26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 15:53

La légende des mille grues (羽鶴, せんばづる, senbazuru ou zenbazuru) est une légende originaire du Japon, où l’origami est très pratiqué, qui raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l'année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Certaines sources disent qu'au bout des 1 000 grues ça n'est pas un souhait mais 1 000 qui sont accordés. On dit que pour que le vœu, la chance ou la santé se réalise, on doit fabriquer le senbazuru pour une personne bien particulière et faire une prière à chaque grue achevée. Une seule personne doit conserver le senbazuru, celle pour qui il a été fait. Moins nombreuses seront les personnes à avoir fabriqué la guirlande, plus le vœu sera fort car il aura demandé beaucoup plus de patience et de persévérance... En général, on offre un senbazuru à une personne très proche malade (depuis Sadako Sasaki), ou plus culturellement pour une naissance ou un mariage.

La guirlande des 1 000 grues est devenue un symbole mondial de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de prières (notamment à Tokyo et Hiroshima). Ils sont alors laissés aux éléments comme des messages. Ils ont alors le même sens que les drapeaux de prières tibétains.

 

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Cette légende a inspiré l'histoire de Sadako Sasaki, une fillette japonaise atteinte de leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima, qui avait entrepris de réaliser mille grues en origami.

 

La meilleure amie de Sadako, Chizuko, lui raconta l'ancienne légende japonaise des 1000 grues et lui apporta un origami. Selon celle-ci, quiconque confectionne mille grues en origami voit un vœu exaucé. Sadako s'attela dès lors à la tâche, espérant que les dieux, une fois les mille grues pliées, lui permettraient de guérir et de recommencer la course à pied. La famille de Sadako s'inquiéta à son propos et vint souvent lui rendre visite à l'hôpital et l'aider à faire les origamis. Après qu'elle eut plié 500 grues, elle se sentit mieux et les médecins dirent qu'elle pouvait rentrer chez elle pour quelque temps, mais après moins d'une semaine elle se sentit de nouveau mal et dut retourner à l'hôpital.

Elle confectionna au total 644 grues de papier. Elle mourut le 25 octobre 1955 à l'âge de douze ans. Elle avait plié ses grues avec tout le papier qu'elle pouvait trouver, y compris des étiquettes de ses flacons de médicament.

L'histoire de Sadako eut un profond impact sur ses amis et sa classe. Ils finirent de plier les 1000 grues et continuèrent cette activité afin de collecter de l'argent en provenance des écoles japonaises pour construire une statue en l'honneur de Sadako et de tous les enfants frappés par la bombe.
Collégiens japonais offrant leurs grues au mémorial de Sadako.

Aujourd'hui, une statue à la mémoire de Sadako, placée sur un piédestal en granite et tenant une grue en or dans ses bras ouverts, se dresse dans le Parc de la Paix d'Hiroshima avec à sa base cette inscription :

    Ceci est notre cri.
    Ceci est notre prière.
    Pour construire la paix dans le monde

Tous les ans, des enfants du monde entier plient des grues et les envoient à Hiroshima. Les origamis sont disposés autour de la statue. Grâce à Sadako, la grue en papier est devenue un symbole international de la Paix.

 

Source : Wikipedia - Légende des 1000 grues

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commentaires

S
Votre blog est une source d'inspitation ! merci pour vos articles.<br /> Patrick.
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