30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 01:46

Malaisie (1941)

Articles détaillés : Bataille de Malaisie et Bataille de Singapour.

 

 

L'invasion de la Malaisie débuta le même jour que le bombardement de Pearl Harbor, le 8 décembre 1941 (le 7 selon l'autre fuseau). L'armée Shōwa y affronta une coalition de soldats malais, britanniques, indiens et australiens. Les forces alliées furent vaincues en moins de deux mois, subissant près de 50 000 pertes. Nombre de combattants se réfugièrent à Singapour qui fut prise en deux semaines. Les Britanniques capitulant le 15 février 1942, 80 000 soldats anglais, indiens, canadiens et australiens rendirent les armes. En guise de représailles, car la reddition étant une provocation pour elle, l'armée Shōwa commit le massacre de Sook Ching, tuant près de 20 000 civils.

 

 

Birmanie

Article détaillé : Campagne de Birmanie.

 

 

La Birmanie fut envahie en janvier 1942. La capture de la capitale Rangoon fut complétée le 7 mars, les alliés se réfugiant dès lors dans le nord du pays, espérant faire la jonction avec les forces chinoises. Le 10 mai, la Thaïlande, alliée du Japon franchit la frontière birmane dans le but de rétablir l'ancien territoire du royaume d'Ayutthaya, capturant Kengtung et refoulant les chinois au Yunnan.


Le point tournant survint en août 1943, avec la création du Commandement de l'Asie du Sud-Est, regroupant les alliés sous les ordres de Louis Mountbatten. Dès lors, la coalition sino-américaine, comprenant notamment la Force X et l'unité Galahad, envisage de reprendre la Haute Birmanie, alors que la 14e armée britannique lorge du côté de la Birmanie centrale et des villes de Meiktila et Mandalay, l'objectif ultime étant la capitale Rangoon.


Après la déroute de l'opération U-Go, l'armée impériale japonaise ne sera plus en mesure de défendre ses conquêtes birmanes et sa résistance s'effondrera au printemps 1945.



 

Philippines (1941)

Articles détaillés : Bataille des Philippines (1941-1942)Bataille de la mer des PhilippinesBataille du golfe de Leyte et Marche de la mort de Bataan.

 

 

Après une série de raids aériens lancés peu après l'invasion de la Malaisie et le bombardement de Pearl Harbor, les forces impériales débarquèrent aux Philippines le 10 décembre 1941 et amorcèrent des combats avec les alliés philippins et américains, entrainant les batailles de Bataan et de Corregidor. Les troupes alliées furent toutefois rapidement débordées au point où leur commandant, Douglas MacArthur, choisit de fuir en Australie en mars.


Le 9 avril, l'occupation de la péninsule de Bataan était complétée avec la reddition de 75 000 soldats alliés qui furent soumis à la marche de la mort de Bataan. Cette marche forcée qui dura du 9 avril au 1er mai, entraîna la mort de plus de 20 000 hommes 13. Les derniers défenseurs, cernés à Corregidor, rendirent finalement les armes le 8 mai après une bataille acharnée.


L'occupation shōwa complétée, les forces de résistance se lancèrent dans une guérilla qui dura jusqu'en octobre 1944, date à laquelle elles rejoignirent les troupes américaines et australiennes débarquées à Leyte.

 

 

Indes orientales néerlandaises

Article détaillé : Campagne des Indes orientales néerlandaises.

 

 

L'attaque sur les Indes orientales néerlandaises, à cheval entre l'Asie du sud-est et l'Océanie, avait pour objectif de s'emparer des importantes ressources naturelles de la colonie.

 

 

Océanie

Articles détaillés : Campagne des îles SalomonCampagne de Nouvelle-GuinéeBataille de Saipan et Bataille de Guam.

 

 

Dans le cadre de leur offensive, les troupes japonaises poussèrent leur avance jusqu'en Océanie,leurs attaques visant notamment à couper les voies de communication des forces alliées.

 

 

Infléchissement de la politique japonaise dans les pays occupés


La Conférence de la Grande Asie orientale, les 5 et 6 novembre
 1943, réunit des représentants de tous les gouvernements alliés du Japon. Ce fut l'un des principaux outils de propagande de ce changement de politique, qui mettait en avant la Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale comme un concept de réorganisation de l'Asie de l'Est sur une base d'auto-suffisance. Cette adaptation du discours politique japonais vint cependant trop tard dans le conflit pour avoir de réels effets.


Face aux difficultés militaires, le Japon tenta d'infléchir sa politique en promouvant la coopération avec les pays occupés, et en suscitant des gouvernements collaborateurs et indépendantistes dans certaines colonies occidentales, jusque-là sous administration militaire japonaise.

 


Coup d'arrêt à l'expansionnisme du Japon

Articles détaillés : Bataille d'OkinawaBataille d'Iwo JimaBombardements atomiques de Hiroshima et NagasakiInvasion soviétique de la Mandchourie et Actes de capitulation du Japon.

 

 

En 1945, le Japon était repoussé sur tous les fronts, en Chine, aux Philippines, en Birmanie, en Océanie, tandis que les troupes des États-Unis débarquaient sur son sol. Le 15 août1945, l'Empereur Hirohito annonça la capitulation du pays. La signature des actes officiels de reddition eut lieu le 2 septembre. Le Japon dut rétrocéder la Mandchourie, la Corée etTaïwan, et subir une période d'occupation alliée.

 

 

Japanese_Empire2-fr.png

 

 

Sources :

Expansionnisme_du_Japon_Shöwa [Wikipedia Fr]

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:57

Cet article retrace l'histoire du Japon impérial pendant la première partie de l'ère Shōwa (entre 1926 et 1945) et en décrit l'expansionnisme sur la zone de la « Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale ». Mis en œuvre dès l'ère Meiji et poursuivi durant l'ère Taishō, l'expansionnisme japonais s'intensifia durant l'ère Shōwa, jusqu'à aboutir à une guerre ouverte dans l'ensemble de l'Asie. La défaite militaire du Japon en 1945 vint mettre un terme à son expansionnisme militaire.

 

 

Fondements idéologiques

Articles détaillés : Trésor impérial du JaponEmpereur du Japon et Shintoïsme.

 

 

Partageant les mêmes vues ultranationalistes que Kita et Shūmei ŌkawaNisshō Inoue, élabora pour sa part une synthèse d’ultranationalisme et de bouddhisme. Avec la Ketsumeidan, il fut l’instigateur en 1932 d’une série d'assassinats politiques dont celui du premier ministre Tsuyoshi Inukai ouvrant la voie à la mainmise des militaires sur la vie politique. 

 

 

Ulcérés par le traitement accordé à leur nation par les puissances occidentales lors du traité de Versailles et opposés au Traité naval de Washington et au Traité naval de Londres, de nombreux politiciens et militaires japonais comme Ikki KitaSadao Araki et Fumimaro Konoe réactualisèrent la doctrine du hakkō ichi'u (les huit coins du monde sous un seul toit) et mirent en place une idéologie fondée sur la supériorité de la race nipponne et son droit à dominer l'Asie. Cette idéologie raciste présentait le Japon comme le centre du monde et prenait assise sur l'institution impériale et l'empereur, considéré comme le descendant de la déesse Amaterasu Omikami.

 

À compter du mois d'août 1940, coïncidant avec le 2600e anniversaire de la fondation mythique de la nation, le concept du hakkō ichi'u fut officiellement adopté par le gouvernement Konoe comme devant conduire à l'établissement d'un «nouvel ordre en Asie orientale»3. Des pamphlets reprenant ces principes, comme le Kokutai no hongi (Les Fondements de la politique nationale), furent distribués gratuitement dans la population et les écoles.

 

La propagande, présente depuis le début de l'ère Shōwa, atteignit son paroxysme avec l'intensification de la «guerre sainte» (seisen) du Japon contre la Chine et son entrée en guerre contre l'Occident. Chaque soldat déployé sur le front portait sur lui un exemplaire de poche du Senjinkun dont la phrase introductive était : «Le champ de bataille est l'endroit où l'Armée impériale, obéissant au Commandement impérial, démontre sa vraie nature, conquérant lorsqu'elle attaque, remportant la victoire lorsqu'elle engage le combat, afin de mener la Voie impériale aussi loin que possible, de façon à ce que l'ennemi contemple avec admiration les augustes vertus de Sa Majesté.»

 

L'étranger devint dès lors un kichiku (bête), un être inférieur qui ne pouvait qu'être méprisé. Ce mépris favorisa la violence à l'encontre des populations civiles des pays conquis et des prisonniers, conduisant dans certains cas jusqu'au cannibalisme.

 

Le peuple japonais étant considéré génétiquement supérieur, plusieurs mesures eugénistes furent mises en place par les gouvernements successifs du régime shōwa dans le but de maintenir cette supériorité. Le gouvernement de Fumimaro Konoe promulga ainsi une Loi nationale sur l'Eugénisme qui ordonnait la stérilisation des handicapés mentaux ou des "déviants" et interdisait l'utilisation des moyens contraceptifs. Le gouvernement de Naruhiko Higashikuni instaura quant à lui l'une des dernières mesures eugénistes du régime. Le 19 août 1945, le ministère de l'Intérieur ordonna la création d'un service de prostitution afin "d'endiguer la frénésie démente des troupes d'occupation ainsi que de préserver et de conserver la pureté de notre race."  Des clubs de ce type furent rapidement mis en place par Yoshio Kodama et Ryoichi Sasakawa.

 

 

Taïwan (1895) et Corée (1910)

Articles détaillés : Guerre sino-japonaise (1894-1895)Histoire de l'île de Taïwan et Histoire de la Corée sous occupation japonaise

 

 

Taïwan et la Corée furent incorporées à l'Empire dès l'ère Meiji, le sort de la première étant une conséquence de la première guerre sino-japonaise.

 

Cette annexion fut suivi d'une phase d'assimilation sociale et culturelle coïncidant avec le début de l'ère Shōwa. Ainsi, l'enseignement des langues autochtones étant interdit, les citoyens furent contraints de renoncer à leur nom d'origine.

 

Une partie des Coréens fut déportée vers l'archipel nippon afin de travailler dans les usines japonaises (voir Zainichi), et des Coréennes furent utilisées comme « femmes de réconfort » par l'armée impériale japonaise. Les Coréens émigrés au Japon furent également victimes de répressions, le séisme de Kanto, qui toucha Tokyo en 1923, étant notamment le prétexte à des représailles et des massacres contre cette population.

 

 

Chine

 

Après sa victoire sur la Chine et l'annexion de Taïwan, le Japon Meiji s'imposa parmi les puissances étrangères qui asseyaient à l'époque leur domination politique et économique sur la Chine. L'Empire du Japon tint un rôle important dans la répression de la révolte des Boxers et fut l'une des nations concernées par le Protocole de paix Boxer. Après la guerre russo-japonaise, le Japon s'empara de l'ancienne concession russe dans le Guandong. Le Japon obtint également des concessions à Tianjin et à Hankou.

 

En 1914, entré en guerre aux côtés des Alliés lors de la Première Guerre mondiale, le Japon occupa les concessions de l'Empire allemand dans le Shandong. En 1915, le gouvernement japonais de Shigenobu Ōkuma présenta au président chinois Yuan Shikai une liste de Vingt et une demandes visant à accroître le poids économique et politique du Japon en Chine, et à faire de la Chine une forme de protectorat. La proposition fut initialement refusée par la Chine, mais le Japon présenta ensuite une version abrégée de treize demandes, assorties d'un ultimatum, que le pouvoir chinois finit par accepter. Les pays occidentaux, et notamment les États-Unis, s'inquiétèrent des visées du Japon en Chine et de ses méthodes diplomatiques : un compromis finit par être trouvé avec les États-Unis concernant le Shandong, où le Japon souhaitait pérenniser sa présence : les visées japonaises sur la province furent accompagnées en 1918 par un accord secret avec le gouvernement chinois, puis entérinées en 1919 à la conférence de paix de Paris et incluses dans le traité de Versailles. Cette validation des visées japonaises déclencha en Chine une réaction nationaliste connue sous le nom de mouvement du 4 Mai. Le gouvernement chinois finit par refuser en juin de signer le traité de Versailles.

 

Durant la période des seigneurs de la guerre, le Japon tira avantage du désordre politique en Chine et appuya certaines factions, comme la clique du Fengtian de Zhang Zuolin.

 

 

Invasion de la Mandchourie (1931)

 

Articles détaillés : Conquête de la Mandchourie par le Japon et Mandchoukouo.

 

 

Entre 1926 et 1945, le Japon poursuivit sa politique expansionniste initiée avec l'annexion de la Corée en 1910. Ainsi en 1931, l'armée du Kantogun s'empara de la Mandchourie chinoise. Dès lors, cette région devint un nouvel état sous protection impériale, nommé Mandchoukouo, officiellement gouverné par l'ancien empereur chinois Pu Yi. Le gouvernement japonais y implanta notamment l'unité 731 et mit en place la Kōa-in, qui, avec la collaboration de la Kempeitai, asservit dans des travaux forcés plusieurs millions de civils chinois.

 

 

Seconde Guerre sino-japonaise

Articles détaillés : Guerre de Shanghai (1932)Guerre sino-japonaise (1937-1945) et Gouvernements collaborateurs chinois.

 

 

L'invasion de la Chine continentale fut autorisée par l'empereur Shōwa en juillet 1937. Dès le mois d'août, ce dernier autorisa la suspension des dispositions des conventions internationales sur la protection des prisonniers de guerre auxquelles était partie le Japon comme la Convention de La Haye

 

Des heurts eurent lieu en 1932 et 1936, entre les troupes japonaises et chinoises, à Shanghai, autour de la Grande Muraille et en Mongolie-intérieure. Un traité de paix, signé en 1933, instaura une zone démilitarisée s'étendant de Tianjin à Pékin. Fin 1935, le gouvernement du Hebei proclama son autonomie et entama une politique de collaboration avec les Japonais, permettant à l'Empire de mettre la région sous sa tutelle. En 1936, le Japon commença à soutenir les autonomistes mongols, qui créèrent le gouvernement du Mengjiang.

 

Les troupes de l'armée impériale remontèrent tout d'abord le Chang Jiang, s'assurant la maîtrise de Shanghaï en bombardant la ville, puis de Nankin où elles se livrèrent à un terrible carnage (massacre de Nankin) et enfin de Wuhan au printemps 1939, après y avoir utilisé à maintes reprises les armes chimiques.

 

Après des succès initiaux, l'armée japonaise se vit imposer une vive résistance de la part de l'armée nationaliste de Tchang Kaï-chek et, dans une moindre mesure par les troupes communistes de Mao Zedong. Confrontée à un territoire trop vaste et incapable de capitaliser sur ses gains, l'armée japonaise se trouva dès lors enlisée et, en dépit de l'utilisation de moyens souvent extrêmes notamment à WuhanGuangzhou et Changde (armes chimiques et bactériologiques) ne parvinrent pas à réduire la résistance chinoise. A partir de la fin 1941, l'armée impériale se livra dans le nord de la Chine à une politique de répression de grande ampleur connue sous le nom de Politique des Trois Tout, qui aurait causé la mort d'environ 2,7 millions de civils chinois. Ce n'est qu'avec l'Opération Ichi-Go, lancée en 1944, que les troupes de Hirohito purent connaître un succès relativement durable en prenant une partie des terres sous contrôle de la République de Chine.

 

En mars 1940, les deux gouvernements collaborationnistes mis en place à Pékin en 1937 et à Nankin en 1938 furent fusionnés à Nankin sous le nom de Gouvernement de la République de Chine, avec à sa tête l'ancien premier ministre nationaliste Wang Jingwei. Ce gouvernement ne détenait en pratique aucune réelle autonomie et servait essentiellement à des fins de propagande pour démontrer l'efficacité de la Sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale. Il conclut des ententes avec le Japon et le Mandchoukouo et signa le Pacte anti-Komintern en 1941.

 

 

Indochine française (1940)

Article détaillé : Invasion japonaise de l'Indochine.

 

 

L'insistance du Quartier-général impérial, désireux de stationner des troupes en Indochine dans le but de prendre à revers les forces nationalistes chinoises, amena le gouvernement de Hanoi à adopter une politique de collaboration avec l'Empire japonais. Le piétinement des pourparlers amorcés dès le mois d'août 1940 entre le gouvernement colonial français et l'état-major entraîna l'occupation brutale de Lang Son et de Dong Dang. Les combats se poursuivirent en dépit d'une entente de collaboration conclue le 22 septembre, et conduisirent au bombardement de Haiphong. Au total, plus de 800 soldats français périrent au cours des combats. Le 26 septembre, le Quartier-général impérial mit finalement terme au conflit. Le gouvernement de Vichy passa en 1941 des accords avec le Japon qui faisaient bénéficier celui-ci de la clause de la nation favorisée et aboutissaient à une intégration de l'Indochine à la sphère de co-prospérité de la grande Asie orientale.

 

Inquiets de l'avancée des forces Shōwa en Extrême-Orient, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Hollande imposèrent au Japon à l'été 1941 un embargo sur les produits pétroliers, après avoir signifié un ultimatum officiel demandant le retrait de ces forces de l'Indochine et de la Chine (à l'exclusion du Mandchoukouo). En réaction à cet embargo, Hirohito autorisa le bombardement de Pearl Harbor et le déclenchement de la guerre de la grande Asie orientale.

 

 

Alliance avec la Thaïlande (1941)

Articles détaillés : Histoire de la ThaïlandeGuerre franco-thaïlandaise et Invasion japonaise de la Thaïlande.

 

 

Désireux de venger l'affront qui avait été fait au royaume de Siam en 1893 et 1904 lors des traités territoriaux imposés par la France, le gouvernement du premier ministre Plaek Pibulsonggram profita de l'invasion de la France par l'Allemagne et se lança en 1941 dans une série d'attaques contre l'Indochine française, fidèle à Vichy. Les forces navales des deux états s'affrontèrent notamment lors de la bataille de Koh Chang. Aucun des deux camps n'étant en mesure de s'imposer, le litige fut finalement tranché par le Japon, déjà présent dans le nord du territoire et qui avait offert ses services de médiation. Ce dernier, désireux de se ménager un allié en Asie, trancha en faveur de la Thaïlande et lui octroya des territoires du Laos et du Cambodge.

 

Dès lors, la Thaïlande bascula progressivement dans le camp nippon, ce qui entraina des représailles commerciales de la Grande-Bretagne et des États-Unis qui imposèrent en avril 1941 un embargo sur le pétrole.

 

La Thaïlande tarda cependant à donner au Japon l'autorisation de faire transiter ses forces armées par son territoire, ce qui était nécessaire à l'attaque contre la Malaisie. Le 8 décembre 1941, le Japon décida de passer outre et, afin de pouvoir attaquer la Malaisie, envahit le territoire thaïlandais. Après de brefs heurts entre les troupes thaïlandaises et japonaises, Phibunsongkhram permit aux forces Shōwa de stationner sur son territoire. Convaincu par l'avance des Japonais en Malaisie, il conclut le 21 une alliance militaire qui mena à la déclaration de guerre contre les alliés du 25 janvier 1942.

 

L'armée Shōwa implanta plusieurs dizaines de camps de prisonniers en sol thaïlandais, ces hommes étaient tenus de travailler à la construction de la voie ferrée devant faire le lien entre Bangkok et Rangoon. Au total environ 200 000 civils et 60 000 prisonniers de guerre ont travaillé à ces chantiers. Le taux de mortalité surpassait de loin la moyenne constatée dans les autres camps japonais, qui s'élevait à 27%12. Environ 100 000 civils et 16 000 prisonniers de guerre y ont trouvé la mort. Une version édulcorée de leur sort a été présenté dans Le Pont de la rivière Kwaï.

 

En août 1944, le gouvernement de Phibunsongkhram fut renversé et le régent, Pridi Phanomyong, en profita pour se rapprocher progressivement des alliés et encourager le mouvement de libération Seri Thai dont fut issu le nouveau premier ministre Kuang Abhaiwongse.

 

 

Entrée dans le conflit mondial

Article détaillé : Guerre en Asie et dans le Pacifique.

 

 

En décembre 1941, l'Empire du Japon, allié depuis septembre 1940 à l'Allemagne nazie et au Royaume d'Italie dans le cadre de l'Axe Rome-Berlin-Tokyo, déclencha la guerre contre les possessions occidentales en Asie et en Océanie.

 

 

Pearl Harbor

Article détaillé : Attaque sur Pearl Harbor.

 

 

L'attaque contre la flotte des États-Unis à Pearl Harbor est l'épisode le plus connu du déclenchement des hostilités. Plusieurs autres attaques eurent néanmoins lieu le même jour, dans le cadre d'une offensive multiple et de grande envergure.

 

 

La suite ici

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 00:32

Le Japon, en tant qu’allié du Royaume-Uni, déclare la guerre à l’Allemagne le 23 août 1914, mais sa participation au conflit se limite à l’occupation des colonies allemandes de l’océan Pacifique (îles Marshall, Carolines et Mariannes) et des concessions allemandes de Chine (Shandong).

 

De plus, le Royaume-Uni demande l’aide du Japon. Le croiseur Akashi et huit destroyers sont envoyés à Malte, chiffre qui est porté par la suite à 17 navires, sans compter les navires à commandement mixte. Cette flotte d’escorte et de soutien protège les convois alliés en Méditerranée et permet aux troupes alliées d’être acheminées d’Égypte vers Salonique et Marseille, pour prendre part à la grande offensive de 1918. Le destroyer Matsu a sauvé plus de 3 000 soldats et membres d’équipage du navire de transport Transylvania, torpillé au large des côtes françaises. En tout, le Japon a escorté 788 bateaux en Méditerranée, dont 700 000 hommes de troupes du Commonwealth britannique.

 

 Il profite du conflit pour renforcer ses positions face aux grandes puissances européennes en Asie.

 

 

Empire colonial Allemand :

 

EmpireColonialAllemand.png

 

 

Sources : 

Première_Guerre_mondiale [Wikipedia Fr]

Siège_de_Tsingtao [Wikipedia Fr]

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 21:17

 

Chronologie simplifiée

xviiie siècle

xixe siècle

Bilan du premier espace colonial français

La France a perdu l’essentiel de ses territoires coloniaux en 1763 lors du Traité de Paris qui mit fin à la guerre de Sept Ans (notamment l’Inde et la Nouvelle-France). Cependant, elle conserve alors, outre les Mascareignes, encore peu développées, les très rentables îles antillaises (Saint-DomingueGuadeloupe et Martinique), premières exportatrices mondiales de sucre. L’Empire connaît alors entre 1763 et les années 1780 son apogée : c’est à cette époque qu’il a le plus d'importance pour l’économie française. De plus, la France prend une revanche symbolique en 1783 lors du Traité de Versailles à la faveur de la guerre d'indépendance des États-Unis, à laquelle les armées et la marine de Louis XVI participèrent aux côtés des insurgés contre le Royaume de Grande-Bretagne.

 

En 1803, Napoléon Ier vend la Louisiane aux États-Unis. En 1804, la France perd sa plus riche colonie, Saint Domingue qui devient indépendante sous le nom d'Haïti.

Après la chute du Premier Empire, elle n’a plus dès lors de vastes territoires coloniaux, ne conservant que quelques comptoirs : les établissements français de l'Inde, l’Île de Gorée au Sénégal, quelques îles des Antilles (GuadeloupeMartinique, sa moitié de Saint-Martin…), ainsi que la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon.


L’Ancien Régime n’avait pas réussi à faire peupler ces vastes territoires, contrairement au Royaume-Uni. On peut avancer plusieurs causes. Le fait que les Français soient généralement considérés comme un peuple casanier n’est pas satisfaisante. Il faut rappeler que, selon la méthode de colonisation préconisée notamment par Sully et Colbert, ce sont surtout des citadins qui sont partis rejoindre les terres lointaines où les attendaient un seigneur et un prêtre catholique, tout comme en France. Il n’y a donc pas eu de « rêve canadien » comme il y a pu avoir un « rêve américain » pour les exclus religieux du Royaume-Uni. En outre, la France est un pays très tôt malthusien, dès le milieu du xviiie siècle et manque donc de candidats à l’émigration. De plus, la France s’était concentrée au développement des Antilles et à la culture de la canne à sucre, source de véritable richesse, Saint Domingue produisant 85 % du sucre mondial. Le modèle économique de cette production reposait sur l’esclavage, 405 000 sur une population de 455 000 en 1788.

 

 

EmpireFrench

(Cliquer dessus pour agrandir)

Empire colonial français : carte indiquant le Premier espace colonial français en bleu clair (le Second espace colonial étant en bleu foncé).


 

Plus d'information : Premier_espace_colonial_français

Plus d'information : Second_espace_colonial_français

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 20:12

Chronologie générale


Première Guerre mondiale

De manière directe, la France ne conquiert aucun territoire mais reçoit une partie des colonies allemandes et ottomanes à la fin de la guerre.


Entre-deux-guerres

Le traité de Versailles accorde à la France des mandats de la Société des Nations sur une partie des colonies allemandes et ottomanes : la France administre la Syrie, le Liban, la plus grande partie du Cameroun, et du Togo.

 

 

Seconde Guerre mondiale

Article détaillé : Histoire de l'Empire colonial français pendant la Seconde Guerre mondiale.

 

Certaines colonies françaises se rallient dès l'été 1940 à la France libre.

22 juillet 1940 : ralliement des Nouvelles-Hébrides
26 août 1940 : la majorité des colonies de l'Afrique-Équatoriale française sont ralliées, notamment grâce au gouverneur Félix Éboué
25 septembre : une tentative de débarquement à Dakar est un échec. L'Afrique-Occidentale française demeure sous contrôle vichyste.
26 septembre 1940 : suite à l'invasion de septembre, Vichy autorise les troupes de l'Empire du Japon à circuler à leur guise au Tonkin en Indochine française
octobre 1940 : la Thaïlandeattaque l'Indochine française
27 octobre 1940 : Charles de Gaulle crée le Conseil de défense de l'Empire.
8 novembre-12 novembre 1940 : les Alliés prennent le contrôle du Gabon, parachevant le ralliement de l'AEF
juin et juillet 1941 : reconquête franco-britannique de la Syrie et du Liban sur les troupes vichystes
24 décembre 1941 : ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon par le vice-amiral Muselier
8 novembre 1942 : Débarquement anglo-américain en Algérie française et au Protectorat français du Maroc. Algérie et Maroc connaissent durant plusieurs mois une situation politique complexe. Au Protectorat français de Tunisieles combats contre Allemands et Italiens se poursuivent jusqu'en mai 1943.
27 novembre 1942 : ralliement de Djibouti
14 décembre 1942 : les Britanniques remettent l'île de Madagascar aux Forces françaises libres après sa conquête menée de mai à novembre 1942.
3 juin 1943 : formation du Comité français de la Libération nationale, unification des forces de Charles de Gaulle et Henri Giraud. L'empire colonial français est entièrement dans le camp de la résistance, à l'exception de l'Indochine
30 janvier-8 février 1944 : Conférence de Brazzaville
9 mars 1945 : les Japonais prennent le contrôle de l'Indochine et le conservent jusqu'à leur capitulation en août de la même année.

Le bilan humain de la Seconde Guerre mondiale

 

bilanhumain.JPG

 

 

Second espace colonial français :

 

EmpireFrench

(Cliquer dessus pour agrandir)

Empire colonial : carte indiquant le Second espace colonial français en bleu foncé (Premier espace colonial étant en bleu clair)

 

 

Plus d'information : Second_espace_colonial_français

 

 

le Monde et le 1er conflit mondial de 1914 :


le-Monde-et-le-1er-conflit-mondial-1914-18GF.gif

 

 

le Monde et le 2ème conflit mondial de 1939 :


Carte-1939-colonies.jpg


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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 17:15

* QUELQUES REPERES HISTORIQUES :

 
« Sarajevo, 28 juin 1914 : l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand déclenche la première guerre mondiale, opposant d’un côté les pays de l’« Entente » (France, Russie, Grande-Bretagne, Belgique et Serbie) et, de l’autre, l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie.

 

 

En France, la mobilisation générale […] va enlever des millions d’hommes de leurs foyers et vider les usines de leurs ouvriers. En conséquence, le besoin de main-d’œuvre se fait très rapidement sentir dans tous les secteurs de l’activité économique française, en particulier dans le secteur de l’industrie métallurgique. […] Dans un conflit de [si] grande envergure, il est impératif de créer des usines d’armement et de relancer l’économie nationale. Inévitablement, il faut faire appel aux travailleurs coloniaux et étrangers. Or depuis la moitié du XIXe siècle, les puissances coloniales considèrent la Chine comme un vaste réservoir de main d’œuvre.

Au début de 1915, les autorités françaises entament donc des négociations avec le gouvernement chinois pour utiliser des travailleurs chinois afin de soutenir l’effort de la guerre [et] le 14 mai 1916 des accords sont signés pour le recrutement de la main d’œuvre chinoise. […] La première clause du contrat énonce que le travailleur chinois ne doit être destiné à aucune sorte d’opération militaire. […]

Durant la première guerre mondiale, la Grande-Bretagne, pays allié où le service militaire n’est pas obligatoire, envoie un corps expéditionnaire dans le nord de la France. Ce corps militaire avait besoin de main d’œuvre pour exécuter des travaux de terrassement, de réfection des routes, et des chemins de fer et construire des baraquements. Le 5 octobre 1916, le gouvernement britannique, à l’instar de son homologue français, décide donc de recruter des travailleurs chinois dans les concessions territoriales en Chine. [A l’instar de la France, la Grand-Bretagne également statue que pour les Chinois recrutés], […] toute opération militaire est naturellement interdite. […]
Entre 1916 et 1918, l’Angleterre recrute ainsi plus de 100 000 travailleurs chinois et la France près de 38 000, dont 10 000 sont mis à la disposition du corps expéditionnaire américain vers la fin de la guerre (février 1918). Après l’armistice, les travailleurs seront rapatriés dans leur pays, à l’exception de 3 000 d’entre eux (chiffre officiel), qui ont constitué la première vague d’immigration chinoise en France.

 


Venus en France pour occuper des emplois dans l’industrie et l’agriculture, les Chinois sont en fait employés à toutes sortes de tâches, aussi bien la construction de dépôts de munitions ou de lignes de chemin de fer qu’à la réfection des routes, des maisons détruites, ou encore le nettoyage des champs de bataille. Ils travaillent également dans les villes portuaires au chargement et déchargement des navires. D’autres sont employés dans les manufactures d’armes et de munitions, dans les chantiers navales ainsi que dans les constructions mécaniques ou aéronautiques. Certains de ceux qui sont au service de l’armée britannique creusent des tranchés pour les soldats, ce qui constitue une violation de leur contrat de travail. Au lendemain de la guerre, des travailleurs constitués en unités sont encore employés au déminage des champs de bataille, ou encore l’exhumation et à l’ensevelissement des soldats tués pendant les combats. […]
Selon les officiels britanniques, quelque 2000 ouvriers chinois engagés par leur corps expéditionnaire sont tombés au cours des hostilités, tandis que les autorités militaires françaises ont recensé plus d’un millier de travailleurs morts dans leurs rangs. Les bombardements navals et aériens, les mauvais traitements, le surmenage au travail et les maladies (tuberculose, rougeole, méningite cérébro-spinale, épidémies de grippe, dysenterie…) sont les principales causes de décès. Plusieurs années après la fin du conflit mondial, la commission impériale britannique des sépultures de guerre a fait construire des cimetières en hommage aux soldats et aux travailleurs morts pendant la guerre. Elle a adopté une résolution selon laquelle les victimes de guerre doivent reposer sur le sol où elles avaient été ensevelies, près de l’endroit de leur première bataille. C’est ainsi que des travailleurs chinois sont enterrés dans des cimetières militaires britanniques en France et en Belgique ou dans les cimetières communaux français ».
(Passage tiré de « Ils étaient 140 000… », chap. 2 de l’ouvrage : Chinois de France : un siècle de présences de 1900 à nos jours, texte du catalogue de l’exposition par Live Yu-Sion, [Vitry sur Seine] : Ed. Mémoire Collective, 1994, BM de Lyon, Fonds chinois, s.c.).

 


* LIEUX DE GARNISON
« Le grand champ de travail de ces travailleurs se trouvait dans la Flandre, le Pas-de-Calais et la Somme, formant ainsi un triangle limité à l’Ouest par la Manche, au Sud par la Somme, et à l’Est par le front de 1917, ligne de défense des alliés , partant du Nord de Dunkerque, traversant la région Ouest de Lille et se terminant au Nord de Soissons.
Noyelles, située à l’embouchure de la Somme, était le grand quartier général des volontaires chinois. […] Voici les villes françaises et belges, dans la zone des Armées, où les contingents de volontaires chinois ont tenu garnison :
1° Les villes où ces Chinois ont travaillé plus de trois ans d’une façon ininterrompue sont : Dunkerque, Calais, Audruiq, Boulogne, Tournehem, Noyelles, Dieppe, etc. ;
2° D’autres localités que ces travailleurs ont fréquentées pendant une période plus ou moins longue sont également à mentionner, telles que : Proven, Poperinghe, Wimereux, Dannes, Etaples, Erin, Houdain, Crécy, Abbeville, Saibneville, Ham, Nesle, La lacque, Verguin, Jenghem, Busseboom, etc.
Il est à remarquer que les localités ci-dessus entraient surtout dans la zone des Armées anglaises. »
(Passage tiré de : Les travailleurs chinois et la grande guerre, par P. Wou [Wu Benzhong 吴本中], p. 20-21).

 


* CIMETIERES
Le cimetière de Nolette à Noyelles-sur-Mer (Somme) est le plus grand d’Europe, il comprend plus de 800 tombes de travailleurs chinois.
Un deuxième cimetière a été bâti par les Anglais et se trouve au sein du cimetière communal de Saint-Etienne-au-Mont, au sud de la ville de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). Les dépouilles de cent soixante-trois travailleurs chinois y sont inhumées (à côté de celles de trois matelots chinois de la marine marchande et cinq hommes du Corps de travailleurs indigènes sud-africains).
Pour une liste des lieux de sépulture en France, cf. les références ci-dessous.

 

Sources : 

150 000 Chinois en France dans la Grande Guerre.

* La diaspora chinoise en France : immigration, activités socio-économiques, pratiques socio-culturelles par Yu-Sion Live (en particulier le chapitre II : Introduction des travailleurs chinois pendant la grande guerre, p. 81-135).
* The Chinese Labour Corps in France 1917-1921, par Brian C. Fawcett, Journal of the Hong Kong Branch of the Royal Asiatic Society, vol. 40, 2000, [79] p. (Cf. Appendix E pour une liste détaillée de la Commonwealth War Graves Commission [= Commission des Sépultures de guerre du Commonwealth] sur les cimetières de guerre. Cette liste porte également le lieux et le nombre des tombes où ont été inhumées les dépouilles des travailleurs chinois dans différents pays : en Belgique, Canada, Égypte, France, Hong Kong, Italie, Singapore, Royaume-Uni).
* The Chinese Labour Corps in the First World War labourers buried in France, Journal of the Hong Kong Branch of the Royal Asiatic Society, vol. 29 (1989), [1] p.
* First World War Labour Corps Cemeteries in Flanders, par B. C.Fawcett, Journal of Hong Kong Branch of the Royal Asiatic Society, vol. 38, 1999, [4] p.
* China on the Western front : Britain's Chinese work force in the First World War, par Michael Summerskill, London : M. Summerskill, 1982, 236 p.
* Le cimetière chinois de Noyelles sur Mer (Somme) Avec un ajout sur le cimetière chinois de Saint Etienne au Mont (62) (21 septembre 2005), par Georges Charles.
* Cimetière chinois de Nolette.
* Cimetières militaires Pas-de-Calais.
* Ce site réalisé par l’école Jaurès-Curie de Sains-en-Goehelle, portant sur les travailleurs chinois et leurs sépultures.
* Le Guide de visite des Champs de Bataille de la Somme, par le Comité du tourisme de la Somme.

 

Source : Corps de travailleurs chinois [Wikipedia Fr]

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 14:36

Détails :

Le premier européen ayant exploré le territoire actuel de la ville de New-York, Giovanni da Verrazano, était missionné par François 1er. Il avait donc baptisé ce nouveau lieu “Nouvelle-Angoulème”, en référence à son mécène.

 

 

Sources :
Wikipedia – New-York
Wikipedia – Nouvelle-Angoulème
Wikipedia – Noms de la ville de New-York

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 13:08

Détails :

Marcus Junius Brutus Caepio était, en réalité, le fils d’une des maîtresses de César, Servilia Caepionis et de… Marcus Junius Brutus.

 

De plus, le meurtre du dictateur fut un réel attentat, plusieurs sénateurs y ont participé, César reçut une vingtaine de coups de couteaux dont le dernier porté par Brutus.

 

César n’a jamais été empereur, il n’a été “que” : Questeur, Édile Curule, Pontifex maximus, Préteur, Consul et Dictateur.

 

Le premier empereur romain est Auguste, qui a lui été consul puis empereur.

 

Gardons bien en tête que “César” est aussi un titre honorifique donné à tous les empereurs romains, en l’honneur de Jules. Mais cela ne fait pas de lui un empereur pour autant.

 

 

Sources :
Wikipedia – Jules César
Wikipedia – Marcus Junius Brutus

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 01:50

Détails :

Le concept est digne d’un plan de Wil E. Coyote, mais absolument véridique : il s’agit de larguer des bombes-casiers compartimentées contenant plusieurs chauves-souris (de l’espèce “Molosse du Brésil”) équipées individuellement de petites charges incendiaires à retardement.

 

Après le largage, un parachute se déploie sur le casier à 300 m du sol, et les casiers s’ouvrent, libérant les chauves-souris, qui se répandent sur la zone cible et vont se réfugier, au lever du jour, dans des coins perchés inaccessibles dans les bâtiments japonais, souvent faits de bois et de papier… Où les charges incendiaires se déclenchent au matin.

 

Le projet, imaginé par un dentiste (Lytle S. Adams), était pris très sérieusement, au point qu’il reçut l’aide de l’inventeur du napalm (Louis Fieser), qui conçut les charges incendiaires (17 et 28 grammes), et que le gouvernement américain y dépensa près de 2 millions de dollars.

 

Chaque “bombe” casier devait contenir 26 plateaux, pourvu chacun de 40 compartiments à chauve-souris. Une mission type aurait mobilisé 10 bombardiers B-24, larguant 100 casiers chacun, déployant 1.040.000 chauves-souris sur la zone cible.

 

Il y eut même un incident à la base aérienne de Carlsbad (Nouveau Mexique), où des chauves-souris armées furent relâchées par accident et déclenchèrent un incendie (en allant se réfugier sous un réservoir de carburant).

 

Le projet fut finalement annulé pendant sa phase finale par l’Amiral en chef de l’U.S Navy (après l’incendie, le projet fut refilé par l’Air Force à la Navy, et de là aux Marines), en 1944, lorsque celui-ci apprit que le projet ne serait pas prêt à être déployé sur le champ de bataille avant mi-1945.

 

 

Sources :
Wikipedia – Bat bomb [en]

La variété de chauve-souris en question :
Wikipedia – Tadarida brasiliensis [fr]

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 01:38

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le « Project Pigeon » (Projet Pigeon) était un projet du psychologue américain Burrhus F. Skinner qui avait pour but de développer un missile dirigé par un ou plusieurs pigeon(s).

 

Le dispositif reposait sur une lentille optique qui projetait une image de la cible sur un écran placé à l'avant et à l'intérieur du missile. Un pigeon entraîné grâce au principe du conditionnement opérant reconnaîssait la cible sur l'écran et devait la picorer. Tant qu'il donnait des coups de bec au centre de la cible, le missile conservait une trajectoire rectiligne. Si le pigeon picorait à côté, cela signifiait que le missile déviait de sa trajectoire. Le système de contrôle rectifiait alors la direction en fonction du choix du pigeon. Trois pigeons étaient supposés se trouver à l'intérieur du missile, le système utilisant la règle de la majorité entre les trois pigeons pour décider de la direction la plus adéquate.

 

Le National Defense Research Committee, en dépit de son scepticisme, contribua à hauteur de 25 000 dollars US pour la recherche mais l'idée était, en fin de compte, trop radicale pour les militaires. Skinner ignorait aussi l'existence de projets secrets sur le radar, une nouvelle technologie qui rendait son invention obsolète.

 

Avant cela, les pigeons de la Première Guerre mondiale et ceux utilisés depuis plusieurs siècles avaient connus divers usages militaires. Certaines armées élèvent encore des pigeons, pour les utiliser en cas de conflit, en cas d'absence ou de pénurie d'électricité par exemple.

 

D'autres animaux ont aussi été dressés à des fins militaires, comme des dauphins pour la recherche de mines sous-marines dans le cadre du Programme de Mammifères Marins de l’U.S. Navy.

 

 

Source :
Wikipedia – projet pigeon

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