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Le 22 novembre, s’est déroulé le festival des chrysanthèmes (ou Festival de la joie) au temple Yushima Tenjin à Tokyo. Des poupées recouvertes de milliers de chrysanthèmes multicolores, appelées kiku ningyo, y étaient exposées. Au Japon, le chrysanthème est une fleur sacrée, symbole de la famille impériale qui évoque la joie et le rire.


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Les Kokeshi (小芥子) semblent être apparues à la fin de l'ère Edo (1603-1868) au sein des familles paysannes du nord de l'île de Honshû dans la région du Tōhoku (東北地方,). Chaque famille avait sa propre pate ce qui explique la grande diversité de style. On dénombre plusieurs centaines de types Kokeshi.
L'origine de ces poupées est incertaine. Certains voient les kokeshi comme une évolution de l' « Oboko ». L'« Oboko » était une sorte de hochet à représentation humaine. D'autres pensent que les kokeshi ont été créé à destination des la clientèle des « onsen » (bain chaud d'eau de source) nombreux dans le nord du Japon. D'autres encore estiment que leur origine est prophylactique ou incarne une représentation symbolique à caractère sexuelle ou religieuse...
Les Kokeshi sont des figurines de bois (cerisier, poirier, cornus ou érable) peint composé d'un cylindre (pour le corps) surmonté d'une boule de bois de forme ovoïde (pour la tête).
Le corps, pouvant atteindre jusqu'à un mètre, est traditionnellement agrémenté de fleurs aux couleurs rouge et noire et plus rarement jaune. Plus récemment d'autres motifs et couleurs sont apparus (kimono...). On nomme les poupées issues de ce courant moderniste apparus après la seconde guerre mondial « Shingata ». Dans tous les cas les jambes et les bras ne sont jamais représentés. Sur les Kokeshi les plus anciennes (traditionnelles) le nombre de rangées de fleurs indique la position de son créateur au sein de la famille à l'origine de sa production (une pour un débutant, trois pour le plus âgé). Dessous, elles se trouvent généralement marquées du sceau de leur auteur.
La tête, éventuellement rotative, directement fixé au corps. Les traits du visage sont dessinés par de simples lignes (la bouche peut ne pas apparaître). Les cheveux, noirs, sont peints ou sculptés. La coupe est toujours une coupe traditionnelle.
Au sein des kokeshi traditionnels (Dentô), les 10 plus grands courants sont : Hijiori, Kijiyama, Nambu, Naruko, Sakunami, Tôgatta, Tsuchiyu, Tsugaru, Yajirô, Zaô. A chaque courant est associée une zone géographique particulière.
Les Kokechi préfecture par préfecture :
Les Kokechi de la préfecture de Miyagi (宮城県).
Les Kokeshi du type « Naruko » proviennent de la ville de « Naruko » situé au pied su mont Kurikoma au sein de la préfecture de Miyagi (宮城県,). La production de « Naruko » est la plus prospère des industries de kokechi.
Les « Tôgatta » sont fabriquées à Shinchi, situé dans Tôgatta. C'est la deuxième plus importante production de kokechi.
Les « Yajirô » sont produites au sein de la ville éponyme. Cette petite ville de montagne est située dans les vallées du Mont Zaô le long de la rivière Matsukawa.
L'artisanat des poupées « Yajirô » est perçu comme une activité complémentaire au travail de la ferme. Cette activité s'exerce tout particulièrement de la fin de l'automne au début du printemps lorsque les glaces s'installent.
Les poupées « Sakunami » sont les plus récentes parmi les kokechi traditionnelles. Il semble qu'elles soient apparues sous l'ère meiji (1868 à 1912 ap. J.-C.).
Natives de la ville de Sendai, ces poupées auraient pour certains un style plus urbains que ces autres consœurs kokechi. Ce point de vue s'explique par la ville de production qui, contrairement aux autres villes de production de kokechi n'est pas situé en « campagne » ou en montagne.
Les Kokechi de la préfecture de Yamagata (山形県).
Les kokeshi « Hijiori » proviennent de la ville d'Ôkura-mura dans la préfecture de Yamagata. Ce style résulte de la fusion des styles « Naruko » et « Tôgatta ».
Les « Zaô » portent le nom de la ville qui les a crées. Cette ville est située dans la chaîne de montagne Zaô célèbre pour son lac campé au milieu du cratère d'un volcan aujourd'hui éteint (Okama). Cette citée qui abrite des onsen (bains d'eau de source chaude) et des pistes de ski, consacre un musée aux kokeshi
(le « Miyagi-Zaô Kokeshi-Kan »).
Les Kokechi de la préfecture d'Akita (秋田県).
Les « Kijiyama » proviennent des villes de Kijiyama et de Yuzawa situées dans la préfecture d'Akita. Ces poupées ont la particularité d'être exécuté dans une seule pièce de bois.
Les Kokechi de la préfecture d'Iwate (岩手県).
Les « Nambu » sont assez difficile à trouver. Ces poupées proviennent de la ville de Morioka au sein de la préfecture d'Iwate dont le l'ancien nom n'était autre « Nambu » pendant l'ère Edo (1603-1868).
Les Kokechi de la préfecture de Fukushima (福島県).
Les « Tsuchiyu » sont fabriquées dans la ville du même nom située dans la préfecture de Fukushima. L'un des signes distinctifs de ces poupées réside dans la façon dont sont dessinés les sourcils (archès).
Les Kokechi de la préfecture d'Aomori (青森県).
Les « Tsugaru » tirent leur nom de leur lieu de production. Tsugaru est en effet l'ancien nom de la préfecture d'Aomori. Un musée est consacré à ce type de kokeshi (voir photo ci-avant). Il est situé dans la ville de Kuroishi (à 50 minutes de voiture à partir de la gare JR de Hirosaki).
Voir aussi : Wikipédia - Poupées traditionnelles japonaises [fr]
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Le Daruma (達磨) est la représentation figurative de Bodai-Daruma (Bodhidharma - Véme/VIéme sicle) un religieux indien de la secte bouddhique dhyâna venu en chine diffuser les préceptes du bouddhisme. Il est à l'origine de la création de la secte bouddhiste Sôtô. Bodai-Daruma est connu pour sa persévérance. Selon la tradition il serait resté en méditation en position Zazen pendant 9 année et aurait vécu jusqu'à l'âge de 150 ans. Le 5 octobre est la journée commémorative donnée en l'honneur de Bodai-Daruma. A l'instar de des qualités Bodai-Daruma le Daruma, de part sa forme, se relève toujours lorsqu'on le renverse.
Le Daruma, tout de rouge vêtu, prend la forme d'un personnage ovoïde et compact, aux grands yeux et aux sourcils épais. Le Daruma est le plus souvent fait de bois ou de papier mâché. A titre d'exemple les Daruma fabriqués à Koshigaya (la préfecture de Saitama) sont essentiellement composés de papier. On les nomme Hariko Daruma.
Lorsque l'on achète un Daruma (souvent en début d'année) les pupilles de ses yeux ne sont pas dessinées. Le possesseur du Daruma dessine la première pupille de couleur noire en même temps qu'il fait un vœu. L'autre pupille ne sera dessinée qu'au moment où le vœu sera exaucé. A la fin de la même année où le vœu a été réalisé, il est de coutume de brûler le Daruma. En pratique ce rite se pratique dans les temples à l'occasion du Daruma-ichi. Le Daruma-ichi est une sorte de foire aux Daruma. Lors de cette journée on rapporte son Daruma en temple et on se porte éventuellement acquéreur d'un Daruma plus imposant. Cette foire se déroule au 1er avril de chaque année. Certains temples sont célèbres pour leur Daruma-ichi. C'est le cas notamment des temples de Tôkyô Soji-ji et Jindai-ji. A noter que les temples ne sont pas vraiment enclin à accepter votre Daruma si celui-ci n'a pas été acheté dans le temple même. Il est de tradition de ne faire qu'un vœu par Daruma et de ne posséder qu'un Daruma.
Il existe une multitude de magasins proposant des Daruma à la vente. Les prix varient en fonction de l'importance du Daruma. Plus ce dernier est gros, plus il est cher (vous en trouverait certains pouvant monter jusqu'à 15 000 yens). Certains Daruma sont agrémentés de caractères le destinant à un type particulier de vœu (santé, sécurité...). La popularité du Daruma est telle que le secteur marchand n'a pas hésité à en faire des produits dérivés surtout dans le secteur des jouets. A noter l'existence d'un Daruma au visage bleu. Ce Daruma traditionnel est uniquement fabriqué dans la préfecture de Miyagi. On le nomme Matsukawa-daruma. Un autre Daruma.
Le Daruma est fêté au Japon tous les ans le 5 mai (Daruma-ki). Des temples lui sont même consacrés. Il en vai ainsi du temple de Takasaki.
Voir aussi : Wikipédia - Poupées traditionnelles japonaises [fr]
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1 octobre 2009
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Du haut de ses 18 mètres, ce Tetsujin exhibera ses 50 tonnes de métal de manière permanente à partir d’octobre dans le parc Wakamatsu de Kobé.

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31 août 2009
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Les temps changent, les mariages aussi. Finis le costume cravate traditionnel et la mairie, de nos jours il est de bon ton de se marier déguisé, de préférence aux pieds du Gundam qui veille sur Tokyo.
[Shibuya246 via Kotaku]
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25 juillet 2009
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Il existe une multitude de distributeurs au Japon, permettant de s’approvisionner à toute heure du jour et de la nuit en objets divers, comme par exemple :
Ø Les distributeurs automatiques de boissons chaudes se trouvent dans de nombreux endroits (dans les gares par exemple). Ces boissons, généralement conditionnées en canettes ou en bouteilles en plastique spécial, sortent chaudes du distributeur. Il en existe de toutes sortes, notamment de nombreuses variétés de thé et de café (généralement au lait). Ces distributeurs sont très utiles en cas d’attente dans le froid.
Ø Les distributeurs de parapluies s’avèrent providentiels quand on se fait surprendre par une pluie diluvienne. Un parapluie coûte 500 yens (environ 4 euros).
Ø Les distributeurs de bouquets de fleurs. Le principe est toujours le même, et un écriteau sur le distributeur indique la marche à suivre : vous réglez le montant de votre achat en argent liquide ou parfois, sur les modèles les plus récents, par téléphone portable. Puis une trappe s’ouvre afin de vous laisser récupérer l’objet de votre convoitise.
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25 juillet 2009
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Source : Wikipédia
Si on vous demande votre groupe sanguin ailleurs qu’à l’hôpital, ne vous inquiétez pas : il existe une croyance, le ketsueki gata, selon laquelle le groupe sanguin serait révélateur du caractère. On s’en sert pour savoir si on est compatible, sur le plan amoureux, professionnel,… Il est courant de voir les articles sur les idoles mentionner leur groupe sanguin, et même les personnages de manga ont un groupe sanguin spécifique. Voici la corrélation groupe sanguin-caractère, selon cette croyance :
Ø les gens du groupe A, soit 40% de la population japonaise, suivent la consigne, n’expriment pas leurs émotions et font preuve de délicatesse envers les autres. Ils acceptent tout, que ça leur plaise ou non.
Ø ceux du groupe O sont dynamiques, généreux, lucides et perspicaces mais parfois un peu têtus et souvent trop orgueilleux.
Ø ceux du groupe B sont intuitifs, travailleurs et honnêtes. Mais les autres les trouvent mal organisés.
Ø ceux du groupe AB sont sensibles, intuitifs, sociables et décontractés, mais aussi irascibles, indécis, rancuniers et à double personnalité.
Extrait de l’agenda Pika éditions 2006
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25 juillet 2009
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Il n’est pas d’usage au Japon de se serre la main ou de s’embrasser pour saluer. Les japonais apprennent les courbettes (ojigi) dès leur plus jeune âge et c’est pour eux un geste du quotidien.
L’inclinaison des courbettes dépend non seulement du rang hiérarchique de l’interlocuteur, mais également de ce qu’on veut lui signifier :
- Une inclinaison de 5° signifie « bonjour »
- Une inclinaison de 15° pour une salutation formelle.
- Une inclinaison de 30° sont réservées au patron ou aux personnes pour lesquelles vous êtes particulièrement reconnaissant.
- Une inclinaison de 45°, on marque un profond respect ou une excuse.
L’ojigi est utilisé aussi bien pour remercier, s’excuser, se dire bonjour que pour se séparer.
Lors du salut, les hommes doivent avoir les bras le long du corps tandis que les femmes les placent devant elles. Les japonais ne s’attendant pas à ce que vous fassiez de même, un hochement de tête et un sourire devraient suffire.
Extrait de l’agenda Pika éditions 2006
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25 juillet 2009
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Crêpes (prononcer Ku-lé-pou en japonais) en plastique en présentation dans une vitrine
Le pays du Soleil-Levant regorge de plats immangeables ! Il ne s’agit pas de plats avariés mais de plats faits de cire ou de plastique coloré, qui sont exposés en devanture des restaurants, afin de mettre en appétit d’éventuels clients. Les prix des différents plats sont également indiqués pour attirer le chaland. Ainsi, on peut savoir avant d’entrer ce qu’on va manger (à peu près).
Si vous ne parlez pas japonais, vous pouvez montrer au serveur le plat que vous souhaitez. Il existe, dans les grandes villes comme Tokyo, des quartiers entiers spécialisés dans la réalisation de ces plats cuisinés immangeables : du plat de nouilles udon au dessert japonais (glaces, fruits) en passant par les sushis, tous les plats sont représentés.
Ces imitations sont tellement parfaites que l’illusion persiste jusqu’à ce qu’on s’approche très près, voire que l’on touche le plat.
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Selon le rapport annuel de Durex concernant la sexualité, en 2004, les japonais déclaraient avoir en moyenne 46 rapports sexuels par an (le moins du monde). En comparaison, les français en déclaraient 137 (le plus au monde).
Au Japon, le préservatif est le principal contraceptif utilisé (à 80%). Les contraceptifs oraux comme la pilule n’ayant été autorisés que depuis 2000, ils sont peu répandus et surtout prescrits à des fins thérapeutiques.
Un proverbe japonais dit qu’« une femme et un tatami sont mieux neufs ». Les japonais n’ont donc aucun scrupule à avoir une aventure, généralement dans les love hotel, lorsque l’épouse vieillit.
Un mariage sur trente au Japon est mixte, c’est-à-dire que l’homme ou la femme n’est pas de nationalité japonaise. Ce sont surtout les japonaises qui épousent des étrangers, les japonais préférant épouser des natives même s’ils trouvent les occidentales plus attirantes.
Extrait de l’agenda Pika éditions 2006
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