7 août 2014 4 07 /08 /août /2014 12:12

L’estampille est la marque ovale qui se trouve sur le produit alimentaire ou sur son emballage et qui permet sa commercialisation car elle certifie l’agrément sanitaire de l’unité de production. Pour les pays de l’Union Européenne, cette marque est de forme ovale et contient la lettre du pays ou a été produite la denrée, le n° du département de production, le code INSEE de la commune de production et le numéro de l'usine de production agro-alimentaire de cette commune.

 

Par exemple, le code FR 49.099.001 se décompose comme suit :

  • FR : France,
  • 49 : Maine-et-Loire,
  • 099 : Cholet,
  • 001 : première entreprise de production alimentaire enregistrée sur la commune.
  • CE : Le sigle de l'Union Européenne.

 

 

L'estampille peut s'appeler « marque de salubrité » ou « estampille de salubrité », « estampille sanitaire ». Elle n'est obligatoire que pour les denrées d'origine animale (viandes, charcuteries, lait, œufs, poissons, crustacés…), mais s'étend à toute catégorie depuis l'entrée en vigueur du paquet hygiène.

 

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Source : Estampille (agroalimentaire) - Wikipedia (Fr)

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 20:38

Des travaux montrent que des rats nourris aux maïs OGM meurent plus jeunes et développent davantage de cancers. Le groupe Monsanto n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.

 

 

 

Des tumeurs grosses comme des balles de ping-pong sur des rats nourris avec un maïs OGM du géant américain Monsanto : une étude choc de chercheurs français relance le débat sur les organismes génétiquement modifiés, au moment où la France se bat contre leur culture en Europe.

 

«Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués pour leur impact sur la santé plus longuement et plus complètement que par les gouvernements et les industriels. Or les résultats sont alarmants», résume Gilles-Eric Séralini, professeur à l’université de Caen, pilote de l'étude.

 

Dans le plus grand secret, les universitaires de Caen ont suivi pendant deux ans un groupe de rats témoins ainsi que 200 rats qu’ils ont répartis en trois grands groupes: le premier a été nourri avec un maïs OGM NK603 seul, le second avec ce maïs OGM traité au Roundup, herbicide le plus utilisé au monde, et le troisième avec du maïs non OGM traité avec cet herbicide. Le maïs était introduit au sein d’un régime équilibré dans des proportions représentatives du régime alimentaire américain.

 

«Le premier rat mâle nourri aux OGM meurt un an avant le premier témoin. La première femelle huit mois avant. Au 17e mois, on observe cinq fois plus de mâles nourris avec 11% de maïs (OGM) morts», détaille le professeur, qui a déjà signé plusieurs études sur le sujet, mais sur la base de données sur quatre-vingt dix  jours fournies par les industriels.

 

L'étude devait être mise en ligne mercredi à 15 heures par la revue Food and Chemical Toxicology, qui a déjà publié des études de Monsanto affirmant la non toxicité des OGM.

 

Si les chercheurs ont travaillé en même temps sur le maïs OGM NK603 et le Roundup, deux produits commercialisés par Monsanto, c’est que les OGM agricoles sont modifiés pour tolérer ou produire des pesticides: 100% des OGM cultivés à grande échelle en 2011 sont des plantes à pesticides, dit Gilles-Eric Séralini.

 

 

Mortalité deux à trois fois plus élevée

«Les résultats révèlent des mortalités bien plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits», résume le chercheur, qui fait ou a fait partie de commissions officielles sur les OGM dans 30 pays. Les universitaires ont observé par exemple une mortalité deux à trois fois plus élevée chez les femelles traitées et deux à trois fois plus de tumeurs chez les rats traités des deux sexes. «A la dose la plus faible de Roundup (...) on observe 2,5 fois plus de tumeurs mammaires», souligne le professeur.

 

«Le crime, c’est que ça n’ait pas été testé avant, que les autorités sanitaires n’aient pas exigé des tests plus longs alors qu’on est à quinze ans de commercialisation des OGM dans le monde», a commenté Gilles-Eric Séralini. Selon lui, le NK603 n’avait jusqu’alors été testé que sur une période de trois mois et c’est la première fois que le Roundup est testé sur le long terme avec ses adjuvants.

 

 

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L'étude, qui faisait initialement l’objet d’un embargo jusqu'à mercredi 15 heures, n’a pas tardé à susciter de nombreuses réactions. Le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll a plaidé pour des procédures d’homologation des OGM au sein de l’UE «beaucoup plus strictes». Cela «conforte la position qui était la nôtre», a poursuivi le ministre, ajoutant qu’il allait toutefois demander une «vérification» sur le protocole de cette étude à l’ANSES, l’Agence nationale de sécurité sanitaire.

 

Figure emblématique de la lutte contre les OGM en France, l’eurodéputé vert José Bové a demandé à Bruxelles de «suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture» accordées à deux OGM en Europe. «Par conséquent, je demande solennellement au Commissaire européen John Dalli, chargé de la protection des consommateurs européens, de suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture accordées à la variété de maïs MON 810 de Monsanto et à la pomme de terre Amflora de BASF, ainsi que les autorisations d’importer du maïs et soja transgénique», a-t-il annoncé.

 

José Bové considère que «les données fournies par Monsanto et les autres multinationales sont tout simplement biaisées et ne reposent pas sur des travaux scientifiques sérieux et fiables». «Les agences nationales et européennes de sécurité alimentaire doivent réaliser de nouvelles études financées par des fonds publics pour garantir aux consommateurs européens une alimentation saine», a-t-il conclu.

 

L’Association française des biotechnologies végétales (AFBV), a affirmé en revanche que les «nombreuses études qui ont évalué les effets à long terme des OGM (...) n’ont jamais révélé d’effets toxiques». Son président Marc Fellous avait été condamné en 2011 à Paris pour avoir diffamé Gilles-Eric Séralini qui a depuis porté plainte pour faux et usage de faux contre lui.

 

Le géant américain de l’agroalimentaire Monsanto n’a pas souhaité réagir formellement dans l’immédiat à cette étude. «Il est trop tôt pour faire un commentaire sérieux, car il faut évaluer la publication. Dès qu’elle sera disponible, nos experts se pencheront dessus pour l'évaluer scientifiquement», a déclaré à l’AFP un porte-parole du groupe en France.

 

Soulignant que Monsanto n’a pas encore pris connaissance de l'étude, le porte-parole relève que «plus de 300 études sur l’alimentation animale, parues dans des revues à comité de lecture, ont confirmé que l’alimentation OGM est aussi sûre que l’alimentation non-OGM».

 

«On aurait trouvé beaucoup plus crédible de la part des auteurs qu’avant de se répandre dans la presse avec des propos anxiogènes, ils se confrontent avec d’autres comités d’experts pour mesurer la robustesse de leur étude», déclare-t-il par ailleurs.

 

 

Bruxelles prêt à «tirer les conséquences»

La Commission européenne a annoncé mercredi avoir demandé à l’agence chargée de la sécurité des aliments en Europe d’examiner les résultats d’une étude démontrant la toxicité des OGM pour la santé et a promis d’en «tirer les conséquences». «Nous n’avons pas lu l'étude, mais nous allons le faire et nous avons demandé à l’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) de se saisir du dossier», a déclaré Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire européen à la Santé, John Dalli, chargé du dossier des autorisations de mise en culture et de commercialisation des OGM.


L'étude a coûté plus de 3 millions d’euros, financés notamment par les fondations Ceres et la Fondation Charles Leopold Meyer pour le progrès pour l’homme. Les fonds ont été gérés par le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), «indépendant des compagnies de biotechnologies» et dont Gilles-Eric Séralini préside le conseil scientifique. L'étude doit s’accompagner le 26 septembre d’un film, Tous cobayes, qui rend compte de cette expérience, ainsi que d’un livre chez Flammarion.

 

Deux OGM sont actuellement cultivés dans l’UE: la pomme de terre Amflora créée par le groupe allemand BASF et le maïs MON 810 de la multinationale Monsanto. Monsanto a demandé le renouvellement de l’autorisation de culture pour le MON 810, mais le dossier est actuellement bloqué. «Pour les deux OGM dont la culture est aujourd’hui autorisée dans l’UE, nous avons des clauses de sauvegarde dans dix des vingt-sept pays», a rappelé le commissaire Dalli.

 

(AFP)

Source : Liberation.fr

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 11:34

Sa consommation est recommandée en raison de la présence d'acide oléique, de polyphénols et de vitamine E.

 

 

Il aura fallu plus de cinq ans pour que l'Union européenne finisse par se mettre d'accord sur la liste officielle des propriétés salutaires attribuées aux aliments. Et c'est le programme européen de promotion des huiles d'olive - particulièrement concerné - qui annonce cette nouvelle réglementation (différente de celle relative à la réduction de risque de maladie et du développement de la santé des enfants). Mais il faudra attendre le 14 décembre 2012 pour que les communications commerciales (promotions, publicité ou les mêmes étiquettes du produit) puissent mentionner les propriétés de ces aliments.

 

 

Une dose quotidienne de 20 grammes

 

La première des allégations sur la santé que pourront utiliser les producteurs d'huile d'olive concerne la présence de polyphénols, qui "contribuent à la protection des lipides dans le sang face aux dommages oxydants". En d'autres termes, ces substances ont des propriétés antioxydantes très importantes, permettant de lutter contre la formation de radicaux libres en excès. Or ces derniers favorisent le vieillissement cellulaire. De plus, les polyphénols protégeraient contre de nombreuses maladies. Les effets bénéfiques sont obtenus à partir d'une dose quotidienne de 20 grammes. Cependant, le règlement établit que seules les huiles d'olive qui en contiennent un minimum de 5 milligrammes pour 20 grammes peuvent faire usage de cette allégation. Le programme européen de promotion des huiles cite comme exemple l'huile d'olive vierge extraite de la variété la plus étendue dans le monde, la picual, qui contient plus de 9 milligrammes pour 20 grammes.

 

La deuxième allégation santé porte sur la vitamine E, qui "contribue à la protection des cellules face aux dommages oxydants". L'huile d'olive vierge extraite de la variété picual, prise à nouveau comme exemple, en renferme environ 30 mg pour chaque 100 millilitres. En dehors de ce produit, les principales sources de vitamine E sont les huiles de tournesol, de maïs et de pépins de raisin, les noisettes et amandes, le germe de blé et les poissons gras. Une cuillerée à soupe d'une de ces huiles (soit environ 15 ml), ou une petite poignée de noisettes ou d'amandes, couvre la moitié des besoins quotidiens d'un adulte.

 

 

Plus de "bon" cholestérol

 

Enfin, il est désormais admis que "la substitution de matières grasses saturées par des matières grasses non saturées dans le régime contribue à maintenir des niveaux normaux de cholestérol sanguin". L'acide oléique est le plus fréquent des acides gras monoinsaturés. Il diminue le taux de cholestérol total dans le sang et augmente celui de "bon" cholestérol. C'est l'un des composants fondamentaux des huiles d'olive. Mais attention, il ne faut pas oublier que l'huile - y compris celle d'olive - est une matière grasse et donc très calorique. Même si sa consommation est préférable à celle d'autres graisses, elles apporte quand même près de 90 kilocalories pour seulement 10 grammes, ce qui n'est pas négligeable dans le cadre d'un régime destiné à perdre du poids !

Par

 

 

Source : Lepoint.fr

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 22:33

En dépit du bienfait écologique que cela représente, le vélo comporte des risques. Les femmes qui ont l'habitude de faire du vélo accroissent le risque de perdre des sensations dans la région pelvienne. Cela peut diminuer leur plaisir lors des relations sexuelles.

 

Les hommes ne sont pas en reste, mais on le savait déjà (compression du nerf pudendal...) : des études antérieures avaient permis de vérifier que faire souvent du vélo présentait des risques pour les hommes : pertes de sensations dans les organes génitaux et dysfonction érectile ; c'était particulièrement avéré si le guidon était au même niveau ou plus haut que la selle.

 

L'étude a consisté à suivre 48 femmes qui devaient réaliser un parcours équivalent à au moins 16 km par semaine, 4 fois dans le mois. Il s'agissait d'un vélo stationnaire. On demandait aux femmes de préciser leurs sensations. On a aussi vérifié les pressions au niveau du pelvis. Pour les femmes, la position la plus risquée est l'inverse de celle des hommes : lorsque le vélo a le guidon plus bas que la selle, le risque de perte de sensations au niveau du bas du vagin et des grandes lèvres est plus élevé.

 

 

Source : Sur-la-toile.com

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 21:00

Chaque jour, une personne en France perdrait un doigt… à cause de son alliance ou d’une bague. Durant des tâches ménagères, en portant un objet lourd ou en voulant escalader un grillage, les risques au quotidien sont bien réels. Devant ce constat, l’union de consommateurs UFC-Que Choisir a émis certaines recommandations… de bon sens.

 


«  Ces accidents surviennent deux fois plus souvent dans le cadre de la vie courante qu’au travail et plus fréquemment lors d’activités anodines que lors d’activités de bricolage ou de jardinage » avertissait déjà en 2005 la Commission de Sécurité des Consommateurs (CSC).

 

Les accidents les plus fréquents surviennent en effet :

- en sortant d’un véhicule ;
- en retombant d’un grillage ;
- en s’accrochant sur un clou ;
- en tombant d’un escabeau ;
- en accrochant ses clés ;
- en claquant une porte…

 

L’alliance ou la bague se comportent alors tel un fil à couper le beurre, coupant d’abord la peau, puis les vaisseaux, les nerfs, les tendons. Cette lésion appelée ‘doigt-bague’ se termine en général par une amputation complète du doigt. Même en cas de lésion incomplète, la prise en charge doit se faire dans un centre spécialisé de chirurgie de la Main.


Pour éviter l’accident

Pour vous prémunir de ce type d’accident, l’UFC Que Choisir, vous conseille d’enlever systématiquement vos bagues et alliance lors d’une activité manuelle ou sportive. Mais aussi, pensez à les faire ajuster en fonction de l’évolution de votre morphologie. Ainsi, elles seront plus facilement retirables en cas de nécessité. Enfin, ne portez pas d’anneau au pouce. La perte de ce doigt, qui est directement liée aux actions de préhension, constituerait un lourd handicap.

 

Aller plus loin : Consultez le site de la Fédération européenne des services d’Urgences de la Main.

 

 

Sources :
UFC Que Choisir - Commission de Sécurité des Consommateurs - http://www.urginfo64a.net, consultés le 3 mai 2012
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 17:50

Une étude australienne fait le point sur les risques de malformation après une procréation médicalement assistée. Alors qu'il est de 5,8% pour une grossesse "classique", il monte à 7,2% pour une fécondation in vitro et à 9,9% pour une FIV avec micro-injection d'un spermatozoïde (ICSI).

 

 

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Chaque année, plus de 3,7 millions d'enfants naissent dans le monde après une procréation médicalement assistée. Depuis la naissance du premier "bébé éprouvette", Louise Brown, en 1978, la technique s'est donc largement répandue. Mais en dépit de ses succès, elle comporte des risques pour l'enfant à naître. Notamment celui de malformation. C'est à l'étude statistique de ce danger que s'est attachée une étude australienne publiée samedi dans le New England Journal of Medicine. Et quelle que soit la technique utilisée, le constat est le même : les bébés conçus à l'aide de techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP) présentent plus de risques d'avoir des malformations à la naissance.

 

Pour cette étude conduite par le Robinson Institute de l'Université australienne d'Adelaïde, des chercheurs ont comparé le suivi de 6163 procréations artificielles à un ensemble de 308.974 grossesses, intervenues entre janvier 1986 et décembre 2002 dans l'Etat de South Australia. "Le risque non corrigé de défaut à la naissance pour les grossesses après AMP s'élève à 8,3%, contre 5,8% pour les grossesses sans technique de procréation artificielle" explique le Pr Michael Davies du Robinson Institute.

 

 

"L'importance d'en parler entre patients et médecins"

Toutefois, ce taux de malformations ne sera pas le même selon la méthode utilisée. Elles sont de plusieurs ordres : fécondation in vitro (FIV) "classique" ou de type ICSI (micro-injection directe d'un spermatozoïde dans l'ovocyte) ou encore après "induction d'ovulation". Le Pr Michael Davies souligne : "Nous avons trouvé des différences significatives en termes de risques entre les traitements disponibles". Le chercheur précise que des recherches complémentaires vont être engagées pour comprendre ce décalage.

 

Ainsi d'après l'étude, le risque de malformation s'élève à 7,2% pour la FIV classique et à 9,9% pour la FIV avec ICSI. "Un élément dont on ne parle pas souvent en clinique est, je le suspecte, le risque d'avoir un enfant anormal. Cette étude souligne l'importance de parler de cela entre patients et médecins", souligne Michael Davies. "Ils doivent parler de ce risque au moment de choisir un traitement", souligne-t-il.

 

 

Source : Lci.tf1.fr

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 09:56

Selon les résultats d'une étude psychiatrique menée à Dublin, en Irlande, sur 2500 enfants de 11 à 13 ans, un sur cinq entendrait des voix. Des hallucinations auditives allant du murmure au cri, qui disparaissent le plus souvent avec l'âge. 

 

 

Les enfants ont-ils un sixième sens ? Il ne s'agit pas ici de voir les morts, mais d'entendre des voix. Selon les résultats d'une étude psychiatrique menée à Dublin, en Irlande, sur 2500 enfants de 11 à 13 ans, un sur cinq serait sujet à des hallucinations auditives.  

 

Des sons pouvant aller d'une simple phrase à une conversation de plusieurs minutes entre deux personnes ou plus, précise le docteur Ian Kelleher au Belfast Telegraph. Le scientifique dont l'étude a été publiée dans le British Journal of Psychiatry précise que, selon les cas, "cela peut se présenter sous forme de cris ou de simples murmures". 

 

 

Indicateur de troubles mentaux

Nombre de bambins ont un ami imaginaire avec qui ils discutent. Alors, s'interroge lefigaro.fr, faut-il s'inquiéter si son enfant affirme entendre des voix ? Pas forcément, selon Ian Kelleher. D'autant que, le plus souvent, elles disparaissent en grandissant. 

 

Dans l'étude, seuls 7% des 13-16 ans affirmaient ainsi être sujets à des hallucinations auditives, contre environ trois fois plus (21 à 23%) chez les 11-13 ans

 

Mais elles pourraient bien être le signe de troubles mentaux, si elles persistent en grandissant. Ainsi, 80% des adolescents qui continuent à entendre des voix présentent également un désordre psychiatrique. Selon le professeur Mary Cannon, les voix pourraient donc être un indicateur, chez l'adolescent, d'une santé mentale fragile. Et qu'ils nécessitent, en prévention, une évaluation psychiatrique plus approfondie que les autres. 

REUTERS/Nacho Doce

 

 

Source : Lexpress.fr

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 14:45

Ce solvant utilisé pour les nettoyages à sec est considéré comme cancérigène par l'Organisation mondiale de la Santé depuis 1995.

 

 

L’interdiction progressive du perchloroéthylène dans les pressings, dont le projet d’arrêté a été mis en consultation fin 2011, devrait intervenir « avant l'été », a indiqué vendredi le ministère de l’Ecologie.

 

Le produit, interdit dans les nouvelles installations au Danemark et aux Etats-Unis, est un solvant utilisé pour le nettoyage à sec. Classé depuis 1995 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme cancérogène probable, il peut avoir des effets neurologiques et un impact sur les reins et le foie.

 

Le projet d’arrêté prévoit « l’interdiction de toute nouvelle installation fonctionnant au perchloroéthylène située dans des locaux contigus à des habitations ». L’arrêté devrait être publié « avant l'été », a-t-on précisé au ministère.

 

En outre, l’activité des pressings sera suspendue « si la valeur d’action rapide de 1 250 µg/m3 recommandée par le Haut Conseil de la santé publique est dépassée dans les appartements et locaux contigus aux pressings ».

 


«Arrêt progressif»

Les ministères de l’Ecologie et de la Santé prévoient aussi « l’arrêt progressif des installations existantes fonctionnant au perchloroéthylène » selon le calendrier suivant :

- au 1er janvier 2014, interdiction d’utiliser une machine au perchloroéthylène de plus de 15 ans,

- arrêt au 1er janvier 2018 des installations ne bénéficiant pas de la marque NF, une norme qui, selon le ministère, assure l'étanchéité des machines,

- arrêt au 1er janvier 2022 des installations de marque NF « sauf à respecter certaines distances de rejet par rapport aux bâtiments voisins ».


Les distances de rejet doivent être d’au moins trois mètres au-dessus des bâtiments situés dans un rayon de 15 mètres et huit mètres au-dessus de toute prise d’air neuf.

 

Ce projet d’arrêté a été soumis le 13 décembre 2011 à des associations et experts scientifiques, aux syndicats professionnels et aux ministères concernés, a indiqué le ministère. Il sera disponible sur internet début mai, pour consultation du public. Le 29 mai, le Conseil supérieur des risques technologiques donnera son avis technique et l’arrêté sera soumis aussitôt à la signature du ministère de l’Ecologie.

(AFP)

 

 

Source : Liberation.fr

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 14:32

La mode incite parfois à opter pour des vêtements qui moulent le corps ou l'enserrent au point de susciter des malaises. Une étude parue dans le Canadian Medical Association Journal fait état notamment de la compression de certains nerfs causée par des pantalons trop serrés. Certaines tenues occasionnent non seulement un inconfort mais aussi l'apparition de maux à ne pas négliger.

 

 

Les caleçons trop serrés, les shorts et culottes qui gainent le corps tendent à provoquer de l'incontinence, des troubles associés à la panique, de l'hyperventilation ou même des brûlures à l'estomac. Des problèmes urinaires ainsi que des infections pourraient provenir du port de pantalons slim qui exercent une trop forte pression sur la région pelvienne.

Certains accessoires tel que les cravates, colliers ou collets trop ajustés peuvent engendrer des glaucomes, des étourdissements, des céphalées ainsi que des douleurs irradiant jusqu'aux épaules suite à une trop forte pression subie par la veine jugulaire. Les souliers trop étroits entraîneraient possiblement une déformation des orteils et du pied, sans compter les ampoules, les brûlures ressenties, les mycoses aux orteils ainsi que l'apparition d'ongles incarnés.

L'étalage des malaises qui guettent les adeptes de vêtements très collants porte pour le moins à réfléchir. Faire preuve comme en toute chose de modération et délaisser le port quotidien de tels habits devraient nous prémunir contre ces malaises non souhaitables.

 

 

Source : Sur-la-toile.com

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 10:51

Quand on fait craquer ses articulations, faisant ainsi exploser les petites bulles de gaz qui se forment lorsqu'on se tord les doigts, risque-t-on de finir avec des mains rongées par l’arthrite? C’est la question que se posait un chercheur californien, après des années passées à entendre que oui, raconte Pierre Barthélémy sur LeMonde.fr. Pour en être sûr, rien de mieux que de faire un test. En se prenant soi-même comme cobaye.


L’allergologue Donald Unger a ainsi expliqué dans une correspondance publiée en 1998 par la revue spécialisée Arthritis and Rheumatism la façon dont il a procédé.

«Pendant cinquante ans, l'auteur a fait craquer les articulations des doigts de sa main gauche au moins deux fois par jour, en ne touchant pas à celles de sa main droite afin qu'elle serve de contrôle. Par conséquent, les articulations de la main gauche ont craqué au moins 36.500 fois, pendant que celles de la droite n'ont craqué que rarement et de manière spontanée. A la fin des cinquante années, ses mains ont été comparées pour juger de la présence ou non d'arthrite

Pierre Barthélémy rapporte le résultat :  

«Aucun signe d'arthrite et pas de différence entre les deux mains

Pour cette expérience, Donald Unger avait remporté en 2009 un prix IgNobel de médecine (se prononce «Ignobeul», littéralement «les Ignobles»), prix récompensant les recherches improbables, comme celles sur les vaches à prénom ou les soutien-gorge option masque à gaz.


Mais d’autres études (faites sur un échantillon plus important que cinq doigts) ont corroboré les conclusions de Donald Unger. Le Journal of the American Board of Family Medicine a ainsi publié en 2011 des travaux sur un lien éventuel entre le craquage de doigts et l’arthrite. «Dans les échantillons étudiés, composés de personnes âgées de 50 ans à 89 ans, un historique de craquage –quelle que soit la durée et la force de cette habitude– ne semble pas avoir d’impact sur l’arthrite des mains.»


Mais le fait que ces connaissances nouvelles éclairent le sujet ne garantit pas que les parents ne diront plus à leurs enfants de ne pas se faire craquer les doigts. Les clichés sont tenaces, rappelle Pierre Barthélémy :  

«On a beau savoir depuis les années 1930 [que la forte teneur en fer des épinards est] une légende due à une erreur de virgule qui, mal placée, a multiplié par dix la teneur en fer de cette plante potagère, l'exemple de Popeye –lequel, pour avoir sa dose, aurait mieux fait de mâcher les boîtes de conserve plutôt que leur contenu– a toujours des répercussions dans le cercle familial...»

 

Source : Slate.fr

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