En général réservés, les japonais se laissent beaucoup plus aller en soirée, tandis qu’ils sortent avec leurs collègues pour boire, ou bien lorsqu’ils se rendent dans un de ces fameux bars à hôtesses qui ont fait, entre autres, la réputation sulfureuse du quartier de Kabukicho à Shinjuku.
Les hôtesses sont la plupart du temps asiatiques – japonaises ou philippines principalement – mais peuvent également être originaires d’Europe de l’Est. Le travail d’hôtesse à Tokyo permet à certaines filles de gagner beaucoup d’argent, officiellement sans avoir à se prostituer. Ce n’est évidemment pas une règle absolue…
Si les bars à hôtesses sont très répandus, il est intéressant de souligner qu’il existe également l’inverse, des bars à hôtes, dans lesquels des jeunes femmes viennent converser et passer du bon temps avec des hommes qui les poussent bien entendu à la consommation. Symptôme d’une évidente carence affective, il n’est pas rare que les jeunes femmes en question soient elles-mêmes des hôtesses ou des prostituées, venues chercher un réconfort qu’elles savent pourtant, et pour cause, artificiel…
Extrait de l’agenda Pika éditions 2008-2009