Concrètement cette fonctionnalité utilise la technologie biométrique pour reconnaitre automatiquement les visages et ainsi suggérer des noms pour identifier les nouvelles photos chargées sur le réseau social. Elle avait d'abord été mise à la disposition des utilisateurs américains en Décembre 2010 puis étendue à de nombreux autres pays dont l'Allemagne en Juin 2011.
De son coté Facebook estime que son système est conforme aux législations européennes en la matière et insiste sur le fait que les utilisateurs ont la possibilité de la désactiver. Mais pour Johannes Caspar, le problème réside dans le fait que Facebook ne demande pas d'autorisation préalable au stockage des données nécessaires à son fonctionnement, ce qui va à l'encontre de l'un des concepts fondamentaux de la loi sur la protection des données allemande. Il a d'ailleurs indiqué avoir « plusieurs fois demandé à Facebook de fermer la fonction de reconnaissance faciale et d'effacer les données précédemment stockées ». Toutefois il a ajouté qu'il attendrait la réponse de Facebook pendant deux semaines avant de poursuivre une éventuelle action en justice.
Du fait de son histoire, l'Allemagne possède une des loi sur la protection des données et la confidentialité les plus stricte de l'Union Européenne. Et bien que n'exerçant qu'une autorité locale, Johannes Caspar a la possibilité d'infliger de lourdes amendes.