles musicaux des personnes et leurs tempéraments la plus importante effectuée à ce jour, monsieur North et ses collaborateurs auraient questionné environs 36 000 invidus à l'échelle mondiale. Ces derniers auraient eux à classifier 104 genres musicaux distincts selon leurs goûts et à remplir, par la suite, un test sur la personnalité.
L'équipe a ainsi constaté que, tout à l'image des inconditionnels de musique classique, les adeptes de heavy metal étaient des individus plein d'aisance qui ont un esprit plutôt innovateur.
Ainsi, les résultats de l'étude vont à l'encontre des croyances populaires qui catégorisent souvent les fans de heavy metal comme des êtres dépressifs et dangereux pour la société, alors qu'ils présenteraient en fait un caractère relativement doux.
Malgré les nombreuses similarités entre les tempéraments des passionnés de musique classique et de heavy metal, les chercheurs ont tout de même noté que contrairement aux premiers, qui présentent une excellente estime d'eux, les seconds manqueraient de confiance en leurs capacités et ne seraient pas très assidus au travail.
Autres constatations de l'étude, les férus de musique rap présenteraient une grande sociabilité, les adeptes de country seraient plutôt ardents à la tâche, tandis que les amoureux de jazz auraient une personnalité créative et une bonne opinion de leur personne.
Source : Radio-Canada
Published by Milem
-
dans
Etudes
15 octobre 2008
3
15
/10
/octobre
/2008
19:49
Quelques minutes de distraction pendant le travail pourraient aider à résoudre des problèmes. C'est ce que suggère une étude publiée dans le journal Psychological Science.
Voilà une référence à retenir la prochaine fois que votre patron vous trouvera près de la machine à café!
Une équipe de chercheurs a demandé à 130 personnes de faire des exercices d'association de mots. La moitié d'entre eux a dû faire une pause et se concentrer sur quelque chose de totalement différent. Ce sont ces derniers qui ont été les plus efficaces lorsque la difficulté du test était élevée.
Cela semble aller à l'encontre d'une étude précédente, qui montrait que la lecture d'emails diminuait davantage le QI des travailleurs que la consommation de cannabis. L'explication serait que dans le cas présent les problèmes à résoudre étaient relativement complexes et demandant une certaine créativité, donc adaptés à une résolution inconsciente pendant la période de distraction.
Les problèmes plus simples ont été moins bien résolus par les participants que l'on a distraits.
Published by Milem
-
dans
Etudes
29 août 2008
5
29
/08
/août
/2008
01:19
Comme les femmes sont souvent moins susceptibles d'atteindre leurs objectifs de vie que les hommes, elle sont fréquemment moins heureuses que les hommes en fin de vie.
Les chercheurs ont utilisé des données s'étalant sur plusieurs décennies afin d'examiner le rôle de désirs inaccomplis et de buts non atteints concernant la satisfaction et le bien-être. Les attentes de succès dépendent des périodes et des générations (par ex : ceux qui ont vécu une dépression économique). Il existe également des nuances selon les composantes démographiques.
Lors de l'analyse, il est quand même ressorti que, globalement, les femmes sont plus heureuses que les hommes lorsqu'elles entrent dans l'âge adulte : ce vernis de bonheur se patine cependant avec le temps. Ainsi, après l'âge de 48 ans, le bonheur des hommes dépasse celui des femmes.
Cela trouve par ailleurs une corrélation avec deux importants facteurs de la satisfaction dans la vie : la famille et les finances. En « fin de parcours », les hommes sont généralement satisfaits de leurs vies de famille et de leurs situations financières.
Lorsqu'il s'agit d'amour, les aspirations féminines et masculines sont globalement les mêmes. 9 personnes sur 10 des deux sexes atteignant l'âge adulte souhaitent un mariage heureux. En réalité, la période la plus malheureuse d'un homme se situe en moyenne dans sa vingtaine ; lorsqu'il est (le plus souvent) célibataire.
Les jeunes hommes souffrent par ailleurs plus souvent de leurs situations financières que les femmes ; en particulier ils souhaitent gagner davantage. Après 34 ans, les hommes sont plus susceptibles d'être mariés que les femmes et l'écart se creuse avec l'âge. Les finances s'améliorent le plus souvent ainsi que leurs pouvoir d'achat : ils peuvent alors envisager d'acheter une belle maison ou une voiture.
Cette étude est d'ailleurs en accord avec d'autres qui avaient trouvé que les générations récentes sont moins satisfaites que les précédentes tout en ayant davantage de moyens à leur disposition.
La plupart des gens veulent un mariage heureux : un échec peut avoir un grand impact sur le bonheur global. Par ailleurs, ceux qui sont célibataires ne peuvent trouver un soutien financier en cas de coup dur.
Quelques chiffres pour résumer :
- A 41 ans, la satisfaction financière des hommes égale celle des femmes
- A 48 ans, le bonheur total des hommes dépasse celui des femmes
- A 64 ans, les hommes sont plus heureux que les femmes sur le plan de la situation familiale.
Sources : Imaginascience, Sciencedaily
Published by Milem
-
dans
Etudes