27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 15:02

Les sondes spatiales Pioneer 10 et Pioneer 11 ont embarqué à leurs bords une plaque, appelée plaque de Pioneer, comportant un message pictural de l'humanité destiné à d'éventuels êtres extraterrestres. Sur cette plaque métallique gravée sont représentés un homme et une femme nus, ainsi que plusieurs symboles fournissant des informations sur l'origine des sondes.

Il s'agit en fait d'une sorte de « bouteille à la mer interstellaire », les chances pour qu'elle soit retrouvée étant extrêmement faibles. De plus, d'ici à ce qu'une des sondes arrive à moins de 30 unités astronomiques d'une autre étoile, il se sera écoulé plus de temps que depuis la naissance de notre galaxie, la Voie lactée.

Les sondes Pioneer furent les premiers objets construits par des humains à quitter le système solaire. Les plaques sont attachées aux sondes de manière à les protéger de l'érosion des poussières interstellaires ; si bien que la NASA s'attend à ce que la plaque (et la sonde elle-même) survive plus longtemps que la Terre et le Soleil.

La première plaque a été lancée avec le Pioneer 10 le 2 mars 1972 et la seconde avec le Pioneer 11 le 5 avril 1972. Les deux sondes sont sorties du système solaire dans les années 1980.

Un message plus détaillé et évolué, le Voyager Golden Record, est embarqué sous la forme d'un disque vidéonumérique par les sondes Voyager, lancées en 1977.

 

plaque.png

La plaque originale de Pioneer

 

Source : Wikipédia

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 15:00

Une équipe franco-suisse a détecté la première exoplanète où pourrait exister de l'eau liquide. Elle se trouve à seulement 20,5 années-lumière de notre système solaire.

HABITABLE, mais pas forcément habitée : la planète découverte par une équipe d'astronomes français, suisses et portugais autour de l'étoile Gliese 581, à seulement 20,5 années-lumière de la Terre, pourrait abriter un océan d'eau liquide. Comme la présence d'eau est une condition nécessaire, bien que pas suffisante, pour l'apparition de la vie, il s'agit d'un événement considérable pour la communauté scientifique et, au-delà, pour l'humanité tout entière. Comme le souligne Jean-Loup Bertaux, chercheur au Service d'aéronomie du CNRS et l'un des signataires de l'article à paraître dans la revue Astronomy & Astrophysics, « c'est une étape décisive dans le long chemin qui nous mène vers la découverte d'éventuelles autres formes de vie dans l'Univers. »

Sur les 200 planètes extrasolaires identifiées à ce jour, Gl 581c est celle qui ressemble le plus à notre bonne vieille planète bleue. D'abord, sa masse très faible (5,1 fois celle de la Terre) indique qu'elle est constituée de roches et non de gaz comme les géantes de type Jupiter ou Saturne. À densité comparable son rayon doit se rapprocher de 1,5 fois celui de la Terre et sa gravité de surface serait le double de ce qu'on connaît sur notre planète. En clair un astronaute qui foulerait le sol de ce nouveau monde aurait la sensation de peser deux fois plus lourd.

Mais surtout, les chercheurs ont calculé que la température moyenne qui règne à la surface de Gl 581c doit être comprise entre - 3 et + 40 °C, selon la nature plus ou moins réfléchissante de ses continents. Cette fourchette de température est propice à la présence d'eau liquide, au moins dans la zone équatoriale si l'hypothèse basse devait se vérifier. A priori, on pouvait s'attendre à des températures plus caniculaires. La nouvelle planète est en effet très proche de son étoile (seulement 0,07 fois la distance Terre-Soleil) puisque 13 jours lui suffisent pour effectuer une révolution complète.

Futures missions

Mais l'astre Gl 581 fait partie de la catégorie des naines rouges, à savoir de petites étoiles beaucoup moins lumineuses que notre Soleil (77 fois moins dans ce cas précis). La zone dite d'« habitabilité » y est par conséquent nettement moins éloignée que dans notre Système solaire.

La proximité de cette zone où les planètes peuvent héberger de l'eau sous forme liquide fait des naines rouges des cibles privilégiées pour la recherche d'exoplanètes susceptibles d'abriter la vie. En effet la méthode de détection utilisée par l'équipe dirigée par Stéphane Udry, astronome à l'Observatoire de Genève, consiste à mesurer, au moyen d'un spectrographe, les infimes variations de la vitesse de l'étoile provoquées par la présence d'une planète orbitant autour d'elle. Or les petites planètes rocheuses (ou telluriques) comme la Terre ou Mars, qui sont aussi les plus intéressantes pour la recherche de vie extraterrestre, ont un impact d'autant plus faible sur le mouvement de leur étoile que celle-ci est massive. Il est donc plus facile, pour les astronomes, de repérer leur trace autour d'étoiles à faible gabarit. Autre avantage : les naines rouges sont particulièrement nombreuses dans notre galaxie : sur les 100 étoiles les plus proches de la Terre, 80 appartiennent à cette famille.

Pour réaliser leur sensationnelle trouvaille, les chercheurs ont eu recours au spectrographe de nouvelle génération Harps installé sur le télescope de 3,6 m de diamètre de l'ESO (Observatoire austral européen) à La Silla, Chili.

Notons également que l'étoile Gliese 581, du nom de l'astronome Allemand qui a répertorié, en 1969, la totalité des étoiles situées à moins de 75 années-lumière de la Terre, est entourée de deux autres planètes. L'une, de la masse de Neptune, a été découverte en 2005 par la même équipe ; son année ne fait que 5,4 jours. La seconde, nettement plus éloignée (sa période de révolution est de 84 jours) est huit fois plus massive que la Terre. Elle vient d'être repérée en même temps que Gl 581c.

Pour Jean Schneider, astronome à l'observatoire de Paris-Meudon, « l'existence de cette planète vient confirmer ce que nous pressentions et justifie le lancement des futures missions destinées à rechercher cette fois des indices de vie extraterrestre. » Plusieurs projets de ce type sont en discussion aux États-Unis et en Europe.

Sur les 64 propositions parvenues à l'Agence spatiale européenne (ESA) dans le cadre de son programme « Cosmic Vision », sept concernent l'exoplanétologie. Parmi eux le projet Darwin vise à détecter la présence d'oxygène et d'ozone dans l'atmosphère de planètes extrasolaires, comme Gl 581c. Mais il ne sera pas lancé avant 2025.

 

Source : Lefigaro.fr

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24 juillet 2009 5 24 /07 /juillet /2009 18:31

Le 2 mars 2009, un corps céleste de 40 mètres de diamètre a "frôlé" la Terre en passant à 64 000 km de la planète, une distance quasi nulle à l'échelle cosmique. Ce phénomène relance le débat sur les risques qui pèsent sur l'humanité. Car les scientifiques en sont persuadés : un jour ou l'autre, un corps céleste tombera sur nous, tuant des milliers de personnes ou annihilant toute vie sur la planète. Retour en images sur un scénario catastrophe, largement popularisé par Hollywood.

900 objets volants "dangereux"

Les astronomes ont dénombré 900 objets volants potentiellement "dangereux" dont le diamètre est compris entre 1 et 10 km. La plupart de ces corps se trouvent dans la ceinture d'astéroïdes, située entre Mars et Jupiter, qui contient des objets pouvant mesurer jusqu'à 1 000 km de diamètre et dont la chute sur Terre éliminerait toute vie pour des millions d'années ! Actuellement, 70 "objets" pourraient nous rendre visite au cours du prochain siècle. S'ils sont tous d'une taille inférieure à 1 km, la chute d'un seul d'entre eux risquerait d'avoir des conséquences irrémédiables pour la planète. Ainsi, Apophis, un astéroïde de 400 mètres, pourrait percuter la Terre en 2036. La collision est quasi-impossible (la probabilité est de 1 pour 1 000) mais si elle avait lieu, elle libèrerait une puissance équivalente à 10 000 mégatonnes de TNT, soit toutes les armes nucléaires de la planète !

Des cicatrices impressionnantes

Au cours de son histoire, notre planète a été soumise à un bombardement intense de météorites géantes. Plus de 140 cratères d'impacts ont ainsi été identifiés sur notre planète. Mais les chutes de météorites n'ont pas toutes les mêmes conséquences sur l'environnement. Elles peuvent former des "trous" comme sur la photo de gauche, montrant le cratère de Barringer, situé dans le désert de l'Arizona, aux Etats-Unis. C'est une météorite de 300 000 tonnes et 45 m de diamètre, tombée il y a 50 000 ans, qui a provoqué ce cratère de 1,2 km de diamètre et 180 m de profondeur. Mais il arrive que des météorites provoquent l'érection de montagnes. Sur la photo de droite, on peut distinguer le site de Gosses Bluff, en Australie. Il fait 24 km de diamètre et a été provoquée par l'impact d'une météorite d'1 km tombée il y a 142 millions d'années. Celle-ci a pénétré la Terre sur 5 km de profondeur à la vitesse de 100 000 km/h, le sol chauffé se soulevant alors pour produire une couronne de montagnes !


 

L'homme existe-t-il grâce à une météorite ?

L'existence de l'homme a-t-elle été permise ou accélérée grâce à la chute d'une météorite ? C'est une des thèses, défendue par de nombreux scientifiques, qui expliquerait les conditions de l'apparition de l'espèce humaine. Il y a 65 millions d'années, une météorite a percuté le Mexique, dans la péninsule du Yucatan. Mesurant 10 km de diamètre, elle aurait provoqué l'extinction des dinosaures, le choc projetant un immense nuage de poussière dans le ciel et empêchant le soleil de réchauffer la Terre. L'air devenu froid aurait ainsi précipité la disparition des sauriens. Sans cette météorite, les scientifiques pensent que les dinosaures seraient sans doute encore vivants et l'homme inexistant ! (Vue d'artiste de la météorite de Chicxulub qui s'est écrasée dans la péninsule du Yucatan).

 

La plus grosse explosion de l'ère humaine

 

Il n'est pas nécessaire de remonter à des millions d'années pour observer les dégâts causés par la chute d'une météorite. Ainsi, la plus grosse explosion connue de l'ère humaine a eu lieu il y a un siècle, le 30 juin 1908, dans la région sibérienne de la Toungouska. La collision d'un astéroïde de 40 mètres de diamètre a libéré une énergie équivalente à plusieurs centaines de fois la bombe d'Hiroshima ! L’explosion détruisit une forêt entière sur plus de 20 km, abattant 60 millions d'arbres, le souffle occasionnant des dégâts sur plus de 100 km. L'onde de choc fut enregistrée en Europe occidentale et aux États-Unis et un nuage de poussières fut entraîné jusqu'en Espagne par la circulation atmosphérique !

 

Des risques graves pour la santé

Si la chute d'une météorite peut provoquer des dégâts importants sur l'environnement, elle peut aussi avoir de sérieuses conséquences sur la santé humaine. Ainsi, en septembre 2007, une météorite de 2 mètres de diamètre s'est écrasée sur un plateau du Pérou, créant un cratère de 20 mètres de large et 6 mètres de profondeur ! Le caillou a percuté la Terre à 36 000 km/h, la violence de l'impact échauffant le sol et libérant des vapeurs soufrées. Pendant plusieurs jours, sous l'effet de ces gaz toxiques, plusieurs centaines de riverains se sont plaints de maux de têtes et de vomissements.

 

Deux types de météorites

 

Si la quasi-totalité des météorites disparait dans l'atmosphère, le processus de désintégration dépend de la composition de l'astéroïde. S'il est pierreux, l'objet se "dissoudra" automatiquement en entrant dans la stratosphère. A l'inverse, s'il est composé de fer, il se décomposera moins facilement en fragments et sera susceptible de causer plus de dégâts en cas de collision. Ce sont ces météorites qui sont la cause des énormes cratères d'impacts visibles à la surface terrestre. Heureusement, elles ne représentent que 7% des objets célestes !



 

La fin de la vie toutes les 33 millions d'années

 

Quelles sont les chances pour qu'une météorite de 10 km heurte la Terre ? Elles ne sont pas très élevées : on estime que cela se produit une fois tous les 33 millions d'années environ. Mais les dégâts seraient considérables, car le choc pourrait provoquer l'extinction de la plupart des espèces vivantes.

 

Source : Msn.com

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 07:43



Un télescope spécialisé de deux tonnes, suspendu sous un ballon de 33 étages de hauteur perché à 60 kilomètres au-dessus de la Terre, a permis à une équipe de chercheurs internationaux d'avoir un aperçu de la naissance de certaines étoiles et peut-être même des  origines de l'univers.

 



Cette méthode peu coûteuse (environ 1 million $, contre 100 millions $ pour une mission d'étude par satellite), a fourni des informations inestimables à l'équipe de chercheurs, qui comprend des astronomes et des astrophysiciens de l'Université de Toronto et de l'Université de Colombie-Britannique, ainsi que des chercheurs des États-Unis et du Royaume-Uni.

 

Dans son étude, qui paraît ce jeudi dans la revue Nature, l'équipe affirme que son expérience pour le moins précaire l'a aidée à relier l'origine de la moitié de la lumière stellaire de l'univers à une galaxie se trouvant à plusieurs milliards d'années-lumière.

 

La récupération des données recueillies au cours de trois vols distincts a donné lieu à de nombreuses péripéties. Lors d'un de ces vols, en 2006, l'aéronef qui soutenait le télescope inframillimétrique spécialisé s'est écrasé à l'atterrissage dans l'Antarctique. Il a fallu chercher les débris de la boîte contenant les données du haut des airs. Contre toute attente, on a retrouvé la précieuse boîte. Après deux ans d'analyse des données qu'elle contenait, ainsi que celles obtenues au moyen du télescope spatial Spitzer de la Nasa, les chercheurs ont conclu que leur système avait permis d'observer le point culminant de la formation d'étoiles dans une galaxie il y a entre 7 et 10 milliards d'années, alors que l'univers n'avait que quelques milliards d'années d'existence.

 


Source : 
 Cyberpresse.ca

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3 avril 2009 5 03 /04 /avril /2009 20:55
Cette photo de la Station Spatiale Internationale est probablement l’une des plus impressionnantes. Elle dévoile la station dans toute sa splendeur devant un mince croissant de Terre.


Agrandir l'image


La navette spatiale en approche de la Station Spatiale Internationale


Astronautes en train de construire la station

La mission STS-119 revient d’une importante mission; l’installation du tout dernier panneau solaire de la station. Bien que ce ne soit pas la dernière mission vers la station et que quelques modules rejoindront bientôt le complexe, l’allure globale d’ISS se concrétise. Elle est désormais le deuxième objet le plus brillant du ciel nocturne après la Lune.



La navette spatiale Discovery est revenue sur Terre le 28 mars à 15 h 14 (EDT) après avoir été reportée de quelques heures à cause de la météo.


Équipage d'ISS lors de la mission STS-119

L’arrivée de la navette a porté le nombre d’astronautes à bord de la station à 10 et peu de temps avant le retour de la navette sur Terre, les Russes envoyaient 3 autres astronautes vers la station. Il y aura donc eu 13 astronautes en orbite au même moment.

Source :
Universe Today
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13 mars 2009 5 13 /03 /mars /2009 21:04
L’ère de l’énergie solaire spatiale est à nos portes. La technologie nécessaire à cette source d’énergie renouvelable existe depuis déjà quelques décennies, mais aucun projet commercial n’a été envisagé. Il y a du changement; Space Energy propose un projet colossal de capture et de transmission d’énergie solaire spatiale.






L'énergie solaire est convertie en micro-ondes et redirigée vers la Terre - Crédit: Space Energy


Peter Sage est à la tête de Space Energy et s’est entouré de scientifiques, d’ingénieurs et d’hommes d’affaires afin d’accomplir une révolution dans le domaine de l’énergie. « Si nous pouvons placer d’énormes panneaux solaires qui seront éclairés 24 heures par jour, si nous pouvons transmettre cette énergie vers la Terre sans danger et ensuite la distribuer dans les réseaux déjà en place, cette alternative verte est inévitable » nous dit Sage.

Pour se faire, un satellite équipé d’énormes panneaux solaires collecterait une colossale quantité d’énergie. Cette énergie serait ensuite convertie sous forme d’un rayon micro-ondes dirigé vers le sol terrestre. Une antenne spéciale capable de convertir de l'énergie radiofréquence en courant continu capterait et distribuerait par la suite l’énergie au réseau électrique.




Une antenne spéciale capable de convertir de l'énergie radiofréquence en courant continu - Crédit: Space Energy


Ce sont plus de 200 millions de gigawatts d’énergie solaire qui pénètrent chaque seconde notre atmosphère; plus que toute l’énergie produite depuis l’ère électrique. Il ne suffit que de trouver un moyen de l’utiliser. Le plus grand défi pour Space Energy est non pas technologique, mais commercial. Rendre le projet commercialement viable en offrant de l’électricité à prix raisonnable est le défi majeur.

« Je dis raisonnable, car le prix d’une telle électricité ne sera jamais aussi compétitif que l’énergie produite à l’aide de charbon » nous rappelle Sage. Cependant, nous sommes à une époque où le prix n’est pas le seul facteur qui importe.

Les projections estiment qu’en 2100; la demande énergétique sera trois fois plus élevée qu’aujourd’hui. Pour atteindre cette demande, il serait nécessaire d’augmenter notre production d’énergie renouvelable d’un facteur 25. L’énergie solaire spatiale pourrait subvenir en partie à cette nouvelle demande.

Source:
Universe Today, Space Energy

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12 juillet 2008 6 12 /07 /juillet /2008 14:45

Il y a 4,5 milliards d'années la quantité d'eau de la lune était comparable à celle de la Terre aujourd'hui, selon une étude scientifiques dirigée par trois géologues.

Trois géologues ont démontré dans la revue britannique Nature, qu'à son origine, il y avait de l'eau sur la lune. Des traces de cette eau subsistent encore à ce jour à sa surface. Les scientifiques ont analysé des échantillons de roches volcaniques appelées "verres" collectées lors des missions Apollo 11,15 et 17. Ces échantillons ne présentent pas les caractéristiques géochimiques des météorites ou des comètes mais ils contiennent une variété d'éléments volatils, dont de l'eau.

Comparable à la Terre

Jusqu'à présent, la théorie qui prévalait expliquait la présence d'éventuelles traces d'au près des pôles de la Lune par l'impact de météorites ou de comètes. Erik Hauri, de l'institut Carnegie à Washington et ses collègues ont conclu l'idée d'une présence originelle de l'eau grâce à une nouvelle méthode de recherche, la spectrométrie de masse permettant de déceler la présence de l'eau en très faible quantité. Les géologues ont ensuite calculé que le manteau et la croûte de la Lune ont dû, lors de sa formation il y a quelque 4,5 milliards d'années, contenir une quantité d'eau comparable à celle de la Terre. Le géologue français Marc Chaussidon a commenté ces résultats dans la revue britannique. "Ces résultats soulèvent de nombreuses questions", écrit-il. "Qu'est devenue toute cette eau durant la formation de la Lune ? Et si la Lune n'est pas totalement sèche, d'où cette eau vient-elle ?"

Vols habités

A ce jour, la plus grande partie de l'eau sur la Lune s'est évaporée dans l'espace, notamment à cause des températures diurnes très élevées à la surface de notre satellite, qui peuvent dépasser les 100 degrés. "Environ 95% de la vapeur d'eau du magma a été dispersée dans l'espace lors du dégazage" des volcans, "mais des traces de vapeur d'eau ont pu se diriger vers les pôles froids de la Lune, où ils se sont fixés sous forme de glace à l'ombre de cratères", selon un communiqué de l'université de Brown, où travaille Alberto Saal, l'un des auteurs de l'étude. La détection de glace sera l'une des prochaines missions de la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la Nasa, qui doit cartographier avec une grande précision la surface de la Lune pour préparer une reprise des vols habités à l'horizon 2020.


Source : Nouvelobs.com
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 10:48
En juin 2004, on découvrait Apophis, un astéroïde géocroiseur. Il suit une orbite assez proche de la terre. On s’interrogeait sur les possibilités de collision avec la terre. La Nasa a calculé une chance de 1 / 40.000. Un collégien allemand veut corriger le calcul, il y a une chance sur 400 pour que l’astéroïde rentre en collision avec la terre... Qui a raison ?





















Estimation de la trajectoire d'Apophis en 2029, Wikipedia



À partir d’observations faites à l’Institut d'astrophysique de Potsdam, le jeune collégien Nico Marquardt  de 13 ans, a réalisé un devoir dans le cadre d’un concours régional. Le sujet choisi par l’élève était l’astéroïde Apophis et la probabilité qu’il vienne croiser le chemin de la terre.

Nico trouva des résultats bien loin des statistiques publiées par la Nasa. Selon lui, l’astéroïde avait 100 fois plus de chance de venir s’écraser sur terre. Les journaux ont même affirmé que la Nasa avait confirmé les calculs du jeune allemand. Reliée par les agences, la nouvelle s'est diffusée comme une trainée de poudre. Après ce coup médiatique, les journalistes ont commencé à mettre en doute son sérieux. Contactée sur le sujet, l'agence américaine a nié tout contact et a désapprouvé le résultat.

Nico Marquardt aurait pris en compte un nouveau scénario. Lors du passage de l’astéroïde en 2029, Apophis traversera une zone où croisent des milliers de satellites (40.000). Dans le cas où Apophis, percute un de ces objets, il n’ira pas forcément en direction de la terre, mais sa trajectoire en sera légèrement modifiée. Cette modification aura des conséquences sur son passage de 2036.. Et là, les statistiques de collision augmenteraient, pour atteindre 1/400.

Apophis est une grosse boule de 270 mètres. Son impact sur terre à 13 km/s, provoquerait des conséquences importantes. Cependant, les statistiques du collégien n'ont pas été confirmées par les scientifiques... du coup, les agences de presse vont devoir faire leur mea culpa.
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26 janvier 2008 6 26 /01 /janvier /2008 15:06
La naissance de la Lune remonte probablement à 62 millions d'années après le début de la formation du système solaire, vieux lui-même de 4,567 milliards d'années, selon une étude publiée mercredi par la revue britannique Nature.

Une équipe de l'université technique de Zurich, en Suisse, et de l'institut de minéralogie de Cologne, en Allemagne, a effectué des mesures d'isotopes de tungstène qui ont permis de déterminer que la séparation de la Terre et de son satellite, s'est produite entre 52 millions et 152 millions d'années après la formation du système solaire, avec une probabilité maximale à 62 millions d'années.

Ils ont également constaté que la proportion de deux isotopes de tungstène était la même dans les manteaux terrestre et lunaire. La similitude entre la matière à la surface de la Terre et celle de la Lune avait déjà été mise en évidence par les missions habitées américaines Apollo.

Selon une théorie communément admise, la Lune se serait formée à la suite d'une collision entre la Terre et un corps céleste de la taille de Mars.


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20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 16:31

Un micromètre à un milliard d'années lumière. Les cellules du cerveau ressemblent aux amats de galaxies dans l'univers :


neuron-galaxy.jpg


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