18 février 2009 3 18 /02 /février /2009 23:09
Deux matières, la lonsdaleite et la wurtzite, viennent d’être officiellement reconnues comme étant plus dures que le diamant.

La lonsdalite, similaire au diamant car faite de carbone, est formée lors d’impacts d’astéroïdes et 58% plus dure que son cousin (on ne sait pas si c’est Michael Lonsdale qui l’a découverte). La wurtzite boron nitride (wbn) est formée lors d’importantes éruptions volcaniques et peut être 18% plus dure que le diamant.

Toutes deux sont extrêmement rares dans la nature et obtenues dans des conditions extrême. La lonsdaleite est cousine du diamant, avec ses arrangements hexagonaux d’atomes de carbone. Sa dureté de 58% plus importante que le diamant a été calculée par simulation informatique.

La wurtzite boron nitride est encore plus mystérieuse. Obtenue lors d’éruptions volcaniques dantesques, cette matière a des liaisons atomiques flexibles. Elles se raidissent avec le stress et la matière devient 18% plus dure que le diamant.


[Discovery News]

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 15:14
Des chercheurs de l'Institut Pasteur et du CNRS viennent d'identifier une nouvelle source de production de neurones dans le cerveau adulte. Leurs travaux, publiés dans le Journal of Neuroscience, apportent la preuve des capacités intrinsèques du cerveau à s'auto-réparer. Ils ouvrent ainsi des perspectives inattendues pour le développement de thérapies, notamment pour le traitement des pathologies neurodégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la Chorée de Huntington.

En 2003, alors que les neurobiologistes considéraient depuis toujours que le cerveau et la moelle épinière ne pouvaient se réparer, en cas de lésion ou de maladie, la découverte de cellules souches au coeur du cerveau adulte par Pierre-Marie Lledo et son équipe, à l'Institut Pasteur (unité Perception et mémoire , CNRS URA 2182), avait bouleversé le dogme central en neurobiologie. Les chercheurs avaient en effet montré que certaines cellules non-neuronales, appelées cellules gliales, pouvaient se transformer en neurones, eux-mêmes capables d'intégrer des réseaux cellulaires existants. L'année suivante, la même unité avait identifié une molécule chargée d'attirer ces néo-neurones depuis leur zone de formation jusque dans le bulbe olfactif, une autre région du cerveau.

Aujourd'hui, Pierre-Marie Lledo et son équipe apportent de nouveaux espoirs pour les stratégies thérapeutiques qui visent à réparer le cerveau. En collaboration avec l'unité de Virologie moléculaire et vectorologie, dirigée à l'Institut Pasteur par Pierre Charneau, les chercheurs prouvent en effet que ces cellules souches de type glial, capables de se transformer en neurones, sont localisées non seulement dans la zone de formation qu'ils ont identifiée en 2003, mais également tout le long d'un tunnel dans lequel migrent les nouveaux neurones, ainsi que dans le bulbe olfactif.

Les chercheurs ont pu observer et prouver directement ce phénomène grâce à la mise au point vecteur viral capable de cibler spécifiquement les cellules gliales et de les rendre fluorescentes. Après avoir injecté ce vecteur dans la zone neurogénique déjà connue, puis dans de nouveaux territoires, ils ont constaté que de nombreuses régions du cerveau devenaient fluorescentes, et possédaient donc la capacité unique à produire des neurones.

L'équipe a en outre observé que l'absence de stimulation olfactive, à la suite d'une lésion de l'organe sensoriel, intensifiait la transformation des cellules gliales en neurones. Cette formation des néo-neurones ainsi exacerbée prouve donc que le cerveau possède des propriétés intrinsèques d'autoréparation.

"Ces travaux donnent un nouvel éclairage sur les fonctions réparatrices du système nerveux d'un central, souligne Pierre-Marie Lledo. En détournant des neurones nouvellement formés depuis leur zone germinative vers les régions lésées, on pourrait en effet espérer contribuer à élaborer de nouvelles stratégies thérapeutiques, pour le traitement des pathologies neurodégénératives comme la Chorée de Huntington ou la maladie de Parkinson".

  Source: CNRS
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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 10:05
Une équipe française spécialisée dans les greffes cardiaques a annoncé lundi qu'un projet de coeur artificiel total auquel elle travaille depuis 15 ans allait maintenant être produit de façon industrielle pour être implanté "d'ici deux ans et demi" pour essais chez l'homme.

Plusieurs équipes dans le monde, notamment en Asie et aux Etats-Unis, oeuvrent à la mise au point d'un coeur artificiel total, qui se substituerait au coeur naturel et permettrait de pallier la pénurie de greffons. Ce coeur artificiel a été mis au point par le professeur Alain Carpentier, de l'Hopital européen Georges Pompidou à Paris. Il va être réalisé par une entreprise biomédicale, Carmat, émanation du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS. "On passe aujourd'hui de la recherche pure à l'application clinique, après 15 ans de travail on passe la main à l'industrie pour produire un coeur artificiel utilisable chez l'homme", a indiqué le Pr Carpentier.

Selon le Pr Carpentier, les prototypes expérimentaux mis au point par son équipe ont été testés chez l'animal mais "surtout par simulation numérique". "Le coeur artificiel est prêt, il a besoin d'être fabriqué industriellement", a-t-il affirmé. Il a noté que "tous les composants de la prothèse" n'ont fait apparaître aucune "complication d'usure". Selon lui son projet résout le problème essentiel que rencontrent les coeurs artificiels existants, à savoir "la formation de caillots".

Il utilise des matériaux mieux tolérés, "bioprothétiques", que le Pr Carpentier indique avoir inventés pour des prothèses de valves cardiaques vendues aujourd'hui dans le monde entier, et qui sont fabriqués à partir de "tissus animaux traités chimiquement pour éviter le rejet immunologique". Il reproduit en outre la physiologie d'un coeur normal, avec les mêmes flux sanguins. Les coeurs artificiels devraient pouvoir être testés sur l'homme d'ici "deux ans et demi", selon lui, afin de démontrer que les choix technologiques qui se sont avérés satisfaisants dans les tests expérimentaux "se confirment chez l'homme". (afp)

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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 19:09
Des tomates OGM enrichies en antioxydants et dont la couleur a tourné au pourpre ont réussi à prolonger la vie de souris susceptibles d'attraper un cancer, selon une étude conduite par des chercheurs du centre John Innes de Norwich (Grande-Bretagne).

Les antioxydants, présents dans de nombreux fruits ou légumes, sont des molécules qui combattent la destruction des cellules par les radicaux libres produits notamment par le vieillissement des cellules ou certaines maladies.

Taux d'anthocyanine
Dans le cadre du projet européen Flora, visant à établir le rôle des flavonoïdes dans des maladies, les chercheurs ont génétiquement modifié des tomates pour les enrichir en anthocyanines, des antioxydants de la classe des flavonoïdes. Pour ce faire, ils ont utilisé deux gènes de la gueule-de-loup, qui donnent sa couleur à la fleur et qui, selon un des responsables de l'étude, Eugenio Butelli, "produisent des anthocyanines".

Dans ces tomates modifiées, le taux d'anthocyanine est multiplié presque par trois par rapport aux tomates naturelles. Les chercheurs, dont les travaux sont publiés dimanche dans la revue Nature Biotechnology, du groupe britannique Nature, ont réduit en poudre ces tomates OGM et en ont nourri des souris auxquelles il manquait un gène protecteur, donc susceptibles d'attraper différents types de tumeurs et de mourir jeunes.

Antioxydants
Ces souris ont obtenu une durée de vie de 182 jours, contre 142 jours pour des souris sans gène protecteur nourries sans tomates ou avec des tomates normales. "Nous ne savons pas comment ça marche, et il est improbable que ces données s'expliquent par les seuls antioxydants", a reconnu Marco Giorgio, de l'Institut européen d'oncologie.

"De plus, nous n'avons pas pris en compte d'éventuels effets toxiques, donc je dirais que nous sommes très loin d'envisager un essai sur des humains". L'agence américaine des aliments et des médicaments (FDA) avait indiqué l'an dernier qu'il n'y avait "pas d'indication solide" prouvant que la consommation de tomates riches en lycopène, un antioxydant, réduise le risque de certains cancers, hormis peut-être celui de la prostate ou de l'estomac.






















Source : http://www.7sur7.be
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 18:09

L’armée américaine vient d’accorder à l’université de Californie d’Irvine un fond de 4 millions de dollars afin de développer un système de “télépathie synthétique” qui permettrait aux combattants sur le front d’envoyer des messages directement depuis leur cerveau.


Le système consisterait en une interface neurale directe qui détecterait certaines manifestations cérébrales. En réception le contenu serait affiché en mode texte ou converti en message vocal.


Le système proposé reposera essentiellement sur la détection d’ondes cérébrales (EEG). Il semble qu’on soit très loin d’envisager de développer un système complexe impliquant l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et une analyse poussée des activités du cerveau, comme celui-ci. La technologie EEG, assez ancienne, présente l’avantage d’être peu onéreuse et aisément transportable. En revanche, elle est peu précise. Comment donc les chercheurs espèrent-ils obtenir des résultats fiables avec cette méthode ? En effet des casques reposant sur l’EEG existent déjà pour les joueurs, comme celui d’Emotiv, et se révèlent très limités dans leur capacité à reconnaitre les signaux cérébraux. Et, comme le dit Paul Sajda, de l’université de Columbia, il est plus facile de penser “déplacer rocher” que “rendez-vous au Starbuck à 15h30″. C’est pourtant des phrases de ce genre que devrait pouvoir traiter ce futur système.


Dans les années 60 le chercheur Edmund Dewan avait certes réussi à moduler la fréquence de ses ondes alpha pour rédiger un message en morse. Mais la méthode utilisée par les chercheurs sera probablement plus sophistiquée. Ils envisagent de procéder à une classification des différentes activités du cerveau, ce qui pourrait nécessiter une phase de préparation assez longue. “Il faudra effectuer un entrainement assez long pour envoyer et recevoir des messages. Au début, la communication se reposera sur un ensemble limité de mots reconnus par le système”, explique Michael D’Zmura, le responsable du projet, à la tête du département des sciences cognitives et notamment du Laboratoire des neurosystèmes cognitifs. “Il pourra impliquer un langage plus sophistiqué, au fur et à mesure de la technologie avancera.”


Voici un exemple de la procédure imaginée. On montre à un patient, recouvert d’un casque EEG les lettres “y” pour “yes”, ou “n “pour “no” (des français utiliseraient bien sûr les caractères o et n). Une ou deux secondes plus tard, on demande au cobaye de penser “yes” ou “no”, et on enregistre les ondes pour l’ensemble du processus. On refait l’expérience des dizaines de fois, jusqu’à ce qu’on puisse déterminer les ondes qui surgissent dans le cas d’un “yes” ou d’un “no”. Nous vous laissons imaginer le temps nécessaire pour arriver à constituer un lexique suffisamment complet pour être utilisable… Dans ce processus de classification, des méthodes plus onéreuses comme l’IRM ou la magnetoencéphalographie pourraient être utilisées, mais en complément de l’EEG.


Ce “casque” ne servirait pas qu’à créer des messages. Les ondes cérébrales permettent aussi de repérer les mouvements de l’attention de l’utilisateur. On pourrait ainsi aussi savoir où et à qui l’expéditeur souhaite envoyer sa missive.


Tout ça semble bien compliqué et on se demande un peu si la montagne ne va pas accoucher d’une souris, et si un soldat rampant dans la boue sous le feu ennemi n’aura pas autre chose à faire qu’à calibrer soigneusement ses pensées pour envoyer des messages télépathiques à son vis-à-vis.


A moins bien sûr qu’une fois de plus, l’application militaire ne soit qu’un prétexte pour permettre à l’Etat américain d’investir dans des technologies civiles. Michael D’Zmura ne cache d’ailleurs pas son intérêt pour les applications dans le domaine de la santé, de l’éducation ou du jeu.


Ce ne serait pas la première fois que la Darpa par exemple, finance des recherches possédant essentiellement des débouchés d’ordre civil. A noter toutefois que le présent projet n’est pas financé par la Darpa, mais par un autre service de R&D de l’armée (oui, c’est une administration compliquée), l’Us Army Research Office

 

 

Via MSNBC/Discovery.com

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 17:01
L'entreprise américaine Intel travaille à l'élaboration d'une nouvelle technologie qui permettrait, dans un futur rapproché, de recharger la batterie d'ordinateurs portables, de téléphones mobiles et autres gadgets électroniques sans même avoir recours à l'utilisation d'un fil.




C'est en se basant sur des travaux effectués par une équipe de physiciens du Massachusetts Institute of Technology (MIT), qui ont permis certains progrès relatifs à la transmission d'énergie sans fil, que les experts d'Intel ont pu réalisé une nouvelle avancée dans ce domaine.

Lors de l'Intel Developer Forum qui s'est déroulé à San Francisco, les spécialistes ont révélé être enfin parvenu à limiter avec succès le problème majeur de la technologie sans fil.

Afin d'appuyer ses dires, l'équipe d'Intel a donc démontré qu'elle était désormais en mesure de transférer l'équivalent de 60 watts sur une distance moyenne d'un mètre, en réussissant à allumer une ampoule à partir d'un dispositif d'approvisionnement énergétique. Tout cela, avec un taux de perte d'énergie de seulement 25 %.

Rappelons que l'année dernière, les chercheurs du MIT avaient tenté la même expérience, mais avec une déperdition d'énergie de 50 %.

Toutefois, malgré cette nouvelle réussite dans le domaine du courant sans fil, cette promesse technologique est loin d'être au point. Intel doit encore procéder à maintes améliorations avant de pouvoir l'appliquer à grande échelle, ce qui signifie que quelques années supplémentaires seront probablement nécessaires avant sa mise en marché.

Source :
Radio-Canada
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1 septembre 2008 1 01 /09 /septembre /2008 17:05
Une machine possédant un cerveau biologique, provenant d'un être vivant. Cela fait penser à de célèbres films d'anticipation, et c'est ce que vient de réaliser une équipe de chercheurs de l'Université de Reading, en Angleterre. La machine a été baptisée Gordon.























Le robot Gordon au cerveau biologique


En guise de cerveau, une culture de neurones prélevés sur un foetus de rat. Les neurones ont été préparés et déposés sur un ensemble d'une soixantaine d'électrodes. Une journée après leur préparation, les neurones ont créé des interconnexions. Après une semaine, des impulsions électriques spontanées ont été observés, semblant montrer une activité de cerveau ordinaire.

Le dispositif permet au "cerveau" biologique de contrôler un robot, et de recevoir des informations sur son environnement via des capteurs. Gordon a été placé dans des conditions permettant de déterminer et de mettre à l'épreuve les capacités de son cerveau. Les résultats semblent remarquables: la "machine" a montré des capacités d'apprentissage par répétition. Son cerveau s'est développé, les neurones le constituant se multipliant et tissant de nouvelles connexions. Les mouvements du robot en disent long sur les capacités de son cerveau: il a appris, par exemple, à contourner un obstacle plutôt que de s'y heurter.

Selon Kevin Warwick, responsable de l'unité cybernétique de l'Université de Reading, "nous étudions comment lui apprendre: en augmentant le voltage de différentes électrodes, en utilisant des produits chimiques pour favoriser ou stopper les transmissions entre neurones". Les chercheurs peuvent déjà contrôler le robot via des impulsions électriques sur son cerveau, par exemple pour le faire tourner à droite. Ils ont également noté qu'en présence de stimulations régulières, le cerveau renforce ses interconnexions, et devient plus vif. Au contraire, si il n'est plus stimulé, il se laisse aller...

Pour faciliter l'étude, l'équipe ne possède pas un seul cerveau, mais plusieurs, interchangeables. Chaque cerveau, constitué d'environ 50 000 à 100 000 neurones, présente des comportements spécifiques. Un va éviter l'obstacle, un autre va s'obstiner dessus, et encore un autre va préférer partir à l'aventure... Montrant autant de ce qui pourrait être considéré comme des personnalités différentes.

Ces recherches permettent d'élargir nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau, de son développement, de la mémoire et de l'apprentissage. A terme, elles pourraient permettre entre autres de mieux comprendre les maladies neurodégénératives.




Illustration: Université de Reading

Source :
http://www.techno-science.net
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29 août 2008 5 29 /08 /août /2008 03:30




















Les dons de sang pourraient bientôt être de l'histoire ancienne. Des chercheurs américains sont en effet parvenus à cultiver des globules rouges à partir de cellules embryonnaires, ce qui ouvre la voie à la production de quantités illimitées de sang au sein du laboratoire.

Source :
http://www.7sur7.be
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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 19:36
Un futur réseau de satellites en orbite autour de la terre pourrait détecter un tremblement de terre imminent en mesurant l’ionosphère de la planète.




Le projet est basé sur une théorie qui suggère que les contraintes générées sur les roches avant un séisme créent un champ électrique à la surface de la Terre, ainsi qu’un champ magnétique pouvant atteindre la ionosphère. Ces variations électriques et magnétiques pourraient être mesurées par des capteurs infrarouges embarqués à bord de satellites.

D’après la société britannique Surrey Satellite Technology Limited à l’origine du projet, un tel réseau de 20 satellites pourrait être déployé d’ici deux ans.

Surrey Satellite Technology Limited

Toutefois de nombreux géologues sont sceptiques devant le projet et soulignent qu’aucune étude scientifique n'a pu montrer de variations de champ magnétique avant un tremblement de terre.

Cette situation pourrait cependant changer avec la récente annonce de la publication d’une étude de l’Université George Mason de Virginie, aux Etats-Unis, qui décrirait une activité électromagnétique anormale au Sichuan dix jours avant le séisme du 12 mai 2008.

Sources: NouvelObs.com, ABC Science

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 01:16
Des scientifiques ont découvert une bactérie génétiquement altérée qui sécrète du pétrole brut lorsque mise en milieu de compostage.
@FOX
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