5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 14:23
L'accroissement de niveaux d'hormones Béta-Endorphines (peptides) réduit le taux de croissance du cancer.




Ce n'est plus un mythe mais un fait. Des études scientifiques ont montré que les patients qui ont une attitude calme vis-à-vis de la maladie contre laquelle ils doivent lutter avaient une meilleure chance de voir baisser le taux de croissance des tumeurs cancéreuses.

Ce bénéfice provient probablement à la circulation de l'hormone du bien-être du cerveau : les peptides béta-endorphines. Ces hormones sont en général relâchées par toutes les activités procurant du plaisir ainsi que les exercices physiques ou des conversations intéressantes.

Afin d'aider les patients à faire circuler cette hormone, on les engage à suivre des activités qui soulagent le stress. Ces hormones béta-endorphines auraient également un rôle essentiel dans le contrôle des fonctions immunitaires et affecteraient ainsi l'évolution des tumeurs.

On a trouvé des liens entre le déficit de cette hormone et la schizophrénie ou la dépression et même chez les obèses et les patients à grands risques d'infections ou de cancers.

Des études sur les rats ont confirmé que développer les neurones spécialisés dans la création de ces hormones permettait de réduire la croissance de la tumeur.

Sources : Imaginascience, Softpedia


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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 14:18
Le petit-déjeuner serait bien le repas le plus importante de la journée, en particulier si l'on souhaite perdre du poids.




Pendant plusieurs mois, des femmes obèses qui avaient mangé la moitié de leurs calories dès le premier repas voyaient plus facilement leur poids baisser que celles qui mangeaient peu le matin. En fait, prendre un petit déjeuner léger serait une erreur : cela augmenterait la sensation de faim pour la journée.

Cela fait 15 ans que le Dr Jakubowicz conseille à ses patients de prendre un costaud petit-déjeuner lors du régime afin de perdre définitivement du poids. On a comparé différents régimes. Si le régime classique, faibles en calories (et en particulier peu de glucides), fonctionnait mieux les 4 premiers mois, la situation s'inversait lorsqu'on demandait à ce que l'effort se poursuive sur 8 mois.

Ainsi, au bout de 8 mois, les patients du Dr Jakubowicz avaient perdu un cinquième de leurs poids initial tandis que ceux qui avaient suivi le régime classique qui comprenait un petit-déjeuner léger n'avaient perdu que 5 % ...

En gros, si vous voulez perdre du poids très rapidement, le régime basse calorie fonctionne bien mais il ne sera pas intéressant à moyen-long terme car les kilos vont être repris.

Pour le Dr Jakubowicz, il est clair qu'un gros petit déjeuner diminue la sensation de faim pour toute la journée et en particulier le matin. C'est également intéressant du point de vue nutritionnel car on peut ajouter des fibres dont des fruits.

Elle ajoute que la plupart des études sur les pertes de poids ont montré qu'un régime diminuant fortement l'apport en glucides n'était pas une bonne méthode. Certains critiquent cependant la méthode du Dr Jakubowicz car un régime avec plus de glucides est tout simplement plus facile à suivre...

D'autres disent qu'il existe des études qui montrent en effet qu'un bon petit-déjeuner permet de ne pas se jeter sur les sucreries en fin de matinée.

Sources : Imaginascience, BBC

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 16:46
Voici une actualité scientifique qui ne manquera pas de faire bondir de joie les enfants et de faire grincer les dents des parents : les boissons sucrées et les snacks n'ont pas que des mauvais aspects.



Le professeur Benton à l'origine de cette étude insiste tout particulièrement sur le fait que les conclusions de cette recherche ne doivent pas inciter à nourrir les enfants de boissons sucrées : au pire, les barres de céréales sont plus adéquates déjà.

Des professeurs craignent que cette actualité scientifique ne fasse la promotion de la malbouffe. Certains autres mettent en avant le risque d'hyperactivité mais le professeur Benton dit qu'aucune étude n'a prouvé que le sucre puisse causer l'hyperactivité.

Pour Benton, les enfants d'âge compris entre 5 et 10 ans ont besoins de deux fois plus de glucose pour le fonctionnement du cerveau par rapport aux adultes. Contrairement aux autres organes, le cerveau ne stocke pas d'énergie et se sert directement dans le sang. Il faut donc trouver le bon dosage (trop de sucres conduit à l'obésité quand même ...)

Durant l'étude, le professeur a donné à des enfants de 9-10 ans des boissons sucrées naturellement ou artificiellement (édulcorants). Lorsque les enfants consommaient du sucre sous forme de glucose, il a trouvé que les résultats aux tests de mémoires s'amélioraient de 10 %. Les enfants pouvaient également rester concentré de 11 à 20 minutes sur des tâches individuelles.

En guise de critique, on peut également penser qu'après la “dose” de sucre, l'énergie retombe et que prendre des aliments sucrés pourrait donc avoir des résultats intéressants avant d'entrer en salle d'examen mais seraient moins efficaces pour suivre une après-midi de cours.

Il faudrait donc s'assurer avant tout que l'alimentation aux heures des repas couvrent les besoins.

Sources : Imaginascience, Telegraph

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28 juin 2008 6 28 /06 /juin /2008 16:53
Une étude publiée dans Nature Genetics apporte les plus grandes preuves jamais fournies concernant le rôle que jouent les gènes dans l'apparition des cancers oraux. Cette étude souligne également le rôle de l'alcool dans le développement de cette maladie.




Les chercheurs ont donc découvert qu'il existe un lien entre les gènes qui régulent la vitesse de traitement de l'alcool par l'organisme et le risque de développement de cancer de la bouche, du larynx, du pharynx et de l'oesophage.

On savait déjà qu'il existait des facteurs de risque pour l'apparition de cancers oraux : consommation d'alcool, tabagisme et un régime insuffisant en fruits et légumes. L'incidence de ces cancers est en augmentation importante dans des pays comme l'Ecosse et ailleurs au Royaume-Uni et en Europe ; les jeunes hommes sont particulièrement touchés.

Certaines personnes à qui on diagnostique un cancer oral ont pourtant une consommation d'alcool modeste tandis que d'autres personnes en consomment beaucoup et ne contractent pas cette maladie. Cette étude éclaire la raison derrière ce fait.

Pour en arriver là, les chercheurs ont suivi 3800 patients atteints de cancers oraux et 5200 personnes qui n'avaient pas ce cancer. Les patients et personnes étaient choisis dans l'Europe entière et en Amérique du sud, parmi 23 centres.

On a remarqué que les personnes qui avaient une variante dans les gènes nommés ADH1B et ADH7 étaient moins susceptibles de contracter cette maladie car l'alcool est métabolisé plus tôt. D'autres études avaient montré que les personnes qui ont cette variante ADH1B traitent l'alcool 100 fois plus rapidement que ceux qui en sont dépourvus.

Cet effet a été constaté dans tous les pays étudiés. Cette étude montre donc que le risque d'avoir un cancer oral tient autant à vos gènes qu'à votre style de vie ; en particulier, la vitesse à laquelle votre organisme digère l'alcool.

Apparemment, plus rapide est votre métabolisme dans le traitement de l'alcool, moindre est votre risque de développer ce cancer.

Il apparaît aussi important de limiter la consommation d'alcool, en particulier chez les jeunes.



Sources : Imaginascience, Physorg
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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 20:39

Pas de Red Bull pour les hypertendus

 

Les personnes qui souffrent d’hypertension devraient éviter les boissons énergisantes qui augmentent la tension artérielle et le rythme cardiaque.

 

 

Il vous arrive de consommer du Red Bull ou autres boissons énergisantes pour vous donner un petit « coup de fouet » de temps en temps ? Si vous êtes en bonne santé, pas de problème. En revanche, si vous avez de l’hypertension ou si vous souffrez de troubles cardiaques mieux vaut éviter ces boissons. Une étude américaine vient en effet de montrer que deux canettes suffisent à augmenter la tension artérielle et le rythme cardiaque de près de 10 %. « Cette augmentation ne pose pas de problème pour une personne en bonne santé », précisent les auteurs de l’étude, « en revanche elle peut avoir des conséquences pour un patient qui souffre d’hypertension ou de troubles cardiovasculaires ». Pourquoi ? A cause de la caféine et de la taurine - un acide aminé - contenues dans ces breuvages et qui ont toutes deux un effet sur le système cardiovasculaire. « Certes ces boissons peuvent favoriser l’éveil et l’attention, reconnaissent les chercheurs, mais elles ne devraient pas être consommées par tout le monde ». Si vous êtes hypertendu, mieux vaut trouver un autre moyen de vous booster.

 

LaNutrition.fr, le 07/11/2007

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13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 20:36

Interdits de séjour…

 

Pourquoi les Energy Drink ont-ils mis autant de temps à arriver en France, alors que l’on les trouve dans de nombreux pays d’Europe ? Tout simplement parce que, parmi leurs ingrédients "dynamisants", la taurine et le glucorono-lactone n’ont pas été autorisés dans l’hexagone. Il est vrai que ces deux composés sont présents en grande quantité dans les boissons énergisantes. Par exemple, une canette de Red Bull ® (250 ml) contient 1 000 mg de taurine, 600 mg de glucorono-lactone et 80 mg de caféine. Or on ne connaît pas tous les effets à long terme sur l’organisme de la taurine ou du glucoronolactone. L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) a donc opté pour le principe de précaution, d’autant que certaines études peuvent semer le doute sur l’innocuité des produits. Dans un avis de 2003, l’Afssa détaille des travaux menés sur des rats nourris avec des Energy Drink contenant de la caféine, de la taurine, et du glucorono-lactone. Il apparaît des diminutions du taux de calcium et de protéines, des plaquettes, dans le sang des rongeurs. La thyroïde et les glandes surrénales sont également affectées. De plus, les animaux testés adoptent de comportements violents (automutilation), éprouvent une hypersensibilité au bruit, etc. Bref, de quoi se montrer méfiant envers ces substances !

 

Gare aux mélanges

 

Alors si vous optez pour ces boissons énergétiques, quelques conseils. D’abord, gare aux excès. Il est conseillé par exemple de ne pas dépasser la dose de 200 mg de caféine par jour. Or vous l’approchez dès le 2e Energy Drink. De plus, ces boissons sont sucrées et ne désaltèrent pas. Il faut donc boire de l’eau pour éviter de se déshydrater ! Enfin, éviter les mélanges et autres cocktails Energy Drink+ alcools forts. D’abord, le mélange caféine alcool est généralement très peu apprécié par l’organisme, mais surtout, la caféine va "masquer" les effets de l’alcool : au lieu de vous sentir fatigué et ivre après plusieurs verres d’alcool vous aurez l’impression d’être en pleine forme. Le risque est alors de vous croire capable de prendre le volant par exemple….

 

 

En novembre 2006, l’Agence apporte de nouveaux éléments inquiétants. Les centres antipoison français ont constaté certains symptômes chez plusieurs consommateurs : agitation, tachycardie, troubles digestifs...

 

 

Dernier incident en date : Matthew Penboss, 28 ans, a fait une attaque cardiaque après avoir bu 8 cannettes de Red Bull, qui contiennent chacune 80 milligrammes de caféine ! Red Bull recommande de ne boire que 2 cannettes par jour au maximum ! Matthew Penboss “pense que les gens ont une vague idée de ce qui peut arriver mais ne pense pas qu’ils réalisent complètement”.

Le problème vient entre autre du fait que les buveurs de Red Bull ne se rendent pas comptent des potentiels risques d’une grosse consommation. Quelques accidents et morts impliquaient apparemment une consommation de Red Bull…

 

Sources :

http://www.60millions-mag.com/actualites/actualites_du_mois/le_red_bull_est_autorise_mais_toujours_deconseille

http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/nutrition_sante/8895-energy-drink.htm

Aller faire un tour sur :

http://valerie-fourneyron.parti-socialiste.fr/category/sante/

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30 mai 2008 5 30 /05 /mai /2008 08:26

Plats cuisinés, charcuterie, pain... les aliments sont trop riches en sel. Les pouvoirs publics sont sourds, ou aveugles, les étiquettes restent muettes. Et c’est 75.000 accidents cardio-vasculaires chaque année, dont 25.000 décès. Scandale monumental... ou affaire sans intérêt ?

 

Pierre Méneton, chercheur à l’INSERM, dénonce depuis des années ce régime bien salé auquel la population est exposée, de fait. Le risque sanitaire est avéré et reconnu par tout le monde, et en premier lieu par l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) qui a rendu, en 2002, un rapport sucré-salé bien peu alarmiste toutefois. S’il reconnait l’effet très grave sur la santé, il se contente de préconiser une petite réduction des doses, à 8g par jour. En France, l’apport moyen se situerait autour de l0g par jour ; un quart des hommes et 10% des femmes en consommeraient plus de 12 g. Or, les besoins sont estimés à 3g, et les agences de santé européennes préconisent un maximum de 5 à 6g.



L’industrie est accro au sodium - Agroalimentaire et pharmaceutique


Mais le sel, s’il n’est plus guère utilisé comme conservateur, garde des propriétés intéressantes pour les industriels : il exhausse artificiellement le gout des aliments et de par sa faculté de rétention d’eau, il permet aussi d’augmenter le poids des boites. Il possède par ailleurs deux autres propriétés : accoutumance et pouvoir assoiffant : réduire la consommation de sel de 11g à 5g réduit le "besoin" de boire de l’équivalent de 330 ml, soit une canette. Mauvais pour la croissance. Dans un pays comme la France, estime Pierre Meneton, une réduction de 30 % des apports en sel entraînerait un manque à gagner de 7 milliards d’euros par an pour l’agroalimentaire.

Si l’on réduisait de moitié les quantités de sel incorporées dans la nourriture industrielle, on diminuerait de moitié le nombre d’hypertendus. C’est du moins ce que permet de conclure l’étude « Intersalt », réalisée en 1997 sur 10 000 personnes dans 32 pays. Sans l’aide d’aucun médicament. Un coup dur pour le très rentable marché des anti-hypertenseurs, qui pèse, seulement en France, 2 milliards d’euros par an. Hasard total, le groupe Solvay, membre du Comité des salines de France et second producteur européen de sel, possède également une branche pharmaceutique qui aligne pas moins de cinq médicaments anti-hypertenseurs !

 


La vengeance est un plat... salé, qui ne se mange pas !

Méneton, en menant son enquête, s’est aperçu que les professionnels désinformaient systématiquement sur les teneurs en sodium de leurs produits ainsi que sur les conséquences de sa consommation. Et il le dit ! Au mensuel TOC, il déclarait en 2006, que "le lobby des producteurs de sel et du secteur agroalimentaire était très puissant" et "désinformait les professionnels de la santé et les médias". Il a été poursuivi par le Comité des Salines de France pour "diffamation". Ce procès a eu l’effet inverse de celui espéré. Toutes les informations ont été mises sur la table. Appelés à la barre en tant que témoins, l’ancien directeur général de la Santé, Joël Ménard, et le journaliste du Point, magazine dans lequel avait été publié l’article, Christophe Labbé, ont soutenu Pierre Méneton. Mercredi 12 mars, les plaignants ont été déboutés, le tribunal ayant estimé que Meneton avait fait preuve d’une « appréciation critique » et non « diffamatoire ».

Et en attendant, personne n’est au courant et les pouvoirs publics ne bougent pas d’un pouce. Aucun étiquetage, aucun message d’alerte... mais 25.000 morts tous les ans, finalement, qu’est-ce que c’est ? Les morts ont un sens... aussi.

Une vidéo de Pierre Meneton, réalisée par Bakchich.info, qui vous en apprendra peut-être un peu plus.

Source

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